Glenn HUGHES Play Me Out

Actualisons le bidule ! Du plus jeune au plus vieux, cet album pourrait être un de ceux de Justin TIMBERLAKE, JAMIROQUAI, Georges MICKAEL ou Stevie WONDER. Profitant d’une ”pause” du Pourpre, Glenn HUGHES réalise son rêve d’une carrière solo qu’il aurait aimé avoir s’il ne s’était pas englué dans les substances maléfiques, à savoir oeuvrer dans la soul funk ! C’est simple : on ôte tout ce qui sonne rock ici ! Exit les guitares de TRAPEZE et place aux cuivres et choeurs féminins pour baigner dans l’esprit Motown, voire Stax avec un zest de modernité de l’époque. De plus, le chanteur va se laisser à quelques imitations vocales de son idole qu’est le chanteur black aveugle. Quelque part, c’est bien dommage tant il est meilleur vocaliste. Heureusement, ces intonations nasillardes empruntées ne seront qu’épisodiques et sa suavité prend souvent le dessus. Alors ici, les fans de la Mark II qui ont pointé du doigt le chanteur bassiste comme principal coupable d’avoir dénaturé le son de DEEP PURPLE avec Stormbringer et même la mort du groupe, qui à cette époque n’était pas officialisée, vont profiter de ce disque extra-terrestre, pour définitivement le juger hérétique à la […]

RAINBOW On Stage

Hallucinant le nombre de live mythiques que la DPF a pu nous offrir ! En 1975, Ritchie BLACKMORE décide de quitter la ”Route des Etoiles” alors à son sommet, pour ”Sillonner l’Arc-en-Ciel” ! Quitter un géant pour en créer un autre, fallait oser et surtout en avoir le talent et l’intelligence ! Il touchera la grâce au point de nous la faire encore partager ici ! Qui peut se remettre de cette version de Catch The Rainbow de 15mn ? Malicieux, il poussera même l’audace à proposer un inédit, et pas n’importe lequel, un futur hymne, un de plus, Kill The King ! Une tuerie de plus qui rejoindra la galaxie des solos et riffs universels aux côtés des Highway Star ou autre Burn ! Et si ça ne suffisait pas, et si on sait la passion qu’a l’Homme en Noir pour la musique classique, il viendra démontrer, après un interlude jazzy de Lazy, son éclectisme avec un Blues à faire rougir de jalousie tous les CLAPTON, BECK et PAGE de l’univers ! Et puis si le compositeur sait se faire majestueux, ou courtisan avec le très néo-médiéval Sixteenth Century Greensleeves, il n’en oublie pas […]

DEEP PURPLE Phoenix Rising

Ce Phoenix Rising est la seule vidéo-témoignage officielle principalement accès sur la Mark IV. Elle comprend un extrait de concert de 35mn Rises Over Japan, seules images vivantes (à ce jour) sur scène de l’ère BOLIN, et des interviews de Glenn HUGHES et Jon LORD sur cette période et notamment sur l’affaire Jakarta en décembre 1975, qui sera, un des points culminants des drames rencontrés avec le décès (provoqué?) d’un roadie. Une histoire qui serait bien plus passionnante à traiter dans un biopic, que les partouzes inintéressantes et maintes fois évoquées d’un MOTLEY CRUE dans The Dirt. Après les excentricités bisexuelles de QUEEN, on va avoir droit à celles gay d’ELTON sur grand écran ! Vivement la version avec BOWIE, parce que se faire tailler une pipe par une personne aux yeux bleu et vert doit être un grand moment à voir, à défaut de le vivre. Perso j’eus fantasmé sur les yeux magnifiques et intenses de Carole GAESLER, mais ne lui répétez-pas ! ou plutôt si, on ne sait jamais mouarf ! Respect à la dame ! Désolé pour ce passage graveleux, mais quitte à saluer le coté sous-la-ceinture au cinéma, saluons l’évocation de […]

