DEEP PURPLE Stormbringer

 


50 ans ! Titre par titre + avis d’autres fans après la chronique  

Quelques mois seulement après l’enregistrement de Burn, que déjà son successeur est mis en boite. C’est court, trop court pour prendre un certain recul nécessaire. Car si Burn respectera encore l’esprit Hard Rock de la Mk II, ce Stormbringer va faire des étincelles chez les fans de l’ère GILLAN-GLOVER.

Empêtré dans un divorce, l’esprit à un album solo et devant faire face aux envies légitimes de la paire HUGHES-COVERDALE, Ritchie BLACKMORE ressent une certaine lassitude après tant d’années à composer et tourner sans relâche. Il va donc céder du terrain sur les goûts soul et funk des vocalistes, goût qu’il partage peu mais qui sont soutenus par les deux autres historiques PAICE-LORD (voir la chronique de PAL).

Il va donc (inconsciemment ?) se transformer en quelque sorte ici, plus à un musicien de studio qu’à un véritable compositeur impliqué. Il suffit de voir les crédits des chansons pour s’apercevoir que le guitariste ne participe pas à la naissance de tous les titres, ce qui est une nouveauté depuis 1970.

Mais quel musicien !!! On peut comprendre que les plus die-hard des fans de la Mk II déteste cet album mais le brillant guitariste va y délivrer ce qui est pour moi, ses plus belles et lyriques prestations. Il fera preuve d’une grande finesse, finesse de surcroît inattendue dans ce contexte : qu’est-ce que cela aura été si il avait adhéré à ce virage musical ?

Néanmoins, de plus en plus féru de musique classique, il apportera ici une touche médiévale sur les chefs d’oeuvre que sont The Gypsy et Soldier Of Fortune et au sein desquels les voix se font magiquement universelles ! Pour les fans de la Mk II, se rajoutent le classique et groovy Stormbringer qu’il illumine de toute sa classe et à un degré moindre, les Lady Double Dealer et High Ball Shooter.

Pour le reste, c’est l’incompréhension ! Non pas par la qualité des chansons car j’en suis un grand fan – comment résister à ces deux voix, à ce duo vocal inégalé ? à la classe d’un HUGHES et à celle d’un COVERDALE ? Quel niveau de suavité !! – incompréhension par rapport à ce virage à 360 degrés vers cette soul funky trop sous influence du répertoire du Rhythm & Blues et celui d’un Stevie WONDER. L’absence de recul est flagrante car on sort carrément du schéma que le Pourpre Profond a mis deux Mark à dessiner, celui du hard rock, gouffre appuyé par de nombreuses ballades ou tempo lent.

Moi je kiffe ! Mais effectivement, on peut se poser la question si la foudre ne s’est pas abattue sur le staff qui a laissé faire à ce point (sujet du livre) ? Personnellement, je suis pour laisser les musiciens se laisser aller à leur créativité sinon cela deviendrait de la musique préfabriquée et on passerait à côté de grandes compositions. Mais quand il y a une marque de prédéfinie, il faut tout de même en respecter à minimum la publicité. C’est un débat qui dure depuis 1974 et qui n’est pas prêt de s’arrêter. Je vénère ce disque et j’en parle plus profondément dans le livre.

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“C’est perdre le fil de la magie Blackmore que de considérer STORMBRINGER comme hérétique à cause de l’influence Glenn Hughes. C’est aussi courant pour les jeunes musiciens à propos de Deep Purple, ces standards ultra connus, principalement MACHINE HEAD, une connotation si l’on y pose le doigt pédagogiquement dessus envers l’apport néo classique dans le rock et … fin de l’histoire ? Ben non justement. C’est un pied de nez à ceux plus sensibles à des courants Soul-Funk avec une évolution voulue autour d’une remise en question du genre “on a plus rien a prouver mais est-ce pour autant que l’on va tourner en rond ?”. On connait les préférences d’influences de Blackmore, il ne s’en est jamais caché. Mais le Mr, il est capable de les mettre à ce genre de sauces et d’y être surtout (!) carrément brillant! Ce n’est pas une légende, c’est une réalité autant sur le papier à musique qu’à l’oreille… Du feeling, ça groove, la fusion des divers courants musicaux fonctionnent dont peu peuvent se targuer dans l’approche et en suivant sur la qualité… Pour un musicien comme pour les mélomanes, ce n’est pas le nombre d’ampoules sur scène qui doivent faire oublier ce genre de performances bien plus spectaculaire à propos de musique.” Laurent Pineaud

