BLACKMORE’s NIGHT Shadow Of The Moon

Grosse ”demi-surprise” quand en l’An 1997, Ritchie BLACKMORE lance cette nouvelle entité, sa troisième après DEEP PURPLE et RAINBOW. Celle-ci est axée cette fois, sur l’univers médiéval et donc une musique principalement folk. Le terrible Ritchie qui faisait exploser des ampli, met quasiment aux oubliettes sa Fender, pour se transformer en troubadour Richard, cœur de griffons. Coeur ? Oui parce que le chevalier propose sa muse à la place des grands chanteurs avec qui il a oeuvré jusque là. La douce Candice nous offrira une voix des plus … douces ! (merci mes vassaux, on m’applaudit bien fort!) … loin donc du côté hard-rock, blues & soul de ses prédécesseurs. Choix vocal un peu étonnant quand on connait la légende d’Excalibur (épée => rocher => rock ! Tu vois le truc ? Non ? Ben va voir un druide, il t’expliquera mais ne goûte pas à tout ce qu’il pourrait te proposer hein ?;) ) Demi-surprise ? Car on connaissait déjà sa passion pour la musique médiévale, déjà présente dans les partitions précédentes, que ce soit dans ses solos ou carrément dans des compositions ou reprises qui laissaient peu de place au doute quant à […]

David COVERDALE’s WHITESNAKE Restless Heart

L’un des meilleurs albums du SNAKE bluesy ! Un album dans la veine de Janis JOPLIN, il est pour moi l’album le plus roots de COVERDALE. Un COVERDALE qui retrouve sa voix de crooner et de blues rockeur, sans aucun plagiat vers Robert PLANT. En somme, retour au COVERDALE qu’on aime et du grand COVERDALE. 4 ans après le succès de COVERDALE-PAGE, mais après le clash de la tournée promotionnelle, le chanteur reforme son SERPENT BLANC pour une mini-tournée qui verra la sortie en bootleg, puis officiellement du Live In Russia 1994. Pendant cette période apocalyptique liée au Grunge, pragmatique, il constate que la scène classique des années 80 n’intéresse plus la nouvelle génération de fans. Aussi, il met en hibernation le serpent. Mais sachant qu’il peut compter sur une fan base fidèle qui espère un retour aux sources du blues, il reviendra proposer un album solo, ce Restless Heart écrit avec son acolyte du moment, un Adrien VANDENBERG revanchard. Malgré ce ”nouveau” concept musical et l’influence du boss, à l’instar du BLACK SABBATH Seventh Star, la maison de disque impose à la dernière minute que l’album sorte sous la jaquette WHITESNAKE et non du […]

DEEP PURPLE Live At The Olympia 96 – Paris

Enregistré le 17 juin 1996 à Paris, ce live est exceptionnel à plus d’un titre : Premier live de la Mark VII après le surprenant Purpendicular, sa genèse improvisée, un bootleg officialisé à cause d’un Jon LORD qui avait bien préparé son coup, un rafraîchissement extra de la set-list, la présence unique de la section cuivre de l’émission Nulle Part Ailleurs de CANAL PLUS dont un des musiciens me fera le privilège de m’accorder une interview exclusive inclus dans le livre et emplie d’anecdotes. Il se désespère de ne pas avoir de photos du show : on compte sur vous pour nous en faire partager si par cas … (voir celle de Philippe LEROY ci-dessous) Trop de choses à narrer de ce concert dont la qualité et la présence des cuivres en font un indispensable. Il vient de surcroit se greffer à mon report du concert de Bordeaux auquel j’ai assisté et vécu des moments inoubliables ; report inclus aussi dans le livre. Le groupe est en feu avec notamment le trop rare Cascades I am Not A Lover entre autres grands moments avec ces cuivres qui boostent des missiles qui n’en avaient déjà pas […]

