Qui dit démos, dit souvent mixage du son et/ou compositions non finalisés, ou compos considérées comme ne collant pas à l’ambiance et/ou au niveau d’un album précédent. Ici, le son de clavier n’est pas le même donc on peut supposer que Peter SCHLESS n’est pas encore intervenu à ce stade-là, ni probablement le producteur réputé Andy JOHNS !? Les écueils étant donc nombreux pour en faire une analyse, je vous laisse donc le soin de juger par vous-mêmes. Vous pourrez toutefois comparer la démo Always avec ce qu’elle est devenue sur sa version officielle, figurant sur l’album From Now On Pour la promotion du disque, une courte tournée aurai lieu aux USA en première partie de SANTANA. Se mêlera au duo Tommy ALDRIGE à la batterie et Jesse HARMS au claviers. En 1987, on leur proposera d’enregistrer un titre City Of Crime, pour le film-comédie Dragnet avec Tom HANKS et Dan AYKROYD. La chanson sera diffusée en boucle sur MTV avec comme fond visuel l’extrait de film avec les acteurs qui rappent et HUGHES qui assurent le refrain accompagné par un bon riff de THRALL. On pourra aussi les apercevoir un court instant dans ce […]
Catégorie : Glenn Hughes
Informations sur DEEP PURPLE FAMILY (news, chronique, report …) et ici un des ses 14 membres : Glenn Hughes et ses divers projets et collaborations : Tommy Bolin, Hughes/Thrall, Gary Moore, Phenomena, Black Sabbath, John Norum, Brazen Abbot, Kotsev’s Nostradamus, Aïna, H.T.P, Black Country Communion, The Dead Daisies, Joe Satriani, John Sykes, Steve Vai, Doug Aldrich, Roger Glover… en rapport avec le livre Deep Purple La Maison des Légendes 396 pages A4 (essai biographique, chroniques, illustrations, lexiques, interviews, … )
HUGHES THRALL
“5 ans plutôt”, je me demandais si Glenn HUGHES n’avait pas inventé le Funk-Prog avec son premier album solo Play Me Out !? Je me demande ici, s’il n’a pas inventé aussi le Funk-Hard-FM !? … Inventer ou pas, le débat reste ouvert. Il a assurément poussé les curseurs comme peu l’ont fait. En s’alliant avec l’acolyte de Pat TRAVERS, à première vue, l’ex-chanteur de TRAPEZE, pensait probablement s’assurer de produire un album qui aurait une bonne base de Rock Blues funky, modernisée si on écoute la carrière ”solo” de Pat THRALL ; Ecoutez Automatic Man et vous comprendrez ce qui va suivre ! Cette modernité assez progressive et qui rejoint totalement le délire de Play Me Out en nettement plus Rock Hard, va donner un mix exceptionnel avec le bassiste. Le choix de s’associer avec Pat THRALL paraît donc cohérent si on veut rester dans l’esprit “funky-évolutionnaire” de l’album précédent. Mais un ingrédient va s’inviter dans cette mouture apportée par le guitariste américain. On ne sait pas si cette patte est du à l’ambiance West Coast américaine qui règne alors autour de 1982, avec les cartons dans les charts des TOTO, BOSTON, JOURNEY et […]
Glenn HUGHES Play Me Out
Actualisons le bidule ! Du plus jeune au plus vieux, cet album pourrait être un de ceux de Justin TIMBERLAKE, JAMIROQUAI, Georges MICKAEL ou Stevie WONDER. Profitant d’une ”pause” du Pourpre, Glenn HUGHES réalise son rêve d’une carrière solo qu’il aurait aimé avoir s’il ne s’était pas englué dans les substances maléfiques, à savoir oeuvrer dans la soul funk ! C’est simple : on ôte tout ce qui sonne rock ici ! Exit les guitares de TRAPEZE et place aux cuivres et choeurs féminins pour baigner dans l’esprit Motown, voire Stax avec un zest de modernité de l’époque. De plus, le chanteur va se laisser à quelques imitations vocales de son idole qu’est le chanteur black aveugle. Quelque part, c’est bien dommage tant il est meilleur vocaliste. Heureusement, ces intonations nasillardes empruntées ne seront qu’épisodiques et sa suavité prend souvent le dessus. Alors ici, les fans de la Mark II qui ont pointé du doigt le chanteur bassiste comme principal coupable d’avoir dénaturé le son de DEEP PURPLE avec Stormbringer et même la mort du groupe, qui à cette époque n’était pas officialisée, vont profiter de ce disque extra-terrestre, pour définitivement le juger hérétique à la […]