Ian GILLAN BAND Clear Air Turbulence

Après son départ, le chanteur nous propose son second album hors PURPLE. ”Son” ? on se demande tant la surprise est telle. Dans la continuité de l’album précédent Child In Time, ça continue d’expérimenter à tout va. On est loin du hard rock Pourpre. On oeuvre ici dans un jazz prog parfois funky, parfois psychédélique, voire avec une légère touche de reggae (Angel Manchenio). Carte blanche est donnée aux musiciens qui s’en donnent à coeur joie. On sait que le chanteur veut s’affranchir d’une formule et toucher un peu à tout. C’est louable ! Mais ici, le nom IG BAND prend toute sa dimension. On a même l’impression que le nom du chanteur a été apposé là pour des raisons mercantiles, tant on n’est pas loin ici d’un album instrumental. Ray FENWICK  élève (lol désolé) son talent de jazzman. Colin TOWNS reste ici un bon accompagnateur et ne découvrira son inventivité qu’un peu plus tard avec le groupe GILLAN, bien que des idées-gimmicks ici aident à maintenir la cohésion. Rythmiquement, quand ça jazze et ça progue à ce niveau là, c’est que ça tient la route, surtout quand une section cuivre appuie. Musicalement, ça s’écoute […]

P.A.L. Malice In Wonderland

Le disque qui réhabilite Glenn Hughes ! Vous me demanderez probablement ce que vient faire là le bassiste-chanteur de DEEP PURPLE et de TRAPEZE dans cette chronique de ce projet de Ian PAICE, Tony ASHTON et Jon LORD, dont il ne prend part ?  hé bien, accusé, levez vous ? Mister Glenn HUGHES ! Vous avez été jugé responsable de l’évolution funky de DEEP PURPLE, notamment sur l’album Stormbringer, puis jugé récidiviste sur Come Taste The Band, bien qu’absent pendant la moitié de l’enregistrement et enfin, jugé coupable du split du groupe par vos égarements liés au star-système ! Depuis, vos camarades ont sorti leur vision solo de leur musique : Ritchie BLACKMORE et son RAINBOW orienté néo-classique, Ian GILLAN et son Child In Time prog jazzy, Tommy BOLIN et ses délires suaves … vous reconnaitrez que vous êtes le seul suspect orienté funk soul ! – Objection Votre Honneur ! L’album solo White Snake de David COVERDALE va dans ce sens Madame La Juge ! Mon client ne peut porter seul cette accusation ! – Reconnaissez Maître Col-Hard, que si soul il y a, il y a aussi beaucoup de blues, de rock voire […]

David COVERDALE White Snake

Après le split de DEEP PURPLE, David COVERDALE se lance logiquement en solo. En effet, déjà à l’époque de la Mark III, il déclarait vouloir sortir des singles 45 tours sous son nom. Aussi c’est sans surprise que sort ce premier disque. Le chanteur de la Mark IV cherche une certaine reconnaissance en dehors de la formation qui l’a rendu célèbre, il composera ici seul 5 des 9 titres. Mais s’il reconnaît que ce premier jet est un projet assez ”timide”, il ne part pas tout de même seul dans cette nouvelle aventure. Il s’entoure de Micky MOODY qui a déjà une expérience discographique, de musicien de studio et de compositeur et dont le premier groupe de jeunesse était composé d’un certain Paul RODGERS encore inconnu. Autant dire, que MOODY est alors un des référents sur la place. Aux baguettes, il enrôlera Simon PHILIPS dont le premier contrat lui fut proposé à l’âge de 12ans. Là aussi, le Cov’ sait que ça va rouler vite, bien et frapper fort. Pour entourer ce beau monde et caler cette première, rien de mieux que de faire appel pour la production à quelqu’un qu’il connaît bien et qui […]

RAINBOW Definitive On Stage

Tokyo, Budokan, 16/12/76 – Bootleg Pirate Allez, vous tout comme moi, l’avez adoré votre On Stage en double vinyle, l’avez même usé au plus profond de ses sillons et bien là, je vais émettre quelque chose de totalement inconsidéré. Aujourd’hui avec ce Definitive On Stage, vous pouvez l’oublier votre vieux On Stage. En effet, au lieu de présenter un saucissonnage de plusieurs concerts (allemands et japonais), ce fantastique (il n’y a pas d’autres mots pour le qualifier) double live, doté d’un son PARFAIT, présente un concert DANS L’ORDRE, enregistré au mythique Budokan le 16 décembre 1976. Ah, la tournée nippone de 1976, sans doute la meilleure pour les puristes. Bah oui,il y a de quoi quand on dispose d’un tel line-up qui s’acquitte d’une performance céleste, que dis-je intersidérale, notamment Ronnie James DIOqui à l’époque, chantait comme un….Dio.. euh…Dieu sur Mistreated (Mazette mais quelle prestation, tu nous as offerts ce soir-là, mon Ronnie) et Catch The Rainbow à envoûter un massif grizzli originaire des Montagnes Rocheuses. BLACKMORE, étincelant à l’époque, de son carquois, se saisissait de ses flèches plus vite que son ombre pour décocher ses riffs assassins sur Kill The King, Man On The […]

