Ce 31 août 1994 sortait ce qu’on appelle une tuerie avec ce live de The VOICE ! Lors d’une discussion précédente à ce sujet, l’ami Eric Penot ciblait sur sa page fb : ” Probable Top 10 de mes Live préférés. Et sinon, c’est le titre d’ouverture. Une puissance inégalée pour moi. Un truc de ouf, le clavier est magistral, le batteur est branché en triphasé…Le chant est irréel…Peut être la seule fois où l’on entend dans un Live le frontman demandant au public de se calmer…. Devant des Japonais de surcroît ! C’est culturellement intéressant. A jouer fort, moi je déchire les rideaux à chaque fois !” … A ce Maître Penot, je lui tins en réponse à peu près ce langage : ”Un des plus grand live de l’histoire qui n’a qu’un défaut, celui de ne pas porter le nom d’un groupe ! Amen ! ” … Franck And Furious Puis vint s’exprimer sur la page Facebook de l’article, d’autres renards alléchés et avisés flattant ainsi ce live : ”Dans mon top 5 des live du genre. GH stratosphérique et Europe moins Joey Tempest au top de leur forme ” Emmanuel Pitchelu ” […]
Catégorie : Chronique DPF 14membres
Chroniques des disques de la DEEP PURPLE FAMILY (news, chronique, report …) concernant ici les projets de ses 14 membres : Don Airey, Ritchie Blackmore, Tommy Bolin, David Coverdale, Rod Evans, Ian Gillan, Roger Glover, Glenn Hughes, Jon Lord, Steve Morse, Ian Paice, Joe Satriani, Nick Simper, Joe Lynn Turner, … Rainbow, Whitesnake, Blackmore’s Night, P.A.L, Sunstorm, … en rapport avec le livre Deep Purple La Maison des Légendes 396 pages A4 (essai biographique, chroniques, illustrations, lexiques, interviews, … )
Glenn HUGHES From Now On
Après deux participations de remises en confiance avec John NORUM pour les excellentissimes Face The Truth (1992) et l’album solo Blues (1992), Glenn HUGHES ressort de l’enfer en 1994 pour nous présenter son véritable renouveau depuis Play Me Out en 1977. Entre ces deux périodes, on dira que le temps pour lui est en quelque sorte parti en fumée (smoke) : deux allusions pour les néophytes, à sa carrière dans DEEP PURPLE et à la drogue, qui l’a fait errer pendant toute la décennie des années 80 et plus ; décennie traversée musicalement dans des projets dans lesquels sa participation sera hélas éphémère mais pas moins essentielle, que ce soit pour HUGHES-THRALL (Hard funk FM), PHENOMENA (AOR), BLACK SABBATH (Heavy mélodique) et à un degré moindre, Gary MOORE (Hard Rock classieux). Pour se redonner confiance, THE VOICE va délaisser sa basse pour se consacrer totalement à l’écriture et au chant. Imaginer un loup qui n’a pas mangé depuis plusieurs jours et qui de surcroit est blessé dans sa chair et son âme … inutile vous faire un dessin : le chant sera monstrueux ! Une habitude le concernant ! Ecoutez donc ses passages époustouflants sur Into The Void […]
COVERDALE & PAGE
Ce 15 mars 1993 (16 ou 27 selon les continents), sortira ce très bon album ”contre-nature” ! ”Contre-nature” ? oui et non ! Jimmy PAGE qui n’arrive plus à créer quelque chose de bon depuis la dissolution du DIRIGEABLE, et ce malgré une tentative mitigée, voire décevante avec Paul RODGERS (FREE, BAD COMPAGNY, QUEEN) et qui n’arrive plus à convaincre Robert PLANT de collaborer à nouveau, se voit proposer (ou demande ?) par le grand manitou de GEFFEN, John KALODNER, de composer avec David COVERDALE. Ce dernier, grand fan de LED ZEPPELIN, réalise son rêve de travailler avec un de ses idoles et ne l’oublions pas, un des plus grands guitaristes des 70’s. Si COVERDALE est un artiste au sens premier du terme, le côté business est loin de lui échapper. En 1993, le Grunge fait des ravages dans l’industrie du disque et WHITESNAKE en pâtit comme beaucoup de gloires de MTV. Alors, apposer la marque PAGE à sa carte de visite, après celle de BLACKMORE, ne se refuse doublement pas. L’album qui sonne … devinez … à la fois comme LED ZEPPELIN et WHITESNAKE, tient bien la route, comme le panneau routier en guise […]
GLENN HUGHES L.A. Blues Authority volume II
