Après avoir collaboré avec Tony MARTIN, Dario MOLLO fait appel pour ce projet à la 4G : Great Golden Galactic Gorgeous Glenn ; Rien de plus logique quand on est fan de BLACK SABBATH, DEEP PURPLE et du WHITESNAKE de 1987 et que l’on a suffisamment de talent pour s’en démarquer. Clairement, les influences de Tony IOMMI, Ritchie BLACKMORE et John SYKES ont nourri le talentueux guitariste italien. Les fans de DEEP PURPLE se précipiteront d’ailleurs sur cette unique reprise de la Mark III, The Gypsy. Si le virtuose respecte les solos d’origine, il apporte sa touche par-ci par-là pour permettre à THE VOICE de donner une nouvelle dimension, tout aussi magique, à cette ballade qui serait certainement un classique, si la Mk III avait perduré. Pour le reste, les amateurs de BLUE MURDER I, de HUGHES-THRALL, du From Now On de HUGHES et du Face The Truth de John NORUM, devraient se retrouver dans cet album, qui aurait pu prétendre au statut de référence si sorti à une autre époque et/ou sous un nom de groupe plus évocateur. Pour ma part, quand un album commence par « Voici l’histoire de Francky, le lion » difficile de ne pas […]
Catégorie : Chronique DPF 14membres
Chroniques des disques de la DEEP PURPLE FAMILY (news, chronique, report …) concernant ici les projets de ses 14 membres : Don Airey, Ritchie Blackmore, Tommy Bolin, David Coverdale, Rod Evans, Ian Gillan, Roger Glover, Glenn Hughes, Jon Lord, Steve Morse, Ian Paice, Joe Satriani, Nick Simper, Joe Lynn Turner, … Rainbow, Whitesnake, Blackmore’s Night, P.A.L, Sunstorm, … en rapport avec le livre Deep Purple La Maison des Légendes 396 pages A4 (essai biographique, chroniques, illustrations, lexiques, interviews, … )
Joe Lynn TURNER Holy Man
Rappelez-vous ! D’après de célèbres voyants, l’An 2000 devait être Apocalypse. Les informaticiens craignaient que les logiciels à cause d’une date à deux chiffres, se remettent au zéro et génèrent des pannes désastreuses. C’est probablement dans cet état d’esprit que Joe Lynn TURNER sortira ce Holy Man, un album-prière à en croire sa pochette !? un album assez bluesy ! Bluesy ? Oui mais bien Rock et Hard ! Ça prêche avec crainte mais avec vigueur ! Car même si le titre éponyme fait appel à des choeurs féminins limite Gospel, déjà présents sur le très recommandé Nothing’s Changed, on reste dans l’explication de textes façon Don Camillo opposé au maire communiste. L’ambiance est bluesy mais ferme. TURNER s’égosille comme jamais dans le ton rocailleux. On est loin de sa voix lisse de l’époque FANDANGO ou même RAINBOW. TURNER veut aller expier ses pêchers du côté des Paul RODGERS, Otis REDDING ou même d’un Bon SCOTT et bien lui en a pris, comme si il voulait faire pénitence de ses orientations FM, inexistantes ici. Toutefois, il nous a dégoté un enfant de choeur au style très BLACKMORien qui nous maintient dans un environnement connu et apprécié. La ballade […]
Glenn HUGHES Return Of Crystal Karma (R.O.C.K) + Live in South America
L’avantage de ces chroniques anniversaire, c’est qu’avec le recul, on prend conscience de certains détails qui peuvent gêner ou accentuer le plaisir d’écoutes, comme un cocktail qui a été savouré sur l’instant mais en découvrant plus tard quel était l’ingrédient qui nous a fait tant salivé. Pour moi certains de ses albums n’ont pas été évidents à saisir aux premiers cercles du 33t. Ce fut le cas pour The Way It Is qui mit du temps à devenir le masterpiece qu’il est devenu dans mes oreilles. Pour cet album fêté, le processus fut le même mais avec moins de succès auprès de moi. Et aujourd’hui je crois savoir pourquoi. Si on juge un album bon ou moins bon, c’est souvent à raison de la qualité des compos. Mais ici ce n’est pas aussi simple. Glenn HUGHES est un artiste à part on le sait, parfois même complexe à saisir mais non dénué de profondeur. Et comme pour certaines personnes dans la vie, il faut parfois gratter pour savoir ce que révèle telle personnalité ou telle création. Sa pochette illustre bien mon propos avec son côté mystique qui m’hypnotise et m’amène à me poser la question […]
