Ce 3 novembre 1980 sortait ce grand live qui suinte le boogie, le blues et la suavité ! La meilleure équipe du SNAKE pour beaucoup et donc la meilleure période avec un COVERDALE au somment de son sex-appeal vocal et visuel, même si plus tard comme beaucoup de femmes se perdant en chirurgie esthétique car trop délaissées par des conjoints ingrats et avares en compliments , il ira se fourvoyer à la mode kitchesque américaine de MTV. Heureusement, il nous a laissé ce monument de fun et tout simplement de bonne vie. Que des pépites oubliées par la version contemporaine du SERPENT BLANC comme Walking In The Shadows Of The Blues, Sweet Talker, Ain’t Gonna Cry No More Today qui résument à eux seuls le pouvoir hypnotique du SERPENT, etc … des brûlots rendant incandescentes toutes salles froides, avec aussi, un Ain’t No Love In The Heart Of The City déchirant et un Mistreated sur lequel Bernie MARSDEN arrivera presque à faire oublier Ritchie BLACKMORE grâce à un solo lumineux des plus inspirés et qui sera tout simplement la plus belle interprétation de ce solo classique de Maître Ritchie. … Bernie MARSDEN qui sera à […]
Catégorie : Chronique DPF 14membres
Chroniques des disques de la DEEP PURPLE FAMILY (news, chronique, report …) concernant ici les projets de ses 14 membres : Don Airey, Ritchie Blackmore, Tommy Bolin, David Coverdale, Rod Evans, Ian Gillan, Roger Glover, Glenn Hughes, Jon Lord, Steve Morse, Ian Paice, Joe Satriani, Nick Simper, Joe Lynn Turner, … Rainbow, Whitesnake, Blackmore’s Night, P.A.L, Sunstorm, … en rapport avec le livre Deep Purple La Maison des Légendes 396 pages A4 (essai biographique, chroniques, illustrations, lexiques, interviews, … )
WHITESNAKE Ready An’Willing
Il y a des pochettes qui reflète bien la musique. A la fois simple, directe mais gardant un zeste de mystères suffisant pour attiser la curiosité. Ne dévoilant qu’une partie des visages, tel un joli décolleté, on désire y découvrir ses secrets, voir quelles douceurs peuvent bien s’y cacher dessous. Cette métaphore n’est pas choisie par hasard tant la musique de ce serpent là est érogène. Les musiciens se font ardents en mettant notamment en avant la basse – un comble quand on a deux guitaristes, un claviériste et un chanteur de ce niveau. C’est dire l’espièglerie qui règne ici. En effet, cet instrument vient d abord vous inviter, puis vous charme à entrer dans ce repère un peu sombre qui vous noue la gorge. Puis mise en confiance, elle vous susurre de vous abandonner aux délices du streap-tease. Car tout dans ce disque est sensualité et vous appelle au bien-être, à casser vos chaînes, à la coquinerie au bon sens du terme. La musique se fait tour à tour swing, boogie, bluesy, esprit cabaret monté clandestinement derrière un vieux garage, et transpire l’érotisme comme sous une chaleur tropicale. Madame ? Vous résistez ? Vous […]
RAINBOW Down To Earth
Ce 28 juillet 1979 était publié le quatrième album de l’ARC EN CIEL et le seul avec Graham BONNET au micro : une magistrale transition entre la période DIO et celle qui va suivre avec TURNER. Commercial d’un côté avec les hits Since You’ve Been Gone et All Night Long tout en conservant un côté épique de la période précédente avec le magique Eyes of the World, le somptueux Love’s No Friend, les groovy Danger Zone et Makin’ Love, les telluriques Lost in Hollywood ou No Time to Lose, tous survoltés par cette voix démentielle et sous-estimée du nouveau hurleur, non dénué de lyrisme : quel fabuleux chant sur Love’s No Friend : frissons ! On pense souvent à GILLAN, DIO, et COVERDALE comme les top-chanteurs de l’époque et donc de la DPF, mais BONNET me semble injustement dévalué. J’oserai même croire qu’il aurait été le parfait remplaçant à Freddie MERCURY, avec de surcroît son look totalement décalé !? Il aurait marqué davantage les masses s’il était resté dans RAINBOW, même si son passage au sein du Mickaël SCHENKER GROUP fut aussi évidemment remarquable … mais tout autant écourté. Notons aussi que les faces B, […]
GILLAN The Japonese Album
