Richie KOTZEN Bio Discographie

(Cliquez sur les titres pour écouter ou voir + English version here => Richie KOTZEN bio UK ) Par Franck ”Andfurious” Urban

(Exclu ? Première chronique web incluant les liens pour écouter les chansons en même temps)

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Né le 3 février 1970 USA – Rock blues soul funk jazz dance, R n’B – www.richiekotzen.com – sa chaîne YouTube

Virtuosité, multi-instrumentiste, voix soul, clips classieux, humour second degré, grâce, physique avantageux … Définirait-il à lui seul l’art dans toute sa largesse … l’art dans toute sa splendeur ?

J’exagère ? Peut-être !? A l’époque du zapping et de la superficialité, si vous voulez vous épargner le déroulé de la présentation, le clip Paid My Dues révèle ses talents de musiciens où on le voit tour à tour, jouer de tous les instruments, et ce dans un registre musical sur lequel, il vous sera difficile de rester de marbre (celui de la STAX et de la MOTOWN). Un talent pouvant en cacher un autre … Ce mec serait-il la source même de la jalousie tant il cumule les talents ?

 

Une image en accord

En parlant de clips, on appréciera l’esthétisme qui s’en dégagent, que ce soit dans la décoration ou dans les ambiances. Le clip You avec et composée par sa fille, est une pure merveille. Bien entendu, on est loin des budgets à la Mylène FARMER. Mais disons qu’avec peu, on peut faire ressentir beaucoup de choses, notamment cette élégance rare. Ca doit être cela qu’on appelle la classe. Dans ses autres vidéos, s’y trouve souvent un petit côté humoristique si on y prête bien attention. Le final du clip The Damned où il semble ne pas comprendre ce qu’il fait là, en est un exemple, ou le final de Venom où il dégage une certaine autorité, ou encore ses selfies vidéo, délires privés sur sa page facebook. A une époque où plus grand monde ne dépense de gros budgets pour les vidéos, on saluera l’effort de créativité.

Si le visuel est parfois un trompe-l’oeil pour des artistes éphémères, ils définissent parfois une carrière, une personnalité. Aussi si vous préférez découvrir son parcours à travers ses clips, au lieu de démarrer par le premier de sa trentaine d’albums, vous y verrez une évolution mais aussi une certaine cohérence, allant de la ”frime” de la jeunesse (Mother Head’s Family Reunion) à un visuel plus posé de la maturité (You Can’t Save Me … heu oups pardon lol, celui-ci est plus seins que saints … donc je disais : clip de la maturité plutôt avec Riot plus soft). Pour un musicien, trouver le bon accord à son image est le summum de la réussite.

Vous voulez en savoir davantage ?

 

Un début, un malentendu – Trop profond, trop doué ?

Etonnament si sa discographie et probablement aussi son portefeuille, feraient beaucoup d’envieux, Richie KOTZEN n’a pas atteint vraiment ce statut de méga-star que ses capacités et son beau minois, auraient du lui amener. Les fans cherchent encore l’explication. Je vous en propose quelques-unes sans être sûr de rien, à part sur son génie indéniable. Toutefois, la tendance semble à un regain de reconnaissance (enfin) à en juger ses millions de vue YouTube et ses récentes tournées européennes.

Do / Un début de carrière floutée par l’image de son label

Ré / Une embauche dans un groupe plutôt clivant

Mi / Une place médiatique déjà prise à cause d’une ressemblance physique et vocale

Fa / Le trio : toucher la gloire en évoluant en trio est assez rare

 

Do / Un début de carrière floutée par l’image de son label

Ce surdoué a donc démarré début des année 90 en tant que schredder pour le label de Mike VARNEY spécialisé dans les albums Tribute et les albums instrumentaux suite au succès de Joe SATRIANI en 1987, qui par ricochet remettra en valeur les catalogues des Tony McALPINE, Marty FRIEDMAN, Vinnie MOORE, Greg HOWE, et tant d’autres. Se lançant dans ce move par un premier album instrumental, il fera valoir sa technique particulière de jouer aux doigts.