– Tu exprimes mieux là tout mon propos. … Ampoules que d’ailleurs Blackmore rajoutera à son futur proche scénique avec RAINBOW ! hahaha ! 😉 (Franck AndFurious)

” Belle chronique ! J’ai toujours aimé Deep Purple Mark 3 ! Le Duo Coverdale Hughes aux chants était excellent. Tandis que le Deep Purple Mark 4 avec Tommy Bolin a été trop éphémère hélas !” Xavier Mercier

” J’adore cet album j’adore come taste the band j’adore Burn bref le groove de Hughes et sa voix equivalente à celle de Coverdale. Tommy Bolin trop meconnu mais defoncé H24 il a fait deux albums solo’. Bref je suis fan de 73/74 à 76 live in Europe et les live de l’epoque sont pourris au niveau son mais soldier of fortune ou keep on moving sont des morceaux incontournables. Alors oui In rock est la reference mais Machine head aussi, la periode 70/73 est la plus Hard sinon Purple fait partie des plus grands et je ne suis pas un grand fan juste un adorateur de Glenn Hughes hahaha” Jean-luc Minchella

”Quel bel album! L’un de ceux avec Come Taste The Band, qui ont le mieux vieilli.” (Hubert Allusson)

”A chaque fois que j’écoute MKIII le même effet se produit et la magie opère de nouveau. Pour moi aussi la paire DC/GH est absolument fabuleuse. Qu’elle que soit la qualité de la chanson, on y trouve toujours quelque chose de bon. Quel dommage que Ritchie ne se soit pas plus investi…” Alain Busseuil 

 

Titre par titre

 

50 ans ! Stormbringer !

Un chef d’oeuvre ! Un groove unique, un lyrisme rare, … 

Il y a vraiment tout dans ce titre puissant et groovy… Les 5 dégoulinent de talent, pourquoi a-t-il fallu que tout ça s’arrête si vite? amertume… Alain Busseuil 

2/9 Love Don’t Mean A Thing !

Ce second titre sera le premier titre, une ballade funky, qui fera hérisser les fans de la MKII ! Et pourtant, quelle grâce !

Et ça commence paradoxalement car inattendu, par une exquise caresse du maitre de la guitare ! Jon LORD lui aussi se fait à son tour joliment et espièglement ”hypocrite” car discret mais avec une rythmique subliminalement funky (cf l’album PAL). Le duo vocal échange par nappes de suavité … sur une chanson qui n’a même pas et nullement besoin, de refrain. Messieurs David COVERDALE et Glenn HUGHES s’il vous plaît !! (Ce dernier s’inspirera de ce titre pour Play Me Out). Leur voix sont ici intimistes et révèlent toute leur majesté. Ils rehaussent par moment de tonalité pour mieux appuyer leur massage et pour faire fleurir un solo final du maître ; un solo à tiroirs, tout en délices, entre blues et soul, un solo qui nous conte une histoire, saupoudré par des choeurs gracieux et une ”basse-épice Truffe” ; probablement un de ses plus beaux solos : une comptine, une messe, … tout en murmures ! Il nous montre ici une de ses autres et étonnantes facettes – il se fait plus BECK que BECK (versatile musicalement) – qui justifiera la question d’un journaliste ”Entendrons-nous un jour un album instrumental?” Au final, heureusement qu’il n’en a pas publié un : étant déjà le meilleur, il n’aurait plus rien laissé aux autres ! Sa guitare sonne pour les étoiles, pour ceux et celles qui les regardent encore.

Cette Mk3 peut être détester, elle n’en reste pas moins talentueuse ! Qui a dit magique ? 🤩🤩🤩 

On évoque pas suffisamment le parcours de Blackmore ante-Purple : De 1962 à 1968 il a arpenté les studios pour de multiples sessions, à accompagner dès ses 17 ans, Gene Vincent, Jerry Lee Lewis, screamin Lord Sutch etc… sa versatilité(sic) provient de là. Ii faut écouter le solo de Smoke sur l’album de Pat Boone façon Santana !!! et certaines versions live 1969-1970 de wring that neck (Hard Road) très jazzy (cf YouTube). Chris St Ray 

