DEEP PURPLE + Sortilège – Toulouse 17 juin 2024

Préambule personnel

(filez direct au paragraphe Report si les histoires annexes à un concert ne vous intéressent pas)

Samedi : mon fameux destroyer se met à tousser à deux reprises en calant en roulant, faute à une révision tardive (filtre à changer?). 

Je cherche en vain un covoiturage et mes potes metal trouvent le groupe trop vieux (ingrats ! Promis je leur rajouterai du laxatif dans ma prochaine tournée de bière). 

Mais tel un saumon (rose pourpre), l’appel d’un concert à ma proximité, est trop fort. Tant pis, je tente un départ dimanche, et on verra bien si je tombe en rade en remontant la rivière. Je ferai d’ailleurs une halte nocturne près d’un lac (Smoke On The Water oblige) 

Je n’avais pas encore pris de billet et j’ai bien fait sur ce coup-là. Je n’allais pas en acheter un si je devais finir chez le garagiste. Mais prenant la Highway Star, les dieux du rock m’auront poussé jusqu’à la ”soucoupe volante”. 

Désertant cet agréable lac pour arriver tôt dans l’après-midi afin que mon camping-car puisse trouver une, ou plutôt deux places dans le parking du Zénith, je trouverai portes closes. Ouverture des portes à 17h30 précises – dixit leur site web que j’aurai du consulter avant – ou plutôt de la porte. On ne sait pas laquelle, rien n’est précisé. Mais j’intuite bien et je stationne devant la bonne ”Portable” porte ”de derrière” et j’y occupe toute la place. Une demi-heure plus tard, un gars tape à la porte. Le truck fast-food qui veut prendre la place pour entrer le premier et s’installer. Priorité à ceux qui bossent, je lui cède la place. Mais où vais-je parquer mon cc, sachant qu’il n’y a que 2000 places pour un Zénith qui peut recevoir 11.000 personnes et que les parking extérieurs ont des portiques de hauteur de moins de 2m ??? Après ils s’étonnent que les camping caristes ne viennent pas consommer en ville… Tous ça pour éviter que les gens du voyage squattent, alors que de toute façon, ils squattent où ils veulent. Bref, je stationne à l’autre porte, celle qui ne s’ouvrira pas. Je suis en contre sens et je sens que la manoeuvre pour réintégrer la file d’attente, va générer quelques klaxons. Mais bon quand on est agenais, il est bon d’enquiquiner nos voisins toulousains, … qui vont bien me le rendre. Vivement qu’on remonte en Top14 pour leur rappeler qui a inventé le jeu de mains 😁 😉

Donc ouverture du parking 2h avant seulement !!! pour seulement 2.000 places pour un Zénith de 11.000 !!! Je suis donc bien à la barriere mais à celle des portes fermées du parking.🙃🤣 Y pensent qu’avec un camping car, on peut trouver des places facilement dans Toulouse avec leur portique partout à moins de 2m de haut ??? C’est bien des saucisses !! Ca sert à rien d’être X fois champion d’Europe quand on a une organisation aussi rigide ! Et dire que j’étais pépère stationné autour d’un lac, que j’ai quitté pour m’éviter les bouchons … On va voir si Ian ”Jésus” GILLAN aura le même pouvoir que Moïse ! Ouvrez moi ces portes nom de Zeus !!! 😄🤘

17h20, les gars arrivent et ouvrent au vendeur de frites. Je négocie une entrée avant l’heure. Mais rien n’y fait. L’heure c’est l’heure ! 17h25, Je veux stationner à mon tour devant la porte, mais le gars me vire, je ne sais toujours pas pourquoi puisque des voitures prendront la place quelques secondes plus tard ? Je lui explique que manoeuvrer un CC n’est pas simple, que ça consomme (pollution) mais l’agent, qui applique le règlement à la seconde, m’ordonne de me garer à côté, là où c’est interdit, sous peine d’appeler les flics pour me dégager de devant la porte où je ne gênais personne, ou je devais passer 5mn plus tard, et où au final s’engouffrera une dizaine de voitures pendant que je distrayais l’agent qui se trouva bien bête d’avoir laissé entrer autant de gens sous sa surveillance. 