Glenn HUGHES Addiction

Après Feel, un album soul funk qui perturbe sa fan-base Pourpre, le label tique un peu sur les ventes et demande à l’artiste de durcir le ton à nouveau. HUGHES va faire plus en sortant son album le plus sombre et heavy. Il va se replonger dans ses souvenirs les plus noirs, ceux de sa période drogue qui a failli lui coûter la vie et qui lui a pris 15 ans de sa jeunesse pendant laquelle il est tombé au fond des abîmes. Les paroles sont donc très personnelles et profondes d’autant que cette période a pris fin récemment. L’homme a donc envie de faire le deuil et se servir de cet album comme une dernière séance de thérapie, comme une confession, comme un avertissement aux plus jeunes et comme un pardon à lui-même et aux gens qu’il a pu blesser. Musicalement, on est même plus proche de l’esprit de BLACK SABBATH. D’ailleurs il ne manque que Tony IOMMI pour que ce disque soit davantage considéré ou qu’il atteigne une aura supplémentaire. Car The VOICE va se livrer complètement. Des paroles et des prestations vocales très prenantes voire déchirantes. Les poignantes ballades Talk About It, […]

DEEP PURPLE Purpendicular

Deux grosses claques ! Le départ du légendaire Ritchie BLACKMORE et contre toute espoir, la revitalisation de la couleur pourpre par ce premier album avec Steve MORSE ! Paradoxalement, alors que Ritchie BLACKMORE avait su apporter un éclectisme musical dans le groupe en touchant à tout, du rock’n roll, du boogie, du blues, du psyché, du hard, du funk et du classique, il se rendait complice voire initiateur, d’un certain surplace depuis 2-3 albums. Si le remplacer paraissait (est) impossible, étonnamment, Steve MORSE redonnera son éclat au Pourpre en redynamisant son énergie et en renouant avec ce qui faisait la moelle de l’Institut, à savoir une richesse musicale, en apportant cette fois, des touches de folk celtique, de jazz et de prog. Un album surprenant que je détaille dans le livre et que je vous invite à commenter sur la page facebook ! Je retranscrirais ici vos avis. Merci à vous. ”Magnifique album, certainement le meilleur de la MORSE-era derrière Now What !? … Now What !? je l’ai pris en pleine face comme peu d’album l’on fait . EZRIN a fait un boulot formidable coté prod’ et arrangements … Dans la face doublement avec les […]

RAINBOW Paris Elysée Montmartre 31/10/1995

Report par Olivier Garnier ( Attaché de presse / Consultant)   Il allait falloir attendre longtemps avant de revoir l’Homme en noir faire courir ses doigts sur le manche de sa Stratocaster… Avec Doogie White au chant, il avait même été jusqu’à jouer “Burn” de Deep Purple. Le concert s’était d’ailleurs terminé sur pas mal de reprises… Heureusement, un tiers du show était consacré à quelques classiques de l’Arc en Ciel… pas assez à mon goût… je rêve de le revoir jouer un jour ” Stone Cold“…   1) Spotlight Kid 2) Too Late for Tears 3) Long Live Rock ‘n’ Roll 4) Hunting Humans 5) Wolf to the Moon 6) Difficult to Cure 7) Still I’m Sad ( reprise des Yardbirds) Man on the Silver Mountain 9) The Temple of the King 10) Black Masquerade 11) Ariel 12) Since You Been Gone (reprise Russ Ballard) 13) Perfect Strangers (reprise Deep Purple) 14) Woman From Tokyo (reprise Deep Purple) 15) Waltzing Matilda (reprise ??) 16) Hall of the Mountain King 17) Burn ( reprise.Deep Purple) 18) Smoke on the Water (reprise Deep Purple)   Autre avis partagé sur facebook   ” Stranger In Us All […]

RAINBOW Stranger In Us All

Après avoir quitté pour la seconde fois DEEP PURPLE en 1993, Ritchie BLACKMORE reforme son RAINBOW. Il aurait pu faire appel à nouveau à Ronnie JAMES DIO, lui aussi ”fraîchement” démissionnaire de BLACK SABBATH parti se réfugier dans une nouvelle carrière solo. Mais l’homme en noir, qui n’a plus l’envie de querelles d’égo, préférant plutôt que tout le monde suivent son égo à lui, préfère refaire appel dans un premier temps, à son autre ex-chanteur de RAINBOW et de … DEEP PURPLE, le docile Joe Lynn TURNER. Malheureusement pour ce dernier, lors des répétitions, le guitar-hero n’est plus satisfait de la voix de son ancien ”esclave”. C’est dommage car cette mue vocale est au contraire bénéfique. Sa voix devient plus rauque, donc plus rock dans un esprit à la Paul RODGERS ; un RODGERS que BLACKMORE voulait recruter en 1973, va comprendre Ian ! BLACKMORE préfère rester dans une veine plus lyrique, plus lisse, un peu à la DIO, ce qu’il trouvera auprès d’un chanteur quasi inconnu dénommé Doogie WHITE (LA PAZ, MIDNIGHT BLUE) et qui possède une autre qualité, celle de connaître beaucoup de chansons de terroir (qui a dit de chansons à boire?). […]

