David COVERDALE White Snake

Après le split de DEEP PURPLE, David COVERDALE se lance logiquement en solo. En effet, déjà à l’époque de la Mark III, il déclarait vouloir sortir des singles 45 tours sous son nom. Aussi c’est sans surprise que sort ce premier disque. Le chanteur de la Mark IV cherche une certaine reconnaissance en dehors de la formation qui l’a rendu célèbre, il composera ici seul 5 des 9 titres. Mais s’il reconnaît que ce premier jet est un projet assez ”timide”, il ne part pas tout de même seul dans cette nouvelle aventure. Il s’entoure de Micky MOODY qui a déjà une expérience discographique, de musicien de studio et de compositeur et dont le premier groupe de jeunesse était composé d’un certain Paul RODGERS encore inconnu. Autant dire, que MOODY est alors un des référents sur la place. Aux baguettes, il enrôlera Simon PHILIPS dont le premier contrat lui fut proposé à l’âge de 12ans. Là aussi, le Cov’ sait que ça va rouler vite, bien et frapper fort. Pour entourer ce beau monde et caler cette première, rien de mieux que de faire appel pour la production à quelqu’un qu’il connaît bien et qui […]

Ian GILLAN BAND Child In Time

En juillet 1976 sort le premier album solo du chanteur, trois ans après son départ de DP. Pendant cet interlude, … ”… Ian Gillan se lance dans diverses aventures commerciales qui échouent toutes. Au bord de la banqueroute, il se voit conseiller de revenir à la musique, ce qu’il fait en 1975 en recrutant le guitariste Ray Fenwick, le bassiste John Gustafson, le claviériste Mike Moran et le batteur Mark Nauseef (ex-Elf). Son nouveau groupe, alors appelé « Shand Grenade », fait ses débuts sur la scène du Royal Albert Hall le 16 octobre, à l’occasion du concert The Butterfly Ball. Rebaptisé « Ian Gillan Band », le groupe donne des concerts en Europe et aux États-Unis au printemps 1976 et enregistre son premier album, Child in Time, avec l’aide de Roger Glover, un autre ex-Purple.” Précisions de Christian Albinovanus du Funky Junction Forum Pour les fans, la surprise musicale va piquer sévère tant ici on expérimente dans le jazz fusion psyché ! On comprend mieux pourquoi Gillan se lassait de DP et cherchait à innover encore. Pour un premier jet, ça part dans tous les sens, et si vous voulez emprunter ce manège-là, mieux […]

RAINBOW Rising

16 mai 2010 Décès de Ronnie James DIO L’initiateur du signe des horns \m/, signe de bienveillance, Ronnie James Dio partait attraper et chevaucher l’arc-en-ciel dans l’obscurité froide, en nous laissant en souvenir sa voix d’or. Beau cadeau ! Il nous restera à jamais sa Lueur Dans Le Noir ! Repose en paix … 16 mai 1976 RAINBOW Rising Ce même jour, le lutin à la voix de géant céleste voyait dans les bacs cet album à la sublime pochette contenant l’épique et magistral Stargazer ! Il est clair que Ronnie repose au milieu des étoiles. Après toutes ces décennies, cette pochette me fascinera toujours autant … Et que dire de cet hymne épique qu’est Stargazer ? Un bijou oriental, un chef d’œuvre musical ! … Ritchie BLACKMORE et Ronnie James DIO propulsés par de nouveaux musiciens dont un Cozy POWELL en feu et les solides Jimmy BAIN et Tony CAREY, ont atteint là leur summum, et on peut dire LE summum. On pourrait écrire une chronique rien que ce monument tant on est capturé du début à la fin. Qui n’a pas frissonné sur ce classique ? Quelle intensité ! Déjà surnaturel, l’incroyable est […]