Joe Lynn TURNER Hurry Up And Wait
Après les albums Nothing’s Changed, accès ballades bluesy-pop et son premier album de reprises très Old Classic Rock Blues, Under Cover, JLT relance sa carrière solo. Même si l’orgue Hammond reste Pourpre – quelle superbe ouverture LORDienne sur No Room For Love – le registre tourne autour du hard rock blues mélodique classieux entre AEROSMITH, CINDERELLA, FREE, et un zest de SURVIVOR et FOREIGNER. Pour cela, il s’entourera de fins limiers : Al PITRELLI (SAVATAGE, MEGADETH), Chris CAFFERY (SAVATAGE, John WEST, METALIUM) et pléthore d’invités dont Doogie WHITE venu faire quelques choeurs, Al GREENWOOD (FOREIGNER) et Jim PETERIK (SURVIVOR, PRIDE OF LIONS) à l’écriture. Les die-hard fans de la Mk II ont tendance à railler le chanteur de la Mk V. A croire qu’il les a pris au mot avec une voix éraillée qu’il porte depuis Slaves And Masters. Si il a perdu quelques aigüs, il a gagné en profondeur et en agressivité – c’est ce que l’on recherche souvent dans le hard rock – tout en puisant dans le blues, celui d’Otis REDDING ou de Joe COCKER. Il suffit d’écouter son cri écorché sur Sentimental pour comprendre que l’américain ne plaisante pas et qu’Alice […]
Glenn HUGHES The Way It Is
Après un Blues … hum … bluesy, un Feel, Stevie WONDERien et un Addiction très IOMMInesque, le fan que j’étais alors d’AOR (je le suis toujours mais moins exclusivement) espérait un retour à du HUGHES-THRALL, du DP et donc à du From Now On. En définitive, cet album m’apparaît être comme le plus swing, le plus jazzy, voire le plus world music (en toute relativité) que Monsieur HUGHES nous aura servi avec un tact qu’on ne peut refuser. Pour moi, l’invitation fut un camouflet. A l’écoute de ces premières notes, trop fermé d’esprit, j’aurais eu alors un rejet. Et pourtant … Ce The Way It Is est tout simplement devenu mon album préféré d’un chanteur à la palette de coloris trop complète et universelle, pour se contenter que du Pourpre… Mon préféré ? Oui et non car The Voice sait trop nous procurer d’émotions dans divers genres, qu’il m’est au final difficile de donner mon album favori. Peu importe, il faut savoir s’ouvrir pour apprécier ce qu’un artiste peut nous offrir. Alors mon attente et ma culture musicale n’étant pas encore prête, je partis faire un détour dans la salle de bain me passer un […]
BLACKMORE’s NIGHT Shadow Of The Moon
Grosse ”demi-surprise” quand en l’An 1997, Ritchie BLACKMORE lance cette nouvelle entité, sa troisième après DEEP PURPLE et RAINBOW. Celle-ci est axée cette fois, sur l’univers médiéval et donc une musique principalement folk. Le terrible Ritchie qui faisait exploser des ampli, met quasiment aux oubliettes sa Fender, pour se transformer en troubadour Richard, cœur de griffons. Coeur ? Oui parce que le chevalier propose sa muse à la place des grands chanteurs avec qui il a oeuvré jusque là. La douce Candice nous offrira une voix des plus … douces ! (merci mes vassaux, on m’applaudit bien fort!) … loin donc du côté hard-rock, blues & soul de ses prédécesseurs. Choix vocal un peu étonnant quand on connait la légende d’Excalibur (épée => rocher => rock ! Tu vois le truc ? Non ? Ben va voir un druide, il t’expliquera mais ne goûte pas à tout ce qu’il pourrait te proposer hein ?;) ) Demi-surprise ? Car on connaissait déjà sa passion pour la musique médiévale, déjà présente dans les partitions précédentes, que ce soit dans ses solos ou carrément dans des compositions ou reprises qui laissaient peu de place au doute quant à […]
David COVERDALE’s WHITESNAKE Restless Heart