Car non seulement, il menace d’appeler les flics tout en me conseillant de me garer à un stationnement interdit, donc amende, non seulement il n’aura pas fait son job de surveillance mais en plus, il se sera énervé pour rien et aura étalé sa bêtise. 

 

Dans l’événementiel, il ne faut pas omettre qu’une des priorités est la qualité d’accueil. Et parfois être conciliant, arrangeant, en laissant entrer un véhicule de quelques mètres, le temps de quelques instants, règle plus de problèmes que de suivre un règlement au millimètre ou plutôt à la seconde. 

Une fois entré et garé, un véhicule se gare à côté de moi : ” Franck ? C’est Cyril !” un des quelques acheteurs agenais du livre ” DP La Maison des Légendes” ! c’est sympa de mettre un visage sur un pseudo fb et autre passionné pourpre. De plus, il m’annonce vouloir m’acheter mon second livre ”Mémoire de Concerts”*. Je lui précise que ca ne parle pas de DP, même si il y a quelques références et documents locaux sur notre groupe préféré. Mais il confirme. Waho ! Ca fait plaisir d’avoir cette confiance et reconnaissance, merci ! Ravi aussi d’avoir fait la connaissance de Denis C. et d’avoir revu Max S., d’actifs lecteurs de la page Facebook et batteurs fans de PAICE.

* (Merci de me faire part de vos intentions d’achat, même si vous ne payez pas encore. Car cela m’aide gérer la commande imprimeur.)

 

Puis Direction la billetterie ! Un père retraité et son fils roumain ont la place de madame qui finalement restera biberonner son nouveau petit fils. Il me la donne ! 95€ gradin ! Je n’aime pas aller en gradins mais vu le cadeau, vu le tarif et celui de la fosse à 75€, je me dis que je pourrai accéder en bas si foule non conséquente. Je donne 20€ par respect et parce que je n’ai que ça en espèces. Ils apprécient le geste et on finit par sympathiser. Puis je les interpelle sur la situation de la musique à l’époque de Ceucescu. 

 

REPORT 

SORTILEGE

Assis au deux tiers de hauteur, c’est haut, c’est beau mais on est serré comme des sardines. Ca va pas le faire pour moi. 

11.000 places à un tarif entre 52€ et 105€, on doit tourner autour d’un chiffre d’affaires moyen au dessus des 500.000€ la soirée même si le Zénith doit être ce soir envahi par 7.000 personnes. Bref c’est la crise, il faut faire des économies en diminuant la taille des places et en n’ouvrant pas les portes du parking 1h plutôt, cela ferait une heure sup’ à rémunérer pour les 6 agents du parking. (Ironie)

 

Le titre d’ouverture fait de suite taper du pied. Zouille chante un peu bas les couplets mais très vite il va déployer sa gorge, agressive type Graham BONNET pour les refrains et ponts, puis aigu façon Ian GILLAN. Délire d’un Fou est le fils spirituel musicalement de Child In Time

Si il y avait bien un groupe de hard rock français qui semblait le plus légitime pour faire la première partie de DP, c’est bien SORTILEGE, tant l’affiliation est la plus prononcée, si on excepte l’absence d’orgue. Babylon vient accentuer le propos dont le riff semble inspiré de Perfect Strangers, et l’ambiance générale du titre, de RAINBOW ; je vous laisse deviner vers quel titre. 

Les morceaux s’enchainent entre mid tempo et rapides, entre heavy et plus fm (Toujours Plus Haut, Princesse). Seul le refrain de Chasse Le Dragon casse un peu l’élan ; ca passe devant un public conquis comme à Pau en tête d’affiche (report), mais ici devant la méconnaissance du public, cela sonne un peu creux ; rien de rédhibitoire toutefois, question de goût car Chasse Le Dragon semble être un classique pour une majorité des fans ; je fais donc partie de la minorité.

Hormis pour le premier titre de chauffe, le son est bon, clair, même si de là haut, la puissance se perd. Vampire me donne envie de faire du rock acrobatique sur ma chaise, mais je ne sais pas en faire : c’est l’avantage des sortilèges, de se croire un instant ce que l’on n’est pas ! 

La lumière a été laissé allumée au dessus des gradins, probablement pour laisser les retardataires s’installer en … sécurité. Mais cela ne permet pas de bien baigner dans l’ambiance de la magie (noire et/ou blanche) du groupe. 