Tommy BOLIN Teaser

Après Come Taste The Band, le premier disque que je me suis acheté de BOLIN, poussé par les chroniques d’alors, fût Private Eyes. J’avais trouvé cela moyen sans plus. En fait, ce n’était pas ce que je voulais écouter à l’époque de mon adolescence pendant laquelle mes oreilles se cherchaient, se formaient. Ce que je voulais, c’était du bon hard rock que je venais de découvrir, du FM si possible, des mélodies plus directes, que l’on qualifierait aujourd’hui de plus ”évidentes”, avec des chanteurs à voix puissantes. Aussi, cette musique trop ”jazzy” pour moi, ne me parlait pas (encore). Et puis Ian GILLAN et le duo Glenn HUGHES-David COVERDALE représentait (et représente toujours) à mes oreilles, l’ultime qualité. Alors, cette voix fine de BOLIN me semblait comme un léger sifflement de vent qui ne pouvait attirer mon attention plus que le temps nécessaire pour fermer la fenêtre. Ce fut le cas aussi pour THIN LIZZY et la voix de Phil LYNOTT. Je ne détestais pas mais ce n’était pas ma came. Moi dans les années 80, je voulais du gros son, du flashy ! Pas jusqu’à aller vers le glam rock à paillette mais les […]

Ritchie BLACKMORE’s RAINBOW

Ce 15 août de l’Ascension 1975, deux hommes gravirent une montagne en argent ! L’un pour atteindre des sommets de musicalité, le second pour y faire résonner sa majestueuse voix sur le monde entier ! Bien avant que Tony Stark ne balance sur les grands écrans du vingt-et-unième siècle son fameux ”Je suis Iron Man”, Ritchie BLACKMORE sera encore moins modeste avec son fameux ”Je suis l’Arc-En-Ciel” (carrément!). En 75, DEEP PURPLE arpente les routes mondiales avec le gruppetto des ”maillots jaunes” affirmés de l’époque. Aussi, c’est au plus fort de sa renommée que le guitariste décide de sortir ce qui est censé être son premier album solo. Alors quen 72, Ritchie BLACKMORE nourrissait déjà des envies de s’évader de la pression Pourpre du temps de la Mk II, avec notamment le projet mort-né BABY FACE, devant inclure Ian PAICE et Phil LYNOTT, le co-fondateur voit son leadership contredit par les nouveaux venus formant désormais la Mk III, Glenn HUGHES et David COVERDALE. Après un premier album Burn, pleinement réussi, l’entente s’effrite lors de la production du second, Stormbringer (clique sur la discographie chroniquée de DP et les membres). En effet, Glenn HUGHES veut apporter […]

Roger GLOVER The Butterfly Ball

Satanée d’antenne télé mal réglée !! Ce 18 novembre 1974, une certaine grenouille, accompagnée de papillons et autres compagnons des bois, envahissaient nos écrans télé, pour nous faire patienter des interruptions de diffusions télévisuelles d’une des deux seules chaînes qui existaient alors : Antenne 2. Et oui, à l’époque, n’existaient pas les satellites, ni les multiples chaînes et les antennes sur le toit n’étaient pas encore généralisées : on réglait donc l’image en pivotant n’importe comment l’antenne apposée sur le téléviseur. Alors les soucis techniques de diffusions des émissions et films n’étaient pas rares. Voilà ce que le public français se souvient de ce dessin animée et sa célèbre bande-son chantée par Ronnie James DIO ! Ronnie qui ? Vous répondra le français lambda ! Peu importe, le fan Pourpre sait que Roger GLOVER est le compositeur de cette bande originale de dessin animée qu’on lui a commandée de composer. Si la chanson phare Love Is All est celle qui symbolise ce Butterfly Ball et celle que la grande majorité des gens ont retenue, c’est vite oublier les pépites chantées par Glenn HUGHES, puis David COVERDALE que sont Get Reading et Behind The Smile, qui […]

Jon LORD Windows avec David Coverdale et Glenn Hughes

Autant être honnête, ma faible culture en musique classique ne m’invite pas à vous proposer une chronique. Il en sera de même pour les autres projets de ce type de Jon LORD. Si l’un.e d’entre vous se sent l’envie de les chroniquer et nous initier au classique, vos écrits sont les bienvenus. Par contre si j’évoque ce live enregistré le 1er juin 1974, c’est principalement pour la présence de HUGHES et COVERDALE, et aussi du futur partenaire de PAICE et LORD, Tony ASHTON. Ce dernier viendra former le A de P.A.L pour un unique album qui révèlera l’imposture de ce duo pourpre vis a vis du disque Stormbringer et donc ”innocentant” Glenn HUGHES. J’en parle aussi dans le livre. J’avoue aussi que je n’ai pas l’album et que je l’ai peu écouté sur le net. Je vous joins juste ici les deux extraits vidéo dans lequel le trio de chanteur est à l’oeuvre. On peut s’imprégner de l’excellence vocale des remplaçants de GILLAN et GLOVER, chacun dans son registre si particulier et si complémentaire. Si COVERDALE est exquis, la finesse de HUGHES et sa mélodie vocale sont remarquables. Enjoy ! PS : Il est dommage […]