GLENN HUGHES Feel

Troisième album sous son nom depuis son grand retour, après un Blues (1992) fait sur commande pour le producteur, Mike VARNEY et un From Now On (1994) sonnant davantage Pourpre et qui aurait pu être une suite logique au Hughes-Thrall (1982), voire au Face The Thruth de John NORUM (1990) … et pour cause Pat THRALL y est crédité, on aurait pu s’attendre à un enchainement naturel vers ce classic rock classieux et un zest fm auréolé de mauve pour Feel. Perdu ! On retourne ici vers l’esprit de Play Me Out (1977) en plus calibré radio, mais toujours dans la soul et le funk. Bien que HUGHES nous ait vendu la présence ici aussi de son ancien acolyte d’ASIA si ces compo sonnent bien plus pour les radios, les arrangements eux sont loin du style fm de l’album culte Hughes-Thrall. Sur Redline, la patte de THRALL aurait pu faire illusion si l’arrangement choisi s’était tourné davantage vers le FM : Il restera orienté sur le seul funk. Glenn HUGHES réalise ici en quelque sorte l’album de ses rêves : celui de la carrière solo qu’il aurait aimé réellement emprunter au milieu des Georges MICKAEL, […]

Glenn HUGHES Burning Japan

Ce 31 août 1994 sortait ce qu’on appelle une tuerie avec ce live de The VOICE ! Lors d’une discussion précédente à ce sujet, l’ami Eric Penot ciblait sur sa page fb : ” Probable Top 10 de mes Live préférés. Et sinon, c’est le titre d’ouverture. Une puissance inégalée pour moi. Un truc de ouf, le clavier est magistral, le batteur est branché en triphasé…Le chant est irréel…Peut être la seule fois où l’on entend dans un Live le frontman demandant au public de se calmer…. Devant des Japonais de surcroît ! C’est culturellement intéressant. A jouer fort, moi je déchire les rideaux à chaque fois !” … A ce Maître Penot, je lui tins en réponse à peu près ce langage : ”Un des plus grand live de l’histoire qui n’a qu’un défaut, celui de ne pas porter le nom d’un groupe ! Amen ! ” … Franck And Furious Puis vint s’exprimer sur la page Facebook de l’article, d’autres renards alléchés et avisés flattant ainsi ce live : ”Dans mon top 5 des live du genre. GH stratosphérique et Europe moins Joey Tempest au top de leur forme ” Emmanuel Pitchelu ” […]

Glenn HUGHES From Now On

Après deux participations de remises en confiance avec John NORUM pour les excellentissimes Face The Truth (1992) et l’album solo Blues (1992), Glenn HUGHES ressort de l’enfer en 1994 pour nous présenter son véritable renouveau depuis Play Me Out en 1977. Entre ces deux périodes, on dira que le temps pour lui est en quelque sorte parti en fumée (smoke) : deux allusions pour les néophytes, à sa carrière dans DEEP PURPLE et à la drogue, qui l’a fait errer pendant toute la décennie des années 80 et plus ; décennie traversée musicalement dans des projets dans lesquels sa participation sera hélas éphémère mais pas moins essentielle, que ce soit pour HUGHES-THRALL (Hard funk FM), PHENOMENA (AOR), BLACK SABBATH (Heavy mélodique) et à un degré moindre, Gary MOORE (Hard Rock classieux). Pour se redonner confiance, THE VOICE va délaisser sa basse pour se consacrer totalement à l’écriture et au chant. Imaginer un loup qui n’a pas mangé depuis plusieurs jours et qui de surcroit est blessé dans sa chair et son âme … inutile vous faire un dessin : le chant sera monstrueux ! Une habitude le concernant ! Ecoutez donc ses passages époustouflants sur Into The Void […]