WHITESNAKE Monsters Of Rock France 1990

Suite au succès foudroyant de l’album 1987 et en promotion de son successeur, Slip Of The Tongue, la bande à David COVERDALE faisait la tête d’affiche des Monsters Of Rock pour les 10 ans du festival ”inauguré” en 1980 avec RAINBOW ! La légende dit que ce festival serait né d’une discussion avec Ritchie BLACKMORE !?  En effet, le fondateur du festival n’était autre que le tourneur de RAINBOW au Royaume-Uni. Si ce festival s’est par la suite internationalisé, la France n’aura connue que trois éditions : en 1988, 1990 et 1991 ! Aujourd’hui les festivals en plein air (soumis aux caprices de la météo), et le succès du Hellfest, pourraient passer pour chose acquise ! C’est oublié à quel point il est difficile de pérenniser un tel évènement (un des sujets de mon prochain livre) et de se rappeler que les Monsters Of Rock, n’existent plus alors que c’était une (la) référence à l’époque et un beau fantasme pour tout une génération de fans qui rêvaient d’y aller. Alors, si vous pouvez lire des commentaires sur le Live At Donington (ici) , n’hésitez pas à nous faire partager vos souvenirs de ce festival à […]

Ian GILLAN Naked Thunder

En ce 16 juillet de 1990, était publié le réconfortant Naked Thunder. Adolescent, en 85-87, je découvrais DP avec Made In Japan et Burn ! A l’époque, on considérait les Live comme des Best Of et Burn était présenté comme le meilleur album hors Mk II ! Alors, je pensais, à tort, qu’en usant le MIJ et Burn sur ma platine, j’avais l’essentiel de DP. Faute de thunes et avide de découvertes musicales, j’investissais alors dans d’autres groupes, délaissant donc la discographie Pourpre. Puis en 90, en tombant sur les clips de No Good Luck, mais aussi de King Of Dreams, sorti la même année, je succombais aux charismes de la musique et des acteurs, que je découvrais au final pour la première fois en visuel ! Et oui, à l’époque avoir des images de concerts des groupes de Hard Rock à la télé française était une denrée rare et tout le monde n’avait pas de magnétoscopes pour les enregistrer quand la télé diffusait ces quelques clips fantômes dans la nuit ! Second coup de foudre donc ! Depuis ce jour, je ne pus me débarrasser de la Drogue Pourpre ! Intoxiqué à vie jusqu’à […]

JOURS DE TONNERRE (Days Of Thunder) BO David COVERDALE

A l’époque, il était très rare d’entendre du Hard Fm en France, ailleurs que chez son disquaire. Alors évidemment, quand un film US bien commercial vous balançait ça à travers les baffles de la salle de cinéma, vous faisiez des bonds partout sur ce fauteuil pourtant bien confortable. Vous n’aviez qu’une envie : que le projectionniste vous repasse en boucle cette BO pour profiter de la sono (de tonnerre) de la salle. D’autant que, quand vous habitiez dans une ville-campagne en Proviiiince, vous étiez quasiment sûr de ne pas voir le disque dans les bacs sauf miracle, le même type de miracle qu’a vécu le personnage du film dans sa voiture pendant la course. Il était aussi rare de voir inviter des artistes de Hard-Rock pour des BO. Heureusement, Sylvester STALLONE avait ouvert la voie avec ses ROCKY, dont le succès des hits lançait la règle tacite de la présence quasi obligatoire d’un titre AOR pour un film d’action US. Même les James BOND s’y sont mis quelques années plus tard : même si c’était avec des DURAN DURAN et des AHA, classés rock pop, cela restait du sacré bon rock fm. Il était encore […]