La légende (tiré du livret ou du site de Simon Robinson?) veut que ce titre soit né d’un bœuf en sortie de boite avec un black qui aurait interpellé Blackmore en lui avouant son respect. Il lui aurait dit avoir écrit une chanson pour Deep Purple. Après l’avoir congédié une première fois, le gars visiblement sous stupéfiants est revenu à la charge. Alors Ritchie lui aurait dit “allez, chante nous ta chanson qu’on rigole un peu”. le type a commencé à chanter. Et Ritchie, interloqué serait allé trouver Coverdale et Hughes pour leur faire écouter le gonze.
“Il faut qu’on travaille là dessus tout de suite”. Les 4 sont allés dans le jet privé du groupe répéter en pleine nuit où est née cette chanson.
Le black s’est ensuite évaporé dans la nature. Ne connaissant pas son nom, ils n’ont pas pu le créditer bien qu’il serait à 80% responsable de cette chanson.
Est-ce vrai ou bien Ritchie nous a-t-il balladé, comme à son habitude ? Hubert Allusson

 

3/9 Holy Man !

3e titre et déjà seconde ballade (hum!) … et chantée intégralement par le mal aimé, Glenn HUGHES (hum! Hum!). De plus, Ritchie BLACKMORE n’intervient pas dans la compo (hum! Hum! Hum!)! Et le trio de compositeur présente un refrain légèrement funky (hum! Hum! hum! Hum!). 

Les fans de la MkII sont en PLS. Et pourtant, Et pourtant, Et pourtant ! Et pourtant ! 

Cette ballade est peut être ce qui se fait de mieux dans la suavité, limite berceuse, tout en délicatesse. ”Je suis un homme simple”* fredonne tout en modulation exquise, celui qui rend hommage ici par sa prestation vocale, à tous les chanteurs black de soul. Le chanteur de SIMPLY RED s’était auto-proclamé ”meilleur chanteur blanc de soul” ! Qu’il écoute donc ce titre et il comprendra pourquoi David BOWIE avait nommé HUGHES. Tout est dit? 

Cette ballade est le pendant HUGHESien et électrique à Soldier Of Fortune chantée par COVERDALE ; une ballade intermédiaire entre Soldier et The Gypsy, deux chef d’oeuvre à venir. 

Cela fera peut-être un peu trop de ballades sur cet album pour un groupe qui a publié le premier album de hard rock de l’histoire. Mais cela n’ôte en rien à la grâce de cet opus et au génie de ses compositeurs. 

A 2′, on peut même entendre un passage limite orchestral qui aurait pu être placé pour un des Concerto de Jon LORD (Windows?). Quant à ”l’employé du jour” qui a déclaré ne pas aimer ce grand millésime, qu’est que cela aurait été si il l’avait aimé ? Présent tout le long du morceau au point qu’il forme un duo avec le chanteur, tout en finesse, quasiment tout en slide, il démontre encore là toute sa musicalité quel que soit le genre de musique. Ce n’est pas le cas de tous les musiciens ni de tous les danseurs ! 

Glenn HUGHES a ”tenu bon” pour être co-chanteur et il a eu raison ! The Voice, épaulé par The Musicians !!!!

* Quelques remarques dominicales de Christ St Ray :

1- la traduction “homme simple” est à prendre dans un sens mystique “saint homme”, 1ère phrase “j’ai appelé la vierge (madonne)….” qui cherche la voie du bien !!! l’esprit de hugues devait être hors d’atteinte à cette époque pour des raisons….chimiques.

Oui ! J’ai travesti cette phrase (+Holy Man?) pour traiter du sujet sur l’accusation envers GH de la ”derive” soul funk du fait que, comme il le déclare ”les autres en me recrutant savaient que je jouais funk, je le leur avais aussi signifié” Franck U.

2- Blackmore a toujours été hyper pro pour les enregistrements (en concert ça se discute parfois), et paradoxalement (déjà évoqué) lorsqu’il joue d’instinct sans contrôle, c’est sublime.

3- L’exposition médiatique (et financière) de DP facilite l’acceptation d’être un simple co-chanteur.