1992 sera l’année de la renaissance pour le bassiste-chanteur. 15 ans après son premier et dernier album solo Play Me Out et des participations dans divers projets de qualité et pas des moindres, mais hélas non abouties faute à Dame Cocaïne qui l’empoisonne depuis ses années Purplienne, l’heure a sonné, non pas de rejoindre Dame La Faux qui l’a pourtant invité plus d’une fois, mais de rejoindre le monde de la musique. Jugez plutôt des carrières gâchées dans HUGHES/THRALL, PHENOMENA, Gary MOORE, BLACK SABBATH,… Si certains ont su se prémunir de ces artifices dangereux, tous n’échappent pas à ces poisons : Tommy BOLIN y succombera, quand au mieux, cela aura nuit à la santé et aux relations des Toni IOMMI, OZZY, … la liste est longue. Heureusement, le point de non retour n’a pas été atteint et la vie nous a fait profiter de ce talent exceptionnel. En 1991, il sera invité à chanter un titre pour la compilation tribute L.A Blues Authority I. Séduit et sentant l’icône revigoré sainement, Mike VARNEY, lui propose d’enchainer un L.A Blues Authority II. Je ne sais si c’est le producteur ou le chanteur qui a proposé de faire […]
John NORUM Face The Truth avec Glenn HUGHES
Après son départ en plein triomphe d’EUROPE, le guitariste suédois n’a pas tardé avec un premier album solo sorti avec deux ex-MALMSTEEN, Goran EDMAN et Marcel JACOB et celui avec DOKKEN. Voulant échapper au gros cirque du business lié à l’album et son hit intergalactique The Final Countdown, sa motivation première fût de revenir à ses sources, celles de DEEP PURPLE, Mickael SCHENKER et THIN LIZZY. Et il va se faire plaisir avec Opium Trail, une excellente reprise addictive du dernier cité qu’il interprète aussi très bien vocalement, dans un ton très voisin à celui de Phil LYNOTT ou plutôt celui de John SYKES (ex T.L, WHITESNAKE). Exit aussi les claviers dominants : ça envoie direct dans du très bon hard rock ‘‘direct dans ta face’‘ avec le ravageur mais pas moins mélodique, Face The Truth. Quel solo ! Quel riff ! Quel titre ! … Riffs acérés et mélodies accrocheuses seront la formule gagnante tout du long de ce disque. L’instrumental Endica lorgne du côté de SCHENKER et rappelle ô combien John NORUM est un guitariste sous estimé. Il va le démontrer aussi sur un des joyaux de cet album, sur l’éblouissant Time Will […]
Ian GILLAN Toolbox
Sorti en août 1991 selon Wikipédia (jour non précisé), il sera pourtant mentionné sur le livret, une sortie en octobre !? Ben on en reparlera deux fois pour les vacanciers absents 😉 ! Pour mes oreilles, le plus heavy de ses albums solo ! Celui qui se rapproche le plus du Born Again de BLACK SABBATH. Etonnament, je trouve que le hurleur à la voix d’or abuse des aigus ici, rendant même linéaire l’ensemble, un comble. On dirait qu’il a une revanche à prendre ? Le mix de Born Again ? Une compétition avec DP ? Un coup de pied à cette époque FM ? C’est vrai que ce côté uppercut et ce rappel de qui est Dieu, a le mérite de remettre les choses au point, n’est-ce pas KING DIAMOND ? Mais si on passe de sacrés bons moments (Hang Me Out To Dry surtout sa version live, Toolbox, Dirty Dog et ses airs Sabbathien, sa version rapide Candy Horizon, Don’t Hold Me Back sur lequel on retrouve un peu de suavité, Picture Of Hell qui nous achève, Bed Of Nails qui rappelle l’époque 78-82, ou encore Dancing Nylon part1, …), on sort tout […]
Ian GILLAN Naked Thunder
En ce 16 juillet de 1990, était publié le réconfortant Naked Thunder. Adolescent, en 85-87, je découvrais DP avec Made In Japan et Burn ! A l’époque, on considérait les Live comme des Best Of et Burn était présenté comme le meilleur album hors Mk II ! Alors, je pensais, à tort, qu’en usant le MIJ et Burn sur ma platine, j’avais l’essentiel de DP. Faute de thunes et avide de découvertes musicales, j’investissais alors dans d’autres groupes, délaissant donc la discographie Pourpre. Puis en 90, en tombant sur les clips de No Good Luck, mais aussi de King Of Dreams, sorti la même année, je succombais aux charismes de la musique et des acteurs, que je découvrais au final pour la première fois en visuel ! Et oui, à l’époque avoir des images de concerts des groupes de Hard Rock à la télé française était une denrée rare et tout le monde n’avait pas de magnétoscopes pour les enregistrer quand la télé diffusait ces quelques clips fantômes dans la nuit ! Second coup de foudre donc ! Depuis ce jour, je ne pus me débarrasser de la Drogue Pourpre ! Intoxiqué à vie jusqu’à […]