Richie KOTZEN’s Fever Dream

S’émancipant peu à peu de l’écurie VARNEY d’un point de vue musical, tel un jeune poulain rêvant de galoper dans les Grandes Plaines américaines, Richie KOTZEN propose ici, entouré de deux compères redoutables dans la mission qui leur est octroyée (à la basse, Danny THOMPSON et Atma ANUR à la batterie) un deuxième album non pas instrumental auquel on aurait pu s’attendre mais chanté. Et force est de reconnaître à l’écoute de cet opus paru en 1990, que le “gamin”, doté d’un joli brin de voix très bluesy et très rocailleux selon les titres qu’il interprète, nous dévoile mille et mille une facettes de son talent de compositeur et donc de vocaliste. Tout d’abord, l’effort est porté sur le concept de “CHANSONS”, chansons qui se doivent d’être accrocheuses et intégrées par l’auditeur, ce qui est de toute évidence le cas sur les mid-tempos très hard bluesy She (l’opener) et Yvonne. Exit, toute forme de démonstration quelle qu’elle soit. Place à la chanson savamment structurée avec un couplet, refrain, couplet, refrain, solo, couplet, refrain. Mission donc accomplie d’entrée de jeu puisque l’on se plait même à se repasser le premier titre mentionné une deuxième fois (véridique, […]

Yngwie MALMSTEEN Trial By Fire Live in Leningrad avec Joe Lynn TURNER

Publié le 12 octobre 1989 en promotion d’YNGWIE … heu pardon ! … en promotion de l’album ODYSSEY (chronique ici), ce live du suédois sort à sa grande époque, où son line-up et sa production tenaient encore la route. L’ex-chanteur de RAINBOW est bien présent malgré la place qu’occupe le guitariste. On aurait pu espérer une suite, mais l’égo aura pris le dessus sur ce duo. TURNER partira rejoindre PURPLE ; on ne peut pas dire qu’il y ait perdu au change, même si ceci est une autre histoire. En tout cas, on se régale ici malgré les cris du public sur-mixés : que du très bon ! MALMSTEEN montre bien qu’il est la suite logique de RAINBOW version TURNER, même si on lui préfèrera l’original … quoique pas toujours. Vos avis sur facebook ”C’est vrai que Malmsteen s’est très souvent entouré d’excellents chanteurs (mon préféré est Mark Boals, avec sa puissance sa justesse sa tessiture (le Ian Gillan du melodic métal ?). Turner n’est pas sans reste et l’album Odyssée est je pense, l’un des albums les plus accessibles pour ceux qui souhaitent découvrir Malmsteen sans avoir à prendre un Maalox ”Xav Muzyk – […]

DEEP PURPLE Nobody’s Perfect

La Mark II.b enregistre ce 23 mai 1988 le live mal-aimé Nobody’s Perfect Flingué par la presse à sa sortie en 1988, avec des arguments valables mais sévères – il est surtout reproché une set-list similaire à celle de Made In Japan – la réédition 1999 remastérisée et rehaussée de titres de la période 80, est une tuerie qui malgré quelques faiblesses, montre à quel point ce groupe était surprenant en tous points. Comme quoi, si PURPLE avait été plus professionnel niveau marketing (sujet du livre), il se serait moins fait descendre à l’époque ! D’autant que sorti à une période de conflits internes, il sera renié par le groupe et surtout par Ian GILLAN. Ce remaster met les pendules à l’heure et explique qui c’est le boss ! A noter une nouvelle version de Hush non dénuée d’intérêt (chronique et explications dans le livre). D’ailleurs je cherche la version réédition vinyle 1999 si elle existe à prix raisonnable ? me contacter en mp, merci Venez en parler sur la page Facebook ”Totalement d’accord, un tantinet inférieur à Pink 1985 !” Alain Rabiat ”J ai la 1ere version, c’est une catastrophe. Je déteste cet album […]

Yngwie MALMSTEEN Odyssey feat. Joe Lynn TURNER

En ce huitième jour d’avril, Dieu créa Odyssey et ne semble avoir publié aucun autre disque de la DPF, sauf omission de ma part. Et pour cause, YNGWIE est unique ! Faîtes place ! C’est donc ce seul album qu’on fêtera aujourd’hui, publié en 1988, du virtuose qui se déclare nettement influencé par le néo-classique de Ritchie BLACKMORE. Le suédois entame et clôt une collaboration (unique aussi, au sens propre et figuré) avec l’ex-chanteur de RAINBOW et futur de DP, Joe Lynn TURNER. Ce disque qui sera la meilleure vente de MALMSTEEN, mais pas le meilleur album aux oreilles de son auteur, bénéficie aussi du jeu du bassiste Bob DAISLEY, ex-Rainbow aussi, et du claviériste Jens JOHANSSON, futur RAINBOW ! tu suis ? sinon pour 42 dragons, tu peux acheter un livre qui t’explique tout ! … à la batterie, le frangin du claviériste … En attendant, difficile de ne pas s’électriser la couenne sur les brûlots que sont Rising Force, Faster than the Speed of Light, les instrumentaux, ou même le titre FM par excellence, Heaven Tonight tout comme Déjà Vu, le très mélodieux Crystal Ball sur lequel TURNER démontre encore ici à quel […]