TRAPEZE You Are The Music We’re Just The Band

Alors que le second album, Medusa, restait encore dans un registre classic rock bluesy et qui déjà portait le registre des FREE, en le portant encore plus haut, cette fois l’influence funk se fera ici plus présente. Le terme ”novateur” ne sera pas appuyé faute d’études précises de ma part sur l’histoire de la musique mais on ne doit pas être loin d’une forme de création. L’opener Keepin’ Time ne fait pas dans la demi-mesure si j’ose dire pour du funk, mais le rythme est donné. Mais pour ne point déconcerté les rockeurs puristes, la slide et le ton plus hard viendront rappeler les racines du blues britannique qui sonne déjà comme un air d’Amérique. (LYNYRD SKYNYRD sortira son premier album l’année suivante). Way Back To The Bone enfonce le clou avec son rythme répétitif à la Sex Machine, rehaussé d’un final plus explosif. Feelin’ So Much Better avec son refrain accrocheur auréolé d’un piano, aurait du faire la pige aux hits des BEACH BOYS et autres EAGLES. Loser, tout comme d’autres chansons, envoie le message suivant à la planète : Glenn HUGHES n’a pas besoin de choristes : il se charge de tout. Tantôt […]

TRAPEZE Medusa (Glenn HUGHES)

En 1970, la scène anglaise bouillonne ! Entre la pop psychédélique, le blues rock, un début de hard rock naissant (In Rock vient de sortir), si tout le monde s’inspire de tout le monde, l’univers de la musique reste à explorer. Dès lors, chacun essaie d’apporter sa ”touch”. Alors, ceux qui ne connaissent pas TRAPEZE mais Glenn HUGHES au sein de DEEP PURPLE, vont peut-être penser qu’il s’agit ici de funk pop à la Stevie WONDER et autres formations de la MOTOWN et STAX … Perdu !! Si quelques touches funky émergent, on navigue ici sur un océan de rock blues puissant et puisant chez les CREAM, FREE et HENDRIX.  Un océan balançant ici un tsunami, par un hard blues naissant qui s’affirme, grâce un jeune chanteur qui élève déjà le niveau mais aussi, par une créativité débordante d’un Mel GALLEY, inspiré comme jamais. Je ne serai pas surpris que les petits jeunes de LYNYRD SKYNYRD aient posé plus qu’un oeil sur cette méduse hypnotiseuse. On parle peu de TRAPEZE car il a eu une carrière écourtée (3 ans – 3 albums) suite au départ de qui vous savez chez qui vous savez. Et puis […]

JESUS CHRIST SUPERSTAR Gethsemane avec Ian Gillan

Prestation divine ! En cette semaine d’avril 1970, IAN JESUS GILLAN enregistre cette version stellaire de ”Gethsemane” pour cette comédie musicale au succès intergénérationnel, Jésus Christ Superstar présentée à Broadway puis au cinéma ! (Arte en a diffusé une version récemment avec Alice COOPER.) Quand on écoute cette version inégalée, nul doute que l’on devine que DIEU habite cette voix et le physique du chanteur ! … (J’en reparle plus longuement dans le livre.) On peut aussi apprécier son lyrisme lors du Concerto For Group and Orchestra. Pour votre pénitence, regardez cette vidéo rare, prévue à l’époque pour être un Scopitone. Grâce aux passionnés archivistes, ils ont pu sauver quelques images et y rajouter la bande-son. La comédie musicale : Cet opéra rock qui évoque les derniers jours de Jésus, fut écrit en 1970 par Andrew LOYDD WEBBER et Tim RICE. Il se situe dans l’esprit de Hair ou plus près de nous, Starmania. Au fil des décennies, il a vu d’innombrables artistes le représenter en tournée. Les citer tous équivaudrait au botin du Who is Who mais on peut en citer quelques uns bien connus des lecteurs du site : Sebastian BACH, ALICE, Gary […]