WINGER Seven

Nous ne sommes qu’au mois de mai mais il va être difficile de détrôner de la première place de mes albums de l’année ce winner là. Voilà ! c’est dit! WINGER existe depuis 1987. A l’époque, les réseaux sociaux et leurs bashers n’existaient pas, ou du moins n’avaient pas la place qu’ils ont aujourd’hui. Mais médire sur quelqu’un est un réflexe qui existe depuis le temps des sorcières, par ceux qui ont un avis sur tout, en ne sachant rien sur rien et qui ont souvent des ”cadavres” à cacher. WINGER fut railler en étant pris pour le groupe tête de turc-gondole des groupes de Glam (qu’il n’était pas vraiment), notamment par certains groupes de Thrash-Speed Metal. La campagne de dénigrement s’étala jusque dans la série à gros succès, spécialiste de l’humour sarcastique, Beavis ans Butt-head, et ce avec la complicité de METALLICA. Il est donc assez cocasse de constater que les deux albums des deux formations sortent quasiment en même temps.   Car quand on connaît le bagage musical de Kip WINGER et surtout quand on l’écoute, il paraissait pourtant évident que moquer sa formation, était une grossière erreur. Déjà sa voix n’a rien […]

BLUE MURDER s/t (John SYKES)

Grandiose ! Il n’était pas loin que John SYKES n’invente le heavy metal fm prog !? Peu importe le terme, celui de ”classieux” n’a jamais autant bien défini un album comme l’évoquent sa pochette, le logo et même le nom du groupe. Remboninons le temps ! Viré après l’enregistrement du multi-platine 1987 alors que co-auteur, il paraissait inenvisageable pour John KALODNER, ex-Atlantic, de laisser en plan ce jeune guitar-hero fougueux ayant déjà illuminé TYGER OF PANG TANG, THIN LIZZY et en dernier lieu, WHITESNAKE. Celui qui a donc suivi les ASIA, WHITE ZOMBIE, MADNESS, XTC, NELSON, AEROSMITH, etc …, fera signer sur le jeune et ambitieux label, Virgin, celui qui sera probablement un des derniers guitar-hero Rock Star comme les années 80 en enfantaient, et assurément un nouveau sex-symbol du niveau des Jon BON JOVI, David Lee ROTH et un certain David COVERDALE. SYKES ayant en travers de la gorge son éviction, voyant ses successeurs s’accaparer son travail en posant en couverture de magazines à sa place, fort du tsunami de 1987 et quelque peu revanchard, il bénéficiera d’un soutien financier pour recruter Cozy POWELL, Tony FRANKLIN et pour le chant, le talentueux Ray GILLEN (BADLANDS, […]

The DEAD DAISIES (JUDAS PRIEST) – Vienne chapitre 3 part 1 – 26 juillet 2022

Préambule perso (un peu long mais t’as que ça à faire sur la plage ! Si t’es pressé, va direct au paragraphe ”concerts”) Je n’avais jamais vu JUDAS PRIEST lorsque j’ai lu l’annonce de cette date dans Rock Hard Mag presqu’un an avant son échéance. Evidemment, à la seconde précédente, c’était surtout de voir Glenn HUGHES avec The DEAD DAISIES qui m’asticotait. L’affiche se greffait donc dans mon subconscient d’autant que Vienne et la région sont superbes. J’envisageais donc de me farcir les 7h de route aller. Puis le HELLFEST annonça son affiche définitive et surtout, je réussis à attraper au vol les fameux sésames (report du HF à lire bientôt) incluant ces mêmes Judas et Daisies qui me fit du coup, remettre en question ma venue sur Vienne. Sauf que l’ambiance festival et les temps de jeu ne sont pas les mêmes. D’ailleurs, j’enrageais (oui parce que le metalleux enrage, il ne s’agace pas) de voir les seules 40 mn irrespectueuses pour le légendaire Glenn HUGHES, qui n’avait déjà pas eu droit à mieux lors de sa venue précédente en solo, d’autant plus quand on voit certains groupes à la qualité discutable (heu pardon rageante) […]