L’un des meilleurs albums du SNAKE bluesy ! Un album dans la veine de Janis JOPLIN, il est pour moi l’album le plus roots de COVERDALE. Un COVERDALE qui retrouve sa voix de crooner et de blues rockeur, sans aucun plagiat vers Robert PLANT. En somme, retour au COVERDALE qu’on aime et du grand COVERDALE. 4 ans après le succès de COVERDALE-PAGE, mais après le clash de la tournée promotionnelle, le chanteur reforme son SERPENT BLANC pour une mini-tournée qui verra la sortie en bootleg, puis officiellement du Live In Russia 1994. Pendant cette période apocalyptique liée au Grunge, pragmatique, il constate que la scène classique des années 80 n’intéresse plus la nouvelle génération de fans. Aussi, il met en hibernation le serpent. Mais sachant qu’il peut compter sur une fan base fidèle qui espère un retour aux sources du blues, il reviendra proposer un album solo, ce Restless Heart écrit avec son acolyte du moment, un Adrien VANDENBERG revanchard. Malgré ce ”nouveau” concept musical et l’influence du boss, à l’instar du BLACK SABBATH Seventh Star, la maison de disque impose à la dernière minute que l’album sorte sous la jaquette WHITESNAKE et non du […]
Glenn HUGHES Addiction
Après Feel, un album soul funk qui perturbe sa fan-base Pourpre, le label tique un peu sur les ventes et demande à l’artiste de durcir le ton à nouveau. HUGHES va faire plus en sortant son album le plus sombre et heavy. Il va se replonger dans ses souvenirs les plus noirs, ceux de sa période drogue qui a failli lui coûter la vie et qui lui a pris 15 ans de sa jeunesse pendant laquelle il est tombé au fond des abîmes. Les paroles sont donc très personnelles et profondes d’autant que cette période a pris fin récemment. L’homme a donc envie de faire le deuil et se servir de cet album comme une dernière séance de thérapie, comme une confession, comme un avertissement aux plus jeunes et comme un pardon à lui-même et aux gens qu’il a pu blesser. Musicalement, on est même plus proche de l’esprit de BLACK SABBATH. D’ailleurs il ne manque que Tony IOMMI pour que ce disque soit davantage considéré ou qu’il atteigne une aura supplémentaire. Car The VOICE va se livrer complètement. Des paroles et des prestations vocales très prenantes voire déchirantes. Les poignantes ballades Talk About It, […]
RAINBOW Stranger In Us All
Après avoir quitté pour la seconde fois DEEP PURPLE en 1993, Ritchie BLACKMORE reforme son RAINBOW. Il aurait pu faire appel à nouveau à Ronnie JAMES DIO, lui aussi ”fraîchement” démissionnaire de BLACK SABBATH parti se réfugier dans une nouvelle carrière solo. Mais l’homme en noir, qui n’a plus l’envie de querelles d’égo, préférant plutôt que tout le monde suivent son égo à lui, préfère refaire appel dans un premier temps, à son autre ex-chanteur de RAINBOW et de … DEEP PURPLE, le docile Joe Lynn TURNER. Malheureusement pour ce dernier, lors des répétitions, le guitar-hero n’est plus satisfait de la voix de son ancien ”esclave”. C’est dommage car cette mue vocale est au contraire bénéfique. Sa voix devient plus rauque, donc plus rock dans un esprit à la Paul RODGERS ; un RODGERS que BLACKMORE voulait recruter en 1973, va comprendre Ian ! BLACKMORE préfère rester dans une veine plus lyrique, plus lisse, un peu à la DIO, ce qu’il trouvera auprès d’un chanteur quasi inconnu dénommé Doogie WHITE (LA PAZ, MIDNIGHT BLUE) et qui possède une autre qualité, celle de connaître beaucoup de chansons de terroir (qui a dit de chansons à boire?). […]
GLENN HUGHES Feel
Troisième album sous son nom depuis son grand retour, après un Blues (1992) fait sur commande pour le producteur, Mike VARNEY et un From Now On (1994) sonnant davantage Pourpre et qui aurait pu être une suite logique au Hughes-Thrall (1982), voire au Face The Thruth de John NORUM (1990) … et pour cause Pat THRALL y est crédité, on aurait pu s’attendre à un enchainement naturel vers ce classic rock classieux et un zest fm auréolé de mauve pour Feel. Perdu ! On retourne ici vers l’esprit de Play Me Out (1977) en plus calibré radio, mais toujours dans la soul et le funk. Bien que HUGHES nous ait vendu la présence ici aussi de son ancien acolyte d’ASIA si ces compo sonnent bien plus pour les radios, les arrangements eux sont loin du style fm de l’album culte Hughes-Thrall. Sur Redline, la patte de THRALL aurait pu faire illusion si l’arrangement choisi s’était tourné davantage vers le FM : Il restera orienté sur le seul funk. Glenn HUGHES réalise ici en quelque sorte l’album de ses rêves : celui de la carrière solo qu’il aurait aimé réellement emprunter au milieu des Georges MICKAEL, […]