Bref, je n’en peux plus d’être loin et assis. De là-haut, la fosse semble vide au un tiers. C’est décidé : je tenterai de la rejoindre pour DP. Un concert de rock se vit là ! Assis, c’est bien pour de la musique classique, de la musique atmosphérique, planante, voire pour un certain jazz …

 

Le public semble d’ailleurs amorphe au début – logique car si Zouille rappelle que le groupe a 40 ans d’existence, il feinte de préciser qu’il en a eu 30 de séparation donc de silence (petit canaillou). Donc le public ne connait pas, ce que me confirmeront mes voisins de sièges (de torture). Mais le talent est là car difficile de ne pas être impressionner par cette voix, et séduit par un répertoire assez accessible au final. Le public finit par suivre : mission accomplie !

Seul bémol : jouer un titre nécessitant le sample de la voix d’un guest sur l’album. Ca casse l’ambiance, le rythme du concert ; cela m’avait déjà écorné lors de leur show complet à Pau mais le hic avait été absorbé par le reste du show. Mais ici en set list écourtée (40 mn), ca coince davantage. Le groupe a assez de bons titres pour se passer de celui ci. Le live : c’est le vivant ! 

 

Entracte 1

(suite de la note de vie personnelle, filez au chapitre suivant pour la suite du concert)

Je descends à la fosse ! Refus ! Motif : “sécurité !!” … J’acquiesce sur le principe. En tant qu’ancien responsable d’événementiels, la sécurité fut pour moi toujours le premier objectif à atteindre, vite suivi par la qualité d’accueil … et là, on ne sera pas d’accord ! Faut savoir s’adapter quand on exerce dans le loisir et répondre au confort du client.

Donc si je paye un place plus chère que celle de la fosse qui est clairsemée, est-ce si dangereux de rajouter une personne, de surcroit quinquagénaire, donc censée être responsable ? ”Voyez avec la Direction !” Ha oui cet étrange service, qui tel le ”on” le ”ils” se fait souvent anonyme et discret. 

Bref, je tente l’autre entrée et je tombe sur une jeune hôtesse, surveillée par une supérieure, à peine plus âgée, la fameuse RH qui lâche un rictus tellement révélateur. Y en a beaucoup qui se sont réfugiés dans le fameux ”j’avais des ordres, j’avais pas le choix” ! Et dire que ce n’est que pour un loisir dans une structure construite à cet effet, pour un concert où la moyenne d’âge est telle que le risque de bagarre est nettement plus faible que le risque d’arthrose. S’adapter ? Impossible : norme Iso Zénikh ! … Et si certains me rétorquent ”risque d’attentat?” je les renverrai à l’absence de militaire sur les lieux.

Qu’on soit clair : loin de moi d’avoir une mentalité de me la jouer à la superstar et d’imposer une exception, mais quand on compare avec la qualité d’accueil des bénévoles du Hellfest, qui ont pour consigne de faire leur maximum pour être arrangeant, dans la mesure du raisonnable, c’est que soit ma demande était irraisonnable, soit on apprécie encore plus l’esprit associatif du festival, qui accueille 7 fois plus de monde.

Je remonte dépité avec un cumul d’agacements qui me fait peur d’influer sur mon ressenti du concert. 

Étonnamment, l’ouvreuse n’est pas à son poste à mon étage ni celle de l’étage supérieur. Je resterai donc enfin debout dans l’escalier, pouvant ainsi bouger, danser à ma convenance. 

 

DEEP PURPLE

Autant être honnête, pour les avoir vu il y a à peine deux ans, au Hellfest et à Nîmes, ma venue n’est du qu’à la présence de trois nouveaux titres du prochain album et du retour d‘Hard Lovin’Man. Car je suis blasé du final de la set list, que McBride me séduit à minima, et du fait que GILLAN ne m’enchante aujourd’hui que sur ses parties bluesy, faute à une voix usée. 

 

Sauf que …

 

Jésus Christ ressuscité !!

 

Celui qui a donné sa voix dans le rôle phare de la comédie musicale JC Superstar, va totalement me bluffer ! 