WHITESNAKE 1987

Après 5 ans de boogie blues, 6 albums et un virage heavy opéré pour Slide It In (cf chronique 35ans), le cap sera désormais maintenu dans cette nouvelle direction musicale, puis accentué aussi vers les côtes américaines, plus glamour que les territoires pour champ de coton, dont rappelons-le, est principalement issu le blues ; un blues quasiment enterré pour ce huitième album. Ayant eu du mal à maintenir les salaires à plein temps l’obligeant même à rompre certains contrats, COVERDALE semble jouer le tout pour le tout en voulant séduire le marché US. Le manageur John KALODNER le convainc même de réenregistrer deux anciens titres déjà publiés, croyant en leur potentiel pour les ondes radio US : en version plus heavy pour le premier Crying In The Rain avec son solo dantesque et pour le second, Here I Go Again, une version plus fm sur laquelle les claviers envoient dans la tombe l’orgue hammond de Jon LORD. Ce titre sera vraisemblablement le seul single de l’histoire à bénéficier de deux clips promotionnels : fallait oser … et avoir du nez ! Chapeau à KALODNER. Car les relations en interne se tendront quand le chanteur devra […]

DEEP PURPLE Paris Bercy 20/02/1987

C’est fou comme un seul titre peut changer l’impression de tout un concert. ha ha ! Les concerts de DEEP  PURPLE sont souvent une surprise ! les improvisations sont l’essence même du groupe mais parfois aussi les impondérables, les sautes d’humeur et/ou l’attitude rock n’roll de ces artistes là. Qu’elle soit liée à la veille du concert, à sa préparation ou au show en lui-même., l’imprévisibilité, la surprise, c’est tout ce qui fait le charme de ce groupe unique … souvent pour le meilleur, parfois pour le pire … pire qui reste toutefois un must par rapport à la moyenne des groupes, cela dépend aussi si vous avez un certain sens, hum …, de l’humour, un budget pour éponger ou une acceptation à tolérer l’imprévisibilité d’un concert, d’un artiste. 🙂 Quoiqu’il en soit, quand je vais à un concert, j’espère y entendre une alchimie autre que l’oeuvre enregistrée. C’est la magie du live, de l’échange entre ces artistes, voire avec le public, bref la rencontre de l’humain avec soi-même ou avec l’autre, avec ses qualités ou ses défauts, ses forces, ses faiblesses, sa sensibilité, son humeur  … Parfois ça marche, parfois ça marche pas ! […]

DEEP PURPLE The House Of Blue Light

Le 12 janvier 1987, sortait le controversé The House Of Blue Light, second album de la MARK II.b depuis la reformation ! chronique plus détaillée dans le livre … et vous, qu’en pensez-vous ? En 1986, le monde du hard est scindé en deux : d’un côté la scène Thrash et Speed Metal des METALLICA, SLAYER, MEGADETH, … de l’autre la scène A.O.R-Hard Fm & Glam qui monopolisent les charts mondiaux avec les AEROSMITH, BON JOVI, DEF LEPPARD, FOREIGNER, SURVIVOR, MOTLEY CRUE … Si DP a toujours revendiqué ne pas suivre les modes, ce qui n’est pas totalement faux vu son identité musicale propre, à regarder leur nouvelle coupe de cheveux, ce n’est pas totalement vrai non plus. Après un très bon album du retour, Perfect Strangers, le groupe doit se savoir attendu au tournant. Alors, comment aborder ce nouvel album alors que la scène Metal a énormément évolué? Musicalement, le speed&thrash metal, c’est en quelque sorte eux qui l’ont initié avec des titres comme Speed King, Fireball et Highway Star ; Les hits radiophoniques ? Ils ont toujours essayé d’en composer avec les Hush, Black Night, Strange Kind Of A Woman, Woman From Tokyo. […]