Ian GILLAN BAND Child In Time

En juillet 1976 sort le premier album solo du chanteur, trois ans après son départ de DP. Pendant cet interlude, … ”… Ian Gillan se lance dans diverses aventures commerciales qui échouent toutes. Au bord de la banqueroute, il se voit conseiller de revenir à la musique, ce qu’il fait en 1975 en recrutant le guitariste Ray Fenwick, le bassiste John Gustafson, le claviériste Mike Moran et le batteur Mark Nauseef (ex-Elf). Son nouveau groupe, alors appelé « Shand Grenade », fait ses débuts sur la scène du Royal Albert Hall le 16 octobre, à l’occasion du concert The Butterfly Ball. Rebaptisé « Ian Gillan Band », le groupe donne des concerts en Europe et aux États-Unis au printemps 1976 et enregistre son premier album, Child in Time, avec l’aide de Roger Glover, un autre ex-Purple.” Précisions de Christian Albinovanus du Funky Junction Forum Pour les fans, la surprise musicale va piquer sévère tant ici on expérimente dans le jazz fusion psyché ! On comprend mieux pourquoi Gillan se lassait de DP et cherchait à innover encore. Pour un premier jet, ça part dans tous les sens, et si vous voulez emprunter ce manège-là, mieux […]

RAINBOW Rising

16 mai 2010 Décès de Ronnie James DIO L’initiateur du signe des horns \m/, signe de bienveillance, Ronnie James Dio partait attraper et chevaucher l’arc-en-ciel dans l’obscurité froide, en nous laissant en souvenir sa voix d’or. Beau cadeau ! Il nous restera à jamais sa Lueur Dans Le Noir ! Repose en paix … 16 mai 1976 RAINBOW Rising Ce même jour, le lutin à la voix de géant céleste voyait dans les bacs cet album à la sublime pochette contenant l’épique et magistral Stargazer ! Il est clair que Ronnie repose au milieu des étoiles. Après toutes ces décennies, cette pochette me fascinera toujours autant … Et que dire de cet hymne épique qu’est Stargazer ? Un bijou oriental, un chef d’œuvre musical ! … Ritchie BLACKMORE et Ronnie James DIO propulsés par de nouveaux musiciens dont un Cozy POWELL en feu et les solides Jimmy BAIN et Tony CAREY, ont atteint là leur summum, et on peut dire LE summum. On pourrait écrire une chronique rien que ce monument tant on est capturé du début à la fin. Qui n’a pas frissonné sur ce classique ? Quelle intensité ! Déjà surnaturel, l’incroyable est […]

Tommy BOLIN Teaser

Après Come Taste The Band, le premier disque que je me suis acheté de BOLIN, poussé par les chroniques d’alors, fût Private Eyes. J’avais trouvé cela moyen sans plus. En fait, ce n’était pas ce que je voulais écouter à l’époque de mon adolescence pendant laquelle mes oreilles se cherchaient, se formaient. Ce que je voulais, c’était du bon hard rock que je venais de découvrir, du FM si possible, des mélodies plus directes, que l’on qualifierait aujourd’hui de plus ”évidentes”, avec des chanteurs à voix puissantes. Aussi, cette musique trop ”jazzy” pour moi, ne me parlait pas (encore). Et puis Ian GILLAN et le duo Glenn HUGHES-David COVERDALE représentait (et représente toujours) à mes oreilles, l’ultime qualité. Alors, cette voix fine de BOLIN me semblait comme un léger sifflement de vent qui ne pouvait attirer mon attention plus que le temps nécessaire pour fermer la fenêtre. Ce fut le cas aussi pour THIN LIZZY et la voix de Phil LYNOTT. Je ne détestais pas mais ce n’était pas ma came. Moi dans les années 80, je voulais du gros son, du flashy ! Pas jusqu’à aller vers le glam rock à paillette mais les […]