4- Lorsque je n’avais pas l’esprit critique musical développé, mais des simples récepteurs audios, disons fin 70’s, début 80’s, ce morceau figurait parmi mes préférés. 😉🤘 (Chris St Ray)

Bravo pour cette chronique…cet album est souvent détesté par les DP fans.. et pourtant sa musicalité est sublime et le travail de Lord aux claviers.. Clavinet hohner D..Fender Rhodes Mark 2..orgue hammond évidemment et synthe ARP odyssey, confinent au génie … quant à Ritchie son toucher est sublime sur quelques titres…n en déplaise aux grincheux cet album est magnifique et s’écoute encore aujourd hui sans problèmes… Clavinet hohner D..Fender Rhodes Mark 2..orgue hammond évidemment et synthe ARP odysse…pour être précis (Alain Cimino)

4/9 – Hold On

Le drame? Ritchie BLACKMORE, empêtré dans ses problèmes de divorce, est là aussi non seulement absent dans la composition mais aussi dans la rythmique. Crime de lèse-majesté ? Oui et non ! 

Ne pas avoir une ”gratte qui crache” (Les Inconnus) dans un groupe de hard rock, c’est comme ne plus mettre de l’huile dans la cuisine de Maïté ; de l’huile sur le feu évidemment ! 

Mais c’est aussi une façon de mettre en valeur le mets principal, à savoir un solo délicat, fluide, ”truffé”, qui suit avec tact la rythmique HUGHES-PAICE, bref en somme un plat qui vaut à lui seul, une étoile au guide Michelin. Jon LORD double ce mets et rajoute une seconde étoile. 

Le claviériste s’occupe de la rythmique avec tout le talent qu’on lui connaît, accompagné par le bassiste co-chanteur. Si quelqu’un entend en sous-mix une éventuelle guitare rythmique (ce qui n’est pas mon cas), c’est probablement HUGHES qui en joue, lui qui fut co-guitariste lors des premiers jours de TRAPEZE. Car BLACKMORE ne serait venu au studio que pour enregistrer le solo, le titre étant déjà mixé.

L’autre mets mis en valeur sera encore les voix du duo, et ici surtout un David COVERDALE qui se fait suave peut être pour la première fois au sein de DP, prenant au mot (au mets?) son acolyte dans ce style de chant ; un style qu’il reprendra surtout sur ses deux premiers albums solos à venir, avec des subtilités vocales qu’il reproduira moins dans WHITESNAKE. 

Il est clair que les deux hommes aiment le Rhythm And Blues, poussant même des choeurs à la frontière du Gospel ; genre utilisé aussi sur les albums solo de DC. Allez hop ! deux étoiles de plus au guide Michelin ! 

Comme quoi, on a bien chargé Glenn HUGHES sur ce virage funk soul, mais au final, mis à part BLACKMORE et encore vu que c’est son choix de prendre un virage plus blues, l’histoire démontrera que c’etait bien une décision unanime (je renvoies encore à l’album PAL et aux 2 premiers albums de DC). Et pour ceux qui regrette à jamais le tandem GLOVER-GILLAN, rien ne dit qu’avec ces deux là, ce Stormbringer n’aurait pas existé. Car à l’écoute des Butterfly Ball de GLOVER, des Cherkazoo et Child In Time de GILLAN qui suivront, et même d’un certain A Band On (funky à 70% de l’album), tous loin des bases de la MK2, rien n’était écrit à l’avance dans le marbre avec ces musiciens là, comme le laisse aussi débattre un Who Do We Think We Are qui, bien que rock’n’roll, s’éloigne déjà du son hard et progressif de ses 3 prédécesseurs, et qui rappelons-le contiennent quelques titres funky aussi, même si moins marqués Motown/Stax (Black Night, Strange Kind Of A Woman) ! 

Pour conclure sur ce Hold On, je retranscrirais les propos d’un fan commentant ce bijou de feeling, sur YouTube :

”Music is melody an’ rythm ! Rythm is Life. Life is love. Love is music. But Purple music is even more. It is Deep taste of life an’ love. One life, one love, one music !” ”La musique de Deep Purple, c’est la profonde définition de la vie et de l’amour.” 

Un toucher incroyable de Ritchie…son plus beau solo peut être … (Alain Cimino)

RB ne voulait pas de cette chanson. Devant l’inflexibilité des autres et du management, il joué ce fameux solo de Guitare en une seule prise, avec le pouce sans médiator, ni aucun effet… magique !! … sans oublier le passage de témoin à JLord pour le solo de Fender Rhodes à la Stevie Wonder (je trouve !) 😁 ( Chris St Ray)

Le solo de guitare est d’une superbe beauté mélodique. Une autre chanson dans la chanson. Ritchie même si peu présent éclabousse toujours tout avec son immense talent et son feeling incomparable…je l’aime 😍 (Alain Busseuil) 

 

5/9 Lady Double Dealer

Après le titre éponyme d’ouverture, voici (enfin) un titre qui poutre. Qui poutre ? 