Mister Universe

Déjà retour aux cheveux courts et semble-t-il 2-3 kilos supplémentaires bienvenus, qui lui donne bonne mine. Il semble en forme pour ses 79 ans ! Niveau vestimentaire, jeans bleu et haut blanc qu’il ne quitte plus depuis quelques années – il faut faire des économies en mode Zénith peut-être ? Mais ça lui va bien ! 

Car Ian ”Mister Universe” GILLAN va être monstrueux !! Pépère a rajeuni ou a pris des pilules revigorantes ! 

Des cris aigus en veux-tu en voilà (6?) sans ”éraillement”, et le comble en maintenant et modulant la note !

Depuis 15 ans, l’ancien hurleur n’arrivait à sortir qu’un cri aigu par concert, pas toujours, et souvent avec un côté râpeux en mode chat sur qui on marche sur la queue. Cette usure était tolérée par certains mais pas par d’autres ! Qu’ils se ravisent et accourent vite au prochain concert.

Le refrain d’Highway Star : haut la main presque comme au plus beaux jours !

Les cris pour Hard Lovin’Man (2), Space Truckin’ et même Smoke on the Water qu’il ne faisait quasiment plus : Impeccables!

Le cri demi “groll” pour Into The Fire ? Il le faisait encore bien mais ce soir, avec ce p’tit côté aigu retrouvé en sus ! Énorme ! Un cri plein !

Et puis, le comble, ce cri qu’il n’ajoute jamais, du moins sur les shows auxquels j’ai assisté et les quelques Cd vidéo live écoutés, sur le bien nommé… Time To Be King !! Encore une surprise !

Même si il ratera le dernier couplet de Smoke, toussotant – mais c’est aussi cela que j’aime dans le live, c’est cette imperfection qui nous rend si humain et si …vivant ! – à aucun moment, il ne s’est freiné vocalement et a semblé douter. Il en a rajouté, il y est allé comme une équipe de rugby entre sur un terrain : le fer aux dents !! Bref ce fut l’énorme bonne surprise !! Clairement l’excellente nouvelle de la soirée …

 

avec les 3 nouveaux titres … 

A Bit On The Side 

avec son groove dansant passe très bien avec un solo de très bon calibre, même si je trouve que MCBRIDE ne va pas au bout de ses (bonnes) idées ; des breaks offrent aussi à PAICE la lumière de son immense talent, … Bon titre qui gagnerait toutefois à un surplus de jam à l’instar des deux titres de rappel.

Portable Door, single, 

passe aussi bien le test du live ; même version que le single semble-t-il et moins bon que des titres de même composants (Picture Of Home, Time For Bedlam). Sympathique mais pas indispensable !

Bleeding Obvious

est un morceau prog, mais je dirai plutôt un morceau puzzle tant il prend des bouts d’un peu tout. Cela démarre plutôt bien avec un riff-solo rythmé et mélodique typé DREAM THEATER, un peu surprenant pour du McBRIDE, on s’attendrait plutôt à du MORSE ou du EZRIN ou du AIREY ou du Jordan RUDESS hum ! mais c’est bien fait ! Dommage que cela ne suive pas dans le même esprit !? Car ça enchaîne avec un couplet en mode rap funky dont regorge l’album Abandon ou de type Wrong Man (Rapture of the Deep) : bof ! archi entendu et si GILLAN est en méga forme, il n’y amène pas ici la rage que le rap nécessite. Le refrain est plus poppy dans la veine d’un Now What!? : ok, bien sans plus, autrement dit : ce passage s’écoute avec plaisir mais si ils l’enlèvent, il ne me manquera pas. Et puis arrive l’excellence : très bon solo de McBRIDE puis passage planant bluesy de GILLAN avec cette fois, la facette grave de sa voix (frissons). Si il n’avait pas assuré vocalement ce soir, c’est dans ce registre, bluesy, que j’aimerai entendre le groupe. On sait que GILLAN excelle aussi dans ce style (Walk On, When a Blindman Cries, …). Reste qu’au final, toutes ces parties font les montagnes russes entre le très dispensable et le très bon et avec un enchainement de styles divers et peu évidents pour rendre cohérent à l’assemblage : on dirait une compilation de styles. A écouter la version studio à venir pour se forger l’oreille.

3 nouveaux titres avant la sortie de l’album, c’est inespéré ! J’espère qu’ils joueront Picture Of You, second single connu ce jour.