JOURS DE TONNERRE (Days Of Thunder) BO David COVERDALE
A l’époque, il était très rare d’entendre du Hard Fm en France, ailleurs que chez son disquaire. Alors évidemment, quand un film US bien commercial vous balançait ça à travers les baffles de la salle de cinéma, vous faisiez des bonds partout sur ce fauteuil pourtant bien confortable. Vous n’aviez qu’une envie : que le projectionniste vous repasse en boucle cette BO pour profiter de la sono (de tonnerre) de la salle. D’autant que, quand vous habitiez dans une ville-campagne en Proviiiince, vous étiez quasiment sûr de ne pas voir le disque dans les bacs sauf miracle, le même type de miracle qu’a vécu le personnage du film dans sa voiture pendant la course. Il était aussi rare de voir inviter des artistes de Hard-Rock pour des BO. Heureusement, Sylvester STALLONE avait ouvert la voie avec ses ROCKY, dont le succès des hits lançait la règle tacite de la présence quasi obligatoire d’un titre AOR pour un film d’action US. Même les James BOND s’y sont mis quelques années plus tard : même si c’était avec des DURAN DURAN et des AHA, classés rock pop, cela restait du sacré bon rock fm. Il était encore […]
Yngwie MALMSTEEN Odyssey feat. Joe Lynn TURNER
En ce huitième jour d’avril, Dieu créa Odyssey et ne semble avoir publié aucun autre disque de la DPF, sauf omission de ma part. Et pour cause, YNGWIE est unique ! Faîtes place ! C’est donc ce seul album qu’on fêtera aujourd’hui, publié en 1988, du virtuose qui se déclare nettement influencé par le néo-classique de Ritchie BLACKMORE. Le suédois entame et clôt une collaboration (unique aussi, au sens propre et figuré) avec l’ex-chanteur de RAINBOW et futur de DP, Joe Lynn TURNER. Ce disque qui sera la meilleure vente de MALMSTEEN, mais pas le meilleur album aux oreilles de son auteur, bénéficie aussi du jeu du bassiste Bob DAISLEY, ex-Rainbow aussi, et du claviériste Jens JOHANSSON, futur RAINBOW ! tu suis ? sinon pour 42 dragons, tu peux acheter un livre qui t’explique tout ! … à la batterie, le frangin du claviériste … En attendant, difficile de ne pas s’électriser la couenne sur les brûlots que sont Rising Force, Faster than the Speed of Light, les instrumentaux, ou même le titre FM par excellence, Heaven Tonight tout comme Déjà Vu, le très mélodieux Crystal Ball sur lequel TURNER démontre encore ici à quel […]
WHITESNAKE 1987
Après 5 ans de boogie blues, 6 albums et un virage heavy opéré pour Slide It In (cf chronique 35ans), le cap sera désormais maintenu dans cette nouvelle direction musicale, puis accentué aussi vers les côtes américaines, plus glamour que les territoires pour champ de coton, dont rappelons-le, est principalement issu le blues ; un blues quasiment enterré pour ce huitième album. Ayant eu du mal à maintenir les salaires à plein temps l’obligeant même à rompre certains contrats, COVERDALE semble jouer le tout pour le tout en voulant séduire le marché US. Le manageur John KALODNER le convainc même de réenregistrer deux anciens titres déjà publiés, croyant en leur potentiel pour les ondes radio US : en version plus heavy pour le premier Crying In The Rain avec son solo dantesque et pour le second, Here I Go Again, une version plus fm sur laquelle les claviers envoient dans la tombe l’orgue hammond de Jon LORD. Ce titre sera vraisemblablement le seul single de l’histoire à bénéficier de deux clips promotionnels : fallait oser … et avoir du nez ! Chapeau à KALODNER. Car les relations en interne se tendront quand le chanteur devra […]