Reb BEACH A View From Inside

Reb BEACH rayonne ! C’est un peu normal vous me direz quand on porte un tel nom haha ! … au sens non argotique du terme évidemment. Si on place au dessus le trio MALMSTEEN-SATRIANI-VAI, de la génération des guitares virtuoses sortis dans les années 80 (Nuno BETTENCOURT, Marty FRIEDMAN, Richie KOTZEN, Tony McALPINE, Vinnie MOORE, …), Reb BEACH n’était pas forcément le plus mis en avant. Epanoui dans l’excellent WINGER, faisant quelques piges avec des Alice COOPER, DOKKEN, NIGHTRANGER … ou même les BEE GEES et pléthores de grands noms, il s’installera tranquillement dans WHITESNAKE depuis 2002, ce qui fait de lui, le guitariste ayant eu le plus d’ancienneté dans la bande à COVERDALE. Restreint dans un premier temps au cadre du Serpent et dans l’ombre d’un Doug ALDRICH qu’avait nommé capitaine des musiciens Monsieur Dave, il prendra le capitanat au départ du blond guitariste en 2014. Avec son remplaçant, Joel HOEKSTRA, on le vit proposer des arrangements et des solos enfin plus aventureux pour le Purple Album, et à un divers degré sur Flesh & Blood. Avec le BLACK SWAN de cette année, clairement tel un phénix, il irradie ! 19 ans après son second album […]

ALCATRAZZ Born Innocent

34 ans qu’ils étaient emprisonnés et les revoilà qu’ils se font enfin la malle à nouveau après leur dernier méfait datant donc de 1986 et “Dangerous Games”. Quand on porte un tel nom, on peut se douter qu’un brin de folie va habiter cet album. La question sera d’identifier de quelle cellule, cette folie va s’exprimer ou si c’est la prison entière qui va s’embraser dans la démence. Quand en sus, on sait que ce lieu a retenu deux furieux comme Yngwie MALMSTEEN et Steve VAI, il apparaît évident que leur successeur ne peut qu’être un serial killer de la guitare ! Si Steve VAI vient prêter un coup de main à la composition de cette nouvelle évasion, Joe STUMP, professeur adjoint de guitare Berklee College Of Music basé à Boston et aussi imprésario, n’a point vraiment besoin de partenaires pour faire tout exploser. Les riffs et les solos sont démentiels à l’instar de ce lieu maudit. MALMSTEEN absent donc ? Pas de panique, STUMP, accompagné de démoniaques compagnons de cellules, tels que Chris IMPELLITTERI, Bob KULICK, Dario MOLLO, Jeff WALTER, ou la révélation japonaise, Nozomu WAKAI, rien que ça, se chargent de tout avec […]

VANDENBERG 2020

Adrian VANDENBERG, l’ancien guitariste de WHITESNAKE est de retour sous son nom, accompagné du chanteur actuel de RAINBOW, Ronnie ROMERO. Après presque trois décennies de silence, j’avoue avoir été sceptique par ce retour sous son propre nom. Ses disques des années 80 ne m’avaient pas laissé un souvenir impérissable et son récent projet MOONKING m’avait peu emballé dans ce Classic Rock Blues, probablement ombragé par une concurrence féroce face aux BCC, THUNDER ou autres INGLORIOUS. Pourtant j’avais adoré son jeu hyper bluesy et plein de feeling sur le Restless Heart de David COVERDALE. Mais quand un ex-WHITESNAKE s’associe avec un RAINBOW-man, l’effet marketing fonctionne (oui, je suis faible). Et on finit par y tendre une oreille, puis deux. Ma première oreille me tint alors à peu près ce langage : ”1er écoute : mouais pas mal ! 2d écoute : ha oui pas mal du tout ! 3e : plutôt bien même miam 4e : … à suivre …” Je tendis donc la seconde ! Et ma foi, cet album s’avère être au final une très bonne surprise. Certes, on œuvre en terrain connu, très connu même, celui du WHITESNAKE de 1987, du RAINBOW de DIO […]

BLACK SWAN Shake The World avec Reb BEACH

Quand on voit la réunion de tels artistes autour de FRONTIERS, on est à la fois rassuré mais aussi à la fois blasé. En effet, avec un tel pedigree, il est rare qu’on soit déçu d’un projet du label italien quand il forme un supergroupe. Mais l’envers de la médaille, c’est qu’on est rarement en face d’un réel projet artistique qui nous fait voler sur une longue durée. Au diable les visions à long termes et autres apriori, la bonne nouvelle, c’est qu’en ce moment, Robin Mc AULEY (MSG) et Reb BEACH (WINGER) semblent totalement épanouis. Cela s’est vérifié récemment avec le dernier Mickaêl SCHENKER FEST pour le chanteur et avec le Flesh & Blood de WHITESNAKE pour le guitariste. On ne présente plus leur longue carrière. Alors si en plus, vous leur adjoinez les très fiables Jeff PILSON (DOKKEN) et Matt STARR (Mr BIG, BURNING RAIN, Joe Lynn TURNER, …), on se dit que ce cygne-là peut voler haut et longtemps. Autant le dire de suite, cet album fera honneur à ce sublime cygne peint par le français Stan W. DECKER. Si les cygnes flottent, nos quatre voltigeurs ici en sont dignes et marchent […]