Après la période jazzy prog du Ian GILLAN BAND, l’ex-chanteur de DP revient vers un état d’esprit davantage pourpre. Pourpre dans le sens où il s’alliera à un compositeur et claviériste de grand talent, Colin TOWNS. Celui-ci rappellera dans un certain sens Jon LORD bien qu’il ait un style différent comme le suggère l’intro futuriste et intrigante Street Theater (ou Second Sight selon votre version du disque). Mais il a dans sa palette, tous les styles, qu’ils soient futuriste, boogie piano ou ”Hamondien”. Le talent de TOWNS se vérifiera tout du long des albums du projet GILLAN et ailleurs. Pour ma part, j’ai toujours pensé qu’il aurait pu apporter un renouvellement autre que celui de Don AIREY au sein de DP, comme le laisse à penser aussi sa carrière en tant que musicien de studio, de bandes originales de films, de musiques pour la télévision et autres. Mais ceci est un autre débat dont on n’aura jamais la réponse. Pourpre ? Car le gros rock est de retour avec le speed punky Secret Of The Dance (esprit Speed King en moins hurlé), le lourd (Sabbathien et esprit Into The Fire sans les cris) I’m Your Man, […]
WHITESNAKE Snakebite
Juin 1978, jour de sortie inconnu, Snakebite est un EP qui fait suite aux deux albums solo de David COVERDALE. Le désormais ex-chanteur de DEEP PURPLE, essaie de trouver son chemin dans le blues, en nous priant, par un Come On explicite, de le rejoindre sur ce qui va devenir son groupe : WHITESNAKE ! Le sympathique boogie Bloody Mary appuie cet élan, mais reste encore gentillet par rapport à ce qui va suivre. On surfe pour l’instant entre du FREE en plus rock et du Rory GALLAGHER ou du THIN LIZZY. Cet EP sera réédité en format vinyle 33t dans lequel sera rajouté des titres de ses albums solos précédents. Come On et la reprise Ain’t No Love In The Heart Of The City figurant sur le live d’anthologie à venir, aussi, ce disque si il a le mérite de présenter la nouvelle orientation et la nouvelle équipe avec un Bernie MARDSEN lumineux, ne s’adressera qu’aux collectionneurs. Venez nous éclairer sur ce disque sur sa page facebook consacrée Side A Bloody Mary (Coverdale) Steal Away (Coverdale, Micky Moody, Marsden, Neil Murray, Peter Solley, Dave Dowle) Side B Ain’t No Love in the Heart of […]
RAINBOW Long Live Rock n’Roll
En ce 9 avril 1978, dans les bacs, on craquait aussi sa tirelire pour ce monument qu’est ce Long Live Rock N’ Roll, avec autour du chef d’oeuvre Gates Of Babylon, la tuerie qu’est Kill The King qui prétend à rivaliser avec Burn et Highway Star, l’hymne au Titre Éponyme, le sous-estimé Lady Of The Lake ou la douce ballade Rainbow Eyes interprétée par la voix en ivoire, de feu, Ronnie James DIO. PS : Il est rare qu’une chronique fasse l’unanimité et qu’elle traduise tout d’un album et son univers, mais ma foi, je ferai une exception avec cette excellente chronique qui dit tout – pas mieux, bravo à son auteur – et vivement conseillée par www.vinylestimes.fr à lire ici sur hardrock80fr. Venez le commenter sur Facebook, ils en ont dit, entre autres choses : ” Si je pouvais, je mettrais 6788 j’aime … :)” Alain Llado ” Quel album, je l’ai acheté à sa sortie, j’avais 14 ans, la claque” Alain Rabiat Titres composés par Blackmore & Dio sauf () Long Live Rock ‘n’ Roll – 4:21 Lady of the Lake – 3:39 L.A. Connection – 5:02 Gates of Babylon – 6:49 Kill […]
David COVERDALE Northwinds
Après un délicieux premier jet, White Snake (chronique), le désormais ex-chanteur de DEEP PURPLE, et futur créateur du groupe WHITESNAKE, publie une seconde merveille de soul et rhythm’n blues, avec un pointe de funk et de gospel (”Sing my sister, sing my brother” sur Give Me Kindness), et déjà quelques prémices boogie rock blues, qui fleurent bon les seventies, et donc toute l’ambiance qui va autour. Une atmosphère superbement retranscrite aussi par ces deux pochettes dont on ressent même le développement de la pellicule, à une époque où les logiciels ne venaient pas fabriquer ou travestir une vue avec sa force et sa fragilité, dans son instantané magique. Cette introduction qui devrait déjà vous donner l’envie d’aller humer les odeurs de feuilles humides et autres champignons de forêt automnales avec une telle musique de fonds, on œuvre là du côté des Joe COCKER, Rod STEWART, Stevie WONDER, et autres FREE et BAD CO’ de Paul RODGERS. Mais là, où ces artistes, pour ma part, se sont un peu égarés ou trop stylisés, le jeune David s’empare du meilleur de chacun, l’optimise, l’amène au niveau supérieur, et diffuse toute son aura, tant physique, musicale, que vocale. […]