Tommy BOLIN Teaser
Après Come Taste The Band, le premier disque que je me suis acheté de BOLIN, poussé par les chroniques d’alors, fût Private Eyes. J’avais trouvé cela moyen sans plus. En fait, ce n’était pas ce que je voulais écouter à l’époque de mon adolescence pendant laquelle mes oreilles se cherchaient, se formaient. Ce que je voulais, c’était du bon hard rock que je venais de découvrir, du FM si possible, des mélodies plus directes, que l’on qualifierait aujourd’hui de plus ”évidentes”, avec des chanteurs à voix puissantes. Aussi, cette musique trop ”jazzy” pour moi, ne me parlait pas (encore). Et puis Ian GILLAN et le duo Glenn HUGHES-David COVERDALE représentait (et représente toujours) à mes oreilles, l’ultime qualité. Alors, cette voix fine de BOLIN me semblait comme un léger sifflement de vent qui ne pouvait attirer mon attention plus que le temps nécessaire pour fermer la fenêtre. Ce fut le cas aussi pour THIN LIZZY et la voix de Phil LYNOTT. Je ne détestais pas mais ce n’était pas ma came. Moi dans les années 80, je voulais du gros son, du flashy ! Pas jusqu’à aller vers le glam rock à paillette mais les […]
Roger GLOVER The Butterfly Ball
Satanée d’antenne télé mal réglée !! Ce 18 novembre 1974, une certaine grenouille, accompagnée de papillons et autres compagnons des bois, envahissaient nos écrans télé, pour nous faire patienter des interruptions de diffusions télévisuelles d’une des deux seules chaînes qui existaient alors : Antenne 2. Et oui, à l’époque, n’existaient pas les satellites, ni les multiples chaînes et les antennes sur le toit n’étaient pas encore généralisées : on réglait donc l’image en pivotant n’importe comment l’antenne apposée sur le téléviseur. Alors les soucis techniques de diffusions des émissions et films n’étaient pas rares. Voilà ce que le public français se souvient de ce dessin animée et sa célèbre bande-son chantée par Ronnie James DIO ! Ronnie qui ? Vous répondra le français lambda ! Peu importe, le fan Pourpre sait que Roger GLOVER est le compositeur de cette bande originale de dessin animée qu’on lui a commandée de composer. Si la chanson phare Love Is All est celle qui symbolise ce Butterfly Ball et celle que la grande majorité des gens ont retenue, c’est vite oublier les pépites chantées par Glenn HUGHES, puis David COVERDALE que sont Get Reading et Behind The Smile, qui […]
Jon LORD Windows avec David Coverdale et Glenn Hughes
Autant être honnête, ma faible culture en musique classique ne m’invite pas à vous proposer une chronique. Il en sera de même pour les autres projets de ce type de Jon LORD. Si l’un.e d’entre vous se sent l’envie de les chroniquer et nous initier au classique, vos écrits sont les bienvenus. Par contre si j’évoque ce live enregistré le 1er juin 1974, c’est principalement pour la présence de HUGHES et COVERDALE, et aussi du futur partenaire de PAICE et LORD, Tony ASHTON. Ce dernier viendra former le A de P.A.L pour un unique album qui révèlera l’imposture de ce duo pourpre vis a vis du disque Stormbringer et donc ”innocentant” Glenn HUGHES. J’en parle aussi dans le livre. J’avoue aussi que je n’ai pas l’album et que je l’ai peu écouté sur le net. Je vous joins juste ici les deux extraits vidéo dans lequel le trio de chanteur est à l’oeuvre. On peut s’imprégner de l’excellence vocale des remplaçants de GILLAN et GLOVER, chacun dans son registre si particulier et si complémentaire. Si COVERDALE est exquis, la finesse de HUGHES et sa mélodie vocale sont remarquables. Enjoy ! PS : Il est dommage […]