Mais cette écurie de guitaristes véloces sature le marché et donne à l’ensemble de ses musiciens une réputation de musiciens dénués de feeling, obnubilés par les descentes de manches tape-à-l’oreille. Du coup, à de rares exceptions près et hormis les apprentis musiciens essayant de reproduire les plans de ces techniciens, beaucoup d’entre eux seront catalogués et oubliés. On fera d’ailleurs peu cas des deux titres chantés qui dévoilent déjà une voix. Car comment se douter qu’il existe autant de profondeur chez ce jeune homme au look si MTV 80 ? Truth In Life figurant sur Fever Dreams aurait pu nous alerter, mais les préjugés ont souvent l’inconvénient de laisser la flemme, voire la mauvaise foi, nous dominer, quand au contraire il faudrait fouiller un peu.

Il y a donc eu une sorte de mésentente en signant dans l’écurie VARNEY qui met en avant le côté schredder de ses poulains, alors que ses premiers albums instrumentaux démontrent déjà un groove exceptionnel. Le titre instrumental Acid Lips sur Electric Joy présente déjà les lignes vocales d’une future chanson. La pochette et le choix de titre de l’album n’incitent pas non plus à croire à une telle musique. Une photo plus atténuée, moins chip, aurait, me semble-t-il, davantage collée avec la musique (voir ci-dessous). Celle de Peace Sign me semble correspondra à son rock accès 70’s. 

 

Si on peut comprendre que le label ait voulu jouer sur la belle gueule du jeune homme, une photo comme celles ci-après, auraient pu être un juste milieu. Le tir sera rectifié dès 1994 avec Mother Head’s Family Reunion mais après déjà 3 albums, le mal est fait et le Grunge est là ! (voir d’ailleurs le jean troué et le jean patte d’eph’) Une signature dans un label davantage accès jazz ou blues aurait été peut-être plus judicieux (!?). Le projet Vertù crédibilisera l’hypothèse.

Ce choix de label aura donc à mon sens, faussé un peu la perception de l’artiste qui se cachait encore derrière cette image de virtuose.

 

Ré/ Une embauche dans un groupe plutôt clivant

Enchainer ensuite par du Glam-Rock dans un groupe raillé par le milieu, n’aidera pas non plus. Ce playboy aux yeux bleus sera embauché dans le groupe de Glam-Rock commercial POISON en remplacement de leur guitariste, le temps d’un album et d’une tournée, puis de se faire virer à cause d’un échange de string avec le batteur. Il épousera toutefois sa propriétaire et donc future ex-petite amie du batteur.

Des hits

Il aura tout de même eu le temps de composer un méga tube, la ballade gospel Stand qui doit lui valoir quelques belles royalties annuelles. Il aura essayer de rendre crédible ce groupe mais au final, cette ballade aura fini de montrer les limites vocales de Bret MICHAELS qui aurait mieux fait de laisser la place à son auteur. (version live interprétée par KOTZEN). Il vole même la vedette sur la jumelle Until You Suffer Some au blond chanteur, fair-play de partager le micro. (version live interprétée par RK) On ressent dans ce clip le potentiel qui bouillonne. On remarquera aussi déjà sa faculté de mettre sa technique au service de la chanson et non l’inverse, avec un solo bluesy et non démonstratif, ce que l’image du groupe aurait pu imposer.

Il gagnera en crédibilité en remplacement du phénoménal Paul GILBERT en congés de MR BIG, un des derniers bons groupes de Big Rock et dans lequel figure un certain Billy SHEEHAN (futur The WINERY DOGS).
Là aussi, il écrira un hit numéro 1 au Japon, la ballade Shine (version live interprétée par RK)… Faut dire qu’il est doué aussi dans cet exercice (Soul To Soul, Change, The Enemy, Time For The Payment, Dogs …) … Mais le comble, c’est qu’il est doué dans tous les exercices musicaux. Il en est même presqu’écoeurant de facilité.

Un artiste complet

Car KOTZEN est musicalement tout l’inverse de ces images trompeuses, de cette musique business. L’artiste ne jure que par le Rhythm N’ Blues et tout ce qui peut sortir des feux illustres labels STAX et MOTOWN.

Soul, Blues (A Step Away, Some Voodoo, … ), Funk et Jazz, Swing (From Four Till Late), viennent cimenter son répertoire Rock avec cette pointe de Dance qui ne peut laisser immobile (Time Gonna Tell, Slow, …), car quel groove ! (Socialite, Used, …), le tout sans oublier les tubes potentiels aux refrains vainqueurs (Air, Go Faster, Make It Easy, …). ou les tueries qui poutrent (I Still, 24 Hours, …). Surtout peu savent alors à quel point sa voix est d’or, même si il s’en servira en tant que choriste dans ces deux groupes.

Certes, l