 

Autres bons points de la soirée : les effets visuels !

Pour Smoke, exit les images de l’incendie du Casino de Montreux et tout ce qui allait avec (photo, presse, …), pour laisser place à une thématique graphisme sur le … jeu ; casino oblige. Cinq cartes représentants les visages des 5 musiciens, plus une carte joker, celle du ”funky Claude” NOBS. C’est sympa ! Bien joué !

Beaux effets aussi sur Portable Door … etc … Donc beau travail sur le visuel, tout comme sur l’éclairage, mettant notamment en valeur un Ian PAICE, qui certes s’économise par rapport à la grande époque, mais qui maintient un bit énorme et à une virtuosité toujours aussi impressionnante quand celui-ci solote sur certaines passages de titres : excellent !

 

Quant aux solos,

celui de McBRIDE en mode schredder sans ligne mélodique, m’a vite ennuyé malgré quelques passages intéressants sur les cordes du haut. Le guitariste au charisme absent, a semblé totalement … absent, jouant dans son monde, ne souriant pas aux félicitations de GILLAN, totalement indifférent au public, à l’exception de l’annonce de Smoke par un geste d’invitation …bref il semblait s’ennuyer grave. Et si on doit trouver un seul point commun avec BLACKMORE, ce sera celui de faire la gueule.

Niveau jeu, il joue plus rock que MORSE et en cela, ca donn(ait) un nouveau dynamisme lors de la tournée précédente. Mais DEEP PURPLE n’est pas qu’un groupe de rock. Il puise dans toutes les influences (jazz, classique, funk, …).

 

Aussi, en sus de noter la quasi absence de solos introductifs à certains titres (AIREY inclus), je me suis retrouvé avec un enchainement de playlist en mode cahier des charges à effectuer. Exit le solo intro néo-classique pour Anya, exit aussi la partie clavecin, transformant ce titre speed néoclassique, en titre de pur heavy metal. Ca plaira à certains mais quitte à faire dans le heavy, autant jouer Dead Or Alive ou Not Responsible, entre autres ; au moins on y est habitué.

Il lui sera difficile de faire oublier ses prédécesseurs. Parfois il faut du temps. Mais est-ce que le groupe en a ? McBRIDE fait le job minimal et le fait plutôt bien avec même quelques bons apports d’idées (excellent solo d’Hard Lovin’Man, entre autres). A sa décharge, il fait partie de la génération de guitaristes qui sonnent tous quasiment à l’identique. Des prestations quasi trop parfaites et un son de cordes à linge. Pour des groupes lambda, ça passe ! Moins pour DEEP PURPLE qui nous a habitué aux instrumentistes aux personnalités musicales fortes !! Ceci dit dans cette galaxie de ”nouveaux” guitaristes, il arrive musicalement à tirer son épingle à … linge 😁! Mais peut mieux faire ! Car …

Troisième fois que je vois le nouveau guitariste ; Et alors que ce soir, se présentent des titres de ”son” album, paradoxalement ce sera le soir où il m’aura le moins convaincu !!?? EZRIN et GILLAN le refrènent-ils, alors qu’il me semblait davantage démonstratif, plus inventif les fois précédentes ? Ce soir, il aurait du être enthousiaste (timidité ? humilité ?), d’autant qu’il est accepté par le public depuis deux ans déjà. 

 

Don AIREY fait du DON AIREY, gage d’une certaine qualité et virtuosité, à défaut de feeling. Tu as aimé son solo en 2009, en 2010, en 2013, en … puis en … et encore en … tu aimeras celui de 2024, c’est quasiment le même ! Moi je suis blasé, contrairement au public qui lui enverra une ovation. Toujours les mêmes plans : l’intro de Mister Crowley d’OZZY, la Marseillaise, quoiqu’il arrive à la jouer de façons différentes quasi à chaque fois, chapeau pour ça, un classique de Michel LEGRAND, toujours le même, et autres passages de bon aloi ! Il nous épargnera Alouette ; Ouf ! C’est bien, c’est bon, mais c’est du archi convenu ! Le monsieur se fera tout de même servir un verre de vin par un garçon de café en tenue, rien que ça ! Il s’est cru à Bordeaux ? Si au moins il interprétait un passage de Come Taste The Band, This Time Around par exemple, il s’attirerait les Viva du public Pourpre ? Cela se joue à rien ! Bref imbuvable? 