Mickael SCHENKER FEST Révélation

Ok, je suis en retard pour cette chronique mais vous allez vous en relever ! 🙂 Il m’a fallu du temps pour avoir la révélation et comprendre que ces mecs là n’ont plus rien a prouver. Et comme la pochette l’indique, ils continuent à se faire plaisir (mouhahaha cette blague…) Il est vrai qu’à une certaine époque où le jeune Mickaël connaissait de sérieux problèmes, les milieux autorisés semblaient dire que ce n’était pas toujours la grande entente avec ses chanteurs … Mais le temps a fait son oeuvre, apaiser les égos et régler l’importance qu’on donne aux insatisfactions plus ou moins mineures, souvent faîtes de mal-être personnel, plus que le fait de l’autre. Donc je reprends et ressuscite une meilleure intro : Comme la pochette l’indique, ils continuent à défendre la cause, avec vigueur et sans se prendre la tête, celle du bon hard rock fédérateur ! … On ressentait déjà la sérénité et la bonne humeur au moment de la Résurrection. Sur ces retrouvailles, se révèle davantage l’inspiration. Comme si sur le premier opus, on se contentait juste d’être heureux de se retrouver et d’en communiquer l’enthousiasme, tout en laissant faire les choses […]

Mickael SCHENKER FEST Resurrection

Mickael SCHENKER est heureux ! Cela se voit et cela s’entend ! Heureux ! Alors pour jouir de cet état, le musicien invite à sa table ses anciens chanteurs pour une fête à la bonne humeur communicative. Si communicative, qu’aux premières écoutes, on a tendance à se demander si les titres sont si bons que ça, ou si c’est l’illusion de l’euphorie de ses retrouvailles ? Il faudra donc que je tue mes premières impressions survoltées, pour prendre du recul et ressusciter un avis le plus objectif possible. Exercice ô combien difficile quand on est fan des 4 chanteurs dont 2 ex-chanteurs de RAINBOW et de celui qui aurait pu remplacer Ritchie BLACKMORE. Alors soyons clair, cet album n’est pas le plus hard du Schenk’, mais ce n’est pas du glam non plus. Faut pas pousser ! Et s’il est vrai qu’il y a quelques 2-3 titres dispensables, ils maintiennent toutefois cet enthousiasme agréable, et ça fait du bien ! D’autant que Messin’around nous rappelle un AC/DC qu’on n’entend plus depuis longtemps nous jouer ce genre de rock’n roll brut. Il est vrai aussi que le guitariste laisse toute la place à ses chanteurs, qui […]

RONDINELLI Our Cross Our Sins

Chronique par Phil Lizzy Très bon, cet album de RONDINELLI, paru en 2002, album qui certes ne suinte pas par son originalité mais on passe un bon moment à l’écoute de ce 2ème opus de l’ex-batteur de RAINBOW et de BLACK SABBATH. Entouré comme il se doit par un casting de luxe : Tony MARTIN au chant, Neil MURRAY à la basse, Bobby RONDINELLI à la batterie et son frère Teddy (bon jeu, je trouve), le groupe distille un hard rock de qualité, sans prétention certes mais agréable. Bonne écoute à ceux qui poseront une oreille dessus. Péchés Naughty Dragon (T. Rondinelli, B. Ronidinelli, Feldman) Dawn (T. Rondinelli, B. Ronidinelli, Feldman, R. Rondinelli) It’s A Lie (T. Rondinelli, B. Ronidinelli, Feldman) The Meaning Of Evil (T. Rondinelli, B. Ronidinelli) Midnight Hour (T. Rondinelli, B. Ronidinelli) Find The One (T. Rondinelli, B. Ronidinelli) Bulls Eye (T. Rondinelli, B. Ronidinelli) Time (T. Rondinelli, B. Ronidinelli, Feldman) Our Cross – Our Sins (T. Rondinelli, B. Ronidinelli) Version Japonaise The Meaning of Evil It’s a Lie Midnight Hour Naughty Dragon Dawn Find the One Bulls Eye Time Ride on Fire [bonus] Our Cross – Our Sins Passeurs Tony Martin […]