Joe Lynn TURNER Holy Man

Rappelez-vous ! D’après de célèbres voyants, l’An 2000 devait être Apocalypse. Les informaticiens craignaient que les logiciels à cause d’une date à deux chiffres, se remettent au zéro et génèrent des pannes désastreuses. C’est probablement dans cet état d’esprit que Joe Lynn TURNER sortira ce Holy Man, un album-prière à en croire sa pochette !? un album assez bluesy !

Bluesy ? Oui mais bien Rock et Hard ! Ça prêche avec crainte mais avec vigueur ! Car même si le titre éponyme fait appel à des choeurs féminins limite Gospel, déjà présents sur le très recommandé Nothing’s Changed, on reste dans l’explication de textes façon Don Camillo opposé au maire communiste. L’ambiance est bluesy mais ferme. TURNER s’égosille comme jamais dans le ton rocailleux. On est loin de sa voix lisse de l’époque FANDANGO ou même RAINBOW.

TURNER veut aller expier ses pêchers du côté des Paul RODGERS, Otis REDDING ou même d’un Bon SCOTT et bien lui en a pris, comme si il voulait faire pénitence de ses orientations FM, inexistantes ici. Toutefois, il nous a dégoté un enfant de choeur au style très BLACKMORien qui nous maintient dans un environnement connu et apprécié. La ballade Anything est dans la veine de Street Of Dreams en moins mélodique. Ce japonais Akira KAJIYAMA délivre des merveilles de solos Stratocasterphériques à tiroirs (No Salvation, Midnight In Tokyo, Closer, Too Blue To Sing The Blues, …) . Un certain bluesman du nom de Joe BONAMASSA est invité aussi. Même l’orgue Hammond, encore bien présent sur l’album précédent Hurry Up And Wait et garant d’une couleur Pourpre, est absent. C’est dire le ton donné dans cette bible.

Qui a dit que TURNER ne prenait pas de risques ? Bon ok, il ne s’est pas mis au rock prog ou au métal industriel non plus, faut pas exagéré … Mais il a le mérite de ne pas rester figé et peut-être même d’être à l’écoute de ses détracteurs qui lui reprochaient une voix trop FM. En 2000, ils n’étaient pas nombreux les disques de ce genre-là dans les bacs.

Sorti dans la même période que ses deux albums de reprises très axés 70’s, Undercover 1 & 2, TURNER est resté dans la continuité de ce Classic Rock des groupes qu’il y reprend (BAD COMPANY, CREEDENCE CLEARWATER REVIVAL, STEPPENWOLF, …). Si vous n’aimez pas l’AOR qu’il délivre plus habituellement, cet excellent album de Hard Rock Bluesy est pour vous et surprendra vos apriori !

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Prières

01.- No Salvation

02.- Holy Man

03.- Anything

04.- Honest Crime

05.- Wolves At The Door

06.- Angel

07.- Something New

08.- Freedom Wings

09.- Love Is Blind

10.- Midnight In Tokyo

11.- Babylon

12.- Closer

13.- Too Blue To Sing The Blues

La bande à Joe

Joe Lynn Turner  Chants, choeurs 2,7,8,9,12

Akira Kajiyama  Guitare  1,2,3,10,11,12,13

Eric Czar  Basse  1,2,3,10,11,12,13

Greg Smith  Basse  4,5,6,7,8,9

Kenny Kramme  Batterie

Paul Morris  Claviers

Guitaristes invités

Joe Bonamassa  4,5,6

Karl Cochran   7,9

Al Pitrelli  solo final 13, guitares additionnelles 6

Andy Timmons  4,7

Alan Schwartz  solo final 6,9

Tom Teeley  8, choeurs 2,7,9

Choeurs

Nancy Bender  2,7,9,12

Tabitha Fair  2,7,9,12

Benny Harrison  8

Eric Miranda  8

Label   MTM  // Amazon CD / LP

Production  Bob Held & Joe Lynn Turner

Sortie  24(?) juillet 2000

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