Relativisons néanmoins car il reste un grand soliste, comme il le rappelle avec son acolyte sur Hard Lovin’Man, entre autres.

 

Arrive la seconde entracte, cause rappel :

Nuit noire ! (J’aime bien les photo ratées cf la couverture du livre LMDL)

Je suis lassé de Hush et Black Night mais la magie du live arrive souvent à me convaincre de danser dessus. Pour cela, il faut que je sois dans la fosse. Si on ne me laisse pas y accéder, je partirai.

Je profite du début de Goin Down pour descendre, qui heureusement s’arrête vite et n’est qu’introductif, car lui aussi, archi usité ! ouf !

La jeune hôtesse est à l’intérieur et dos à la scène, passe son temps à observer les gradins dans l’obscurité !? Sécurité ?

J’entre et j’aperçois que les 6 premières rangées du bas sont condamnées car la vue y serait masquée par les gens debout (cf interview ACP livre ”Mémoire de Concerts”). Ces rangées sont recouvertes d’une toile noire, ce qui n’était pas visible des gradins. Mais la fosse reste vide au 1/3, et des gens s’en vont. Ce qui devrait me permettre de remplacer un partant.

 

Hélas, la magie ne prend pas ce soir pour Hush et Black Night qui me sont pénibles ce soir ; probablement mon esprit étant trop parasité par les rigidités de l’équipe du Zénith. Mais il serait bon d’alterner ces deux classiques un soir sur deux pour laisser place à un autre morceau : ils ont un tel catalogue ! 

 

Reste que si le public a fait quelques ovations, que ce soit des gradins ou de la fosse, je le ressentirai quelque peu amorphe.

Peut être que la set-list peu commune a perturbé ceux qui espéraient d’autres classiques ? Quoiqu’il en soit, DP a été captivant ce soir, notamment grâce à GILLAN, PAICE, et la set list !

Si GILLAN continue comme ça, si le groupe continue de proposer nouveautés et raretés, je m’en contenterai avec ravissement !

Nota Jon BON JOVI ! Celui-ci vient d’annoncer ne pas pouvoir tourner, suite à ses gros soucis de voix malgré une opération chirurgicale. Peut-être devrait il contacter Ian GILLAN pour connaître sa recette miracle ?

 

Épilogue

A la sortie du Zénith, Miss Tramontane souffle fortement. Alors que je remonte dans mon CC, la porte de la salle d’eau claque … j’ouvre : plus de lanterneau du toit ! … envolé ! … Une tuile de plus (sans jeu de mot) !

Comme quoi, à défaut d’avoir les portes qui s’ouvrent …

En espérant désormais que la casquette achetée au merchandising ne s’envole pas aussi …

Autres avis

”Franchement ça fait du bien de voir un vrai groupe de live. Maintenant on va pas se mentir, très déçu de la prestation de McBride… J’étais ravi a Carcassonne en 2022 où il collait aux titres originaux mais cette année, il a voulu mettre sa patte, mais c’est timidasse ou forcé. Son solo était imbuvable…. J’aurais certainement d’autres reproches a faire mais ça ne cachera pas l’énorme pied que j’ai pris a voir un Gillan en pleine forme, un Paice qui a simplifié son jeu mais ça sonne lourd, Glover en mode automatique et Don Airey en service minimum.
Sur les 3 titres du nouvel album, on va attendre d’écouter les versions studio…” Cyril Do Go

” Tout à fait d’accord avec toi, Franck …les 3 membres originaux ont été d une grande classe …Gillan en grande forme …pour moi le seul petit bémol ..Mc Bride …un peu en dedans …pour le moment pas encore la classe d’un Steve Morse …ce n’est que mon avis ….” Chritian Bertaina

Setlist

01. Highway Star

02. A Bit on the Side

03. Hard Lovin’ Man

04. Into the Fire

05. Uncommon Man

06. Lazy

07. Portable Door

08. Anya

09. Keyboard Solo

10. Bleeding Obvious

11. Space Truckin’

12. Smoke on the Water

Encore:

13. Going Down (intro)

14. Hush

15. Black Night

 

Vidéos amateurs ci dessous

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Autres reporting DP

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