TRAPEZE You Are The Music We’re Just The Band
Alors que le second album, Medusa, restait encore dans un registre classic rock bluesy et qui déjà portait le registre des FREE, en le portant encore plus haut, cette fois l’influence funk se fera ici plus présente. Le terme ”novateur” ne sera pas appuyé faute d’études précises de ma part sur l’histoire de la musique mais on ne doit pas être loin d’une forme de création. L’opener Keepin’ Time ne fait pas dans la demi-mesure si j’ose dire pour du funk, mais le rythme est donné. Mais pour ne point déconcerté les rockeurs puristes, la slide et le ton plus hard viendront rappeler les racines du blues britannique qui sonne déjà comme un air d’Amérique. (LYNYRD SKYNYRD sortira son premier album l’année suivante). Way Back To The Bone enfonce le clou avec son rythme répétitif à la Sex Machine, rehaussé d’un final plus explosif. Feelin’ So Much Better avec son refrain accrocheur auréolé d’un piano, aurait du faire la pige aux hits des BEACH BOYS et autres EAGLES. Loser, tout comme d’autres chansons, envoie le message suivant à la planète : Glenn HUGHES n’a pas besoin de choristes : il se charge de tout. Tantôt […]
TRAPEZE Medusa (Glenn HUGHES)
En 1970, la scène anglaise bouillonne ! Entre la pop psychédélique, le blues rock, un début de hard rock naissant (In Rock vient de sortir), si tout le monde s’inspire de tout le monde, l’univers de la musique reste à explorer. Dès lors, chacun essaie d’apporter sa ”touch”. Alors, ceux qui ne connaissent pas TRAPEZE mais Glenn HUGHES au sein de DEEP PURPLE, vont peut-être penser qu’il s’agit ici de funk pop à la Stevie WONDER et autres formations de la MOTOWN et STAX … Perdu !! Si quelques touches funky émergent, on navigue ici sur un océan de rock blues puissant et puisant chez les CREAM, FREE et HENDRIX. Un océan balançant ici un tsunami, par un hard blues naissant qui s’affirme, grâce un jeune chanteur qui élève déjà le niveau mais aussi, par une créativité débordante d’un Mel GALLEY, inspiré comme jamais. Je ne serai pas surpris que les petits jeunes de LYNYRD SKYNYRD aient posé plus qu’un oeil sur cette méduse hypnotiseuse. On parle peu de TRAPEZE car il a eu une carrière écourtée (3 ans – 3 albums) suite au départ de qui vous savez chez qui vous savez. Et puis […]
TRAPEZE Trapeze avec Glenn Hughes
Le premier TRAPEZE (1970), qui avant de devenir un trio sous-estimé de funk soul blues rock autour de Glenn Hughes, Mel Galley (Whitesnake) et Dave Holland (Judas Priest), s’est lancé à 5 dans un pop rock psychédélique Beatlesien très marqué année 60. N’étant pas fan de cette décennie-là, je vous laisse apprécier. Pour ma part, il semble que cela n’intéressera que les nostalgiques et les curieux de découvrir la voix juvénile de celui qui n’est pas encore The Voice of Rock, mais qui laisse entrevoir un joli timbre et un début de technique de respiration déjà peu commun. Attention, il ne chante pas sur tout l’album et y partage donc (déjà) le chant. Musicalement, il n’y a rien à retenir, si ce n’est la jolie pochette. Pour collectionneur, ce qui ne sera pas le cas des deux suivants car musicalement différents et … indispensables ! … Venez le commenter sur facebook