Oui par rapport à l’album mais pas vraiment par rapport à un Burn, un Highway Star ou un Fireball. Néanmoins, on oeuvre sur la même vitesse avec un Ian PAICE qui se rappelle à nous. Le riff s’approche de celui de Burn en sous-mixé façon “Who Do We Think We Are revu par la Mk3″. Cela pourrait être le Speed King de la MkIII mais ce bluesman de COVERDALE n’est pas ce hurleur de GILLAN et BLACKMORE règle le son de sa Fender en fonction de cette tonalité blues funk rock à billy, au lieu de revenir à un son plus heavy. 

Ce titre bien boogie rock revient au duo BLACKMORE/COVERDALE. Et les deux avaient des fourmis dans les pores, même si Glenn HUGHES vient faire un joli contre point vocal sur un pont, comme pour nous faire profiter de la pente (du pont) pour mieux s’élancer. 

Ce n’est pas un titre indispensable au sens de la définition des classiques du Pourpre mais il fait du bien par où cela passe, surtout venant après les 3 titres précédents. 

Un bon titre rock’n’roll avec un riff Blackmorien, ça envoie c’est sûr et ça fait du bien. Mention spéciale pour ce pont vocal où Glenn Hughes nous sert du miel à la louche, hummm ! Alain Busseuil 

J’adorais le “hou bayebé” du pont.. Chris St Ray 

La version de LDD de Made in Europe est 5 fois meilleure, plus percutante et il y a un solo de Lord. Même chose pour Stormbringer (le morceau) Hubert Allusson

J’avais découvert ces chansons d’abord dans MIE, d’ou une certaine déception à l’écoute studio. Chris St Ray 

 

6/9 You Can’t Do It Right

Blackmore est ici crédité mais wahou ! il devait être amusant de voir sa tête de cochon l’enregistrer à contre coeur, si tant est qu’il l’ait enregistré ? Pas de solo, une rythmique funky légère que l’on ne lui soupçonne pas en ce temps là, même si plus tard, il la réutilisera. 

Ce titre groovy chanté par DC, même si GH y incorpore quelques onomatopées vocales plus-valuesques, est surtout porté par le duo LORD-HUGHES le bassiste, qui diffuse des sonorités originales et de bon aloi. Un morceau très inspiré par le Supertitious de Stevie BECK WONDER, bien qu’entrainant, on se demande bien ce qu’il vient faire chez DP qui perd là encore, tout son côté hard rock. Les fans du duo DC-GH, dont je suis, s’en satisferont. 

L’importance du mixage : ce riff de guitare, avec un son plus gras et mixé davantage en avant, et on change l’orientation de la chanson. RB étant moins impliqué a pu découvrir le résultat final une fois sur vinyl. (Christ st Ray)

 

 

Face 1

1. Stormbringer   (Ritchie Blackmore, David Coverdale)

2. Love Don’t Mean a Thing   (Blackmore, Coverdale, Glenn Hughes, Jon Lord, Ian Paice)

3. Holy Man   (Coverdale, Hughes, Lord)

4. Hold On   (Coverdale, Hughes, Lord, Paice)

Face 2

5. Lady Double Dealer   (Blackmore, Coverdale)

6. You Can’t Do It Right   (Blackmore, Coverdale, Hughes)

7. High Ball Shooter   (Blackmore, Coverdale, Hughes, Lord, Paice)

8. The Gypsy   (Blackmore, Coverdale, Hughes, Lord, Paice)

9. Soldier of Fortune   (Blackmore, Coverdale)

Titres bonus 35 ans Edition Anniversaire

Cd 1 – Glenn Hughes Remix

10. Holy Man

11. You Can’t Do It Right

12. Love Don’t A Thing

13. Hold On

14. High Ball Shooter (Version instrumentale)

Cd 2

Album original Quad Mix en stéreo

  

Mark III

Jon Lord claviers

Ritchie Blackmore guitares

Ian Paice batterie, percussions

Glenn Hughes basse, chant

David Coverdale chant

Production  Martin Birch et Deep Purple

Label  Purple Records (EMI)  // Amazon CD / CD remaster 35th / DVD 40th / LP / K7

Sortie  16/ 11/1974

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