Glenn HUGHES Play Me Out
Actualisons le bidule ! Du plus jeune au plus vieux, cet album pourrait être un de ceux de Justin TIMBERLAKE, JAMIROQUAI, Georges MICKAEL ou Stevie WONDER. Profitant d’une ”pause” du Pourpre, Glenn HUGHES réalise son rêve d’une carrière solo qu’il aurait aimé avoir s’il ne s’était pas englué dans les substances maléfiques, à savoir oeuvrer dans la soul funk ! C’est simple : on ôte tout ce qui sonne rock ici ! Exit les guitares de TRAPEZE et place aux cuivres et choeurs féminins pour baigner dans l’esprit Motown, voire Stax avec un zest de modernité de l’époque. De plus, le chanteur va se laisser à quelques imitations vocales de son idole qu’est le chanteur black aveugle. Quelque part, c’est bien dommage tant il est meilleur vocaliste. Heureusement, ces intonations nasillardes empruntées ne seront qu’épisodiques et sa suavité prend souvent le dessus. Alors ici, les fans de la Mark II qui ont pointé du doigt le chanteur bassiste comme principal coupable d’avoir dénaturé le son de DEEP PURPLE avec Stormbringer et même la mort du groupe, qui à cette époque n’était pas officialisée, vont profiter de ce disque extra-terrestre, pour définitivement le juger hérétique à la […]
Ian GILLAN BAND Clear Air Turbulence
Après son départ, le chanteur nous propose son second album hors PURPLE. ”Son” ? on se demande tant la surprise est telle. Dans la continuité de l’album précédent Child In Time, ça continue d’expérimenter à tout va. On est loin du hard rock Pourpre. On oeuvre ici dans un jazz prog parfois funky, parfois psychédélique, voire avec une légère touche de reggae (Angel Manchenio). Carte blanche est donnée aux musiciens qui s’en donnent à coeur joie. On sait que le chanteur veut s’affranchir d’une formule et toucher un peu à tout. C’est louable ! Mais ici, le nom IG BAND prend toute sa dimension. On a même l’impression que le nom du chanteur a été apposé là pour des raisons mercantiles, tant on n’est pas loin ici d’un album instrumental. Ray FENWICK élève (lol désolé) son talent de jazzman. Colin TOWNS reste ici un bon accompagnateur et ne découvrira son inventivité qu’un peu plus tard avec le groupe GILLAN, bien que des idées-gimmicks ici aident à maintenir la cohésion. Rythmiquement, quand ça jazze et ça progue à ce niveau là, c’est que ça tient la route, surtout quand une section cuivre appuie. Musicalement, ça s’écoute […]
P.A.L. Malice In Wonderland
Le disque qui réhabilite Glenn Hughes ! Vous me demanderez probablement ce que vient faire là le bassiste-chanteur de DEEP PURPLE et de TRAPEZE dans cette chronique de ce projet de Ian PAICE, Tony ASHTON et Jon LORD, dont il ne prend part ? hé bien, accusé, levez vous ? Mister Glenn HUGHES ! Vous avez été jugé responsable de l’évolution funky de DEEP PURPLE, notamment sur l’album Stormbringer, puis jugé récidiviste sur Come Taste The Band, bien qu’absent pendant la moitié de l’enregistrement et enfin, jugé coupable du split du groupe par vos égarements liés au star-système ! Depuis, vos camarades ont sorti leur vision solo de leur musique : Ritchie BLACKMORE et son RAINBOW orienté néo-classique, Ian GILLAN et son Child In Time prog jazzy, Tommy BOLIN et ses délires suaves … vous reconnaitrez que vous êtes le seul suspect orienté funk soul ! – Objection Votre Honneur ! L’album solo White Snake de David COVERDALE va dans ce sens Madame La Juge ! Mon client ne peut porter seul cette accusation ! – Reconnaissez Maître Col-Hard, que si soul il y a, il y a aussi beaucoup de blues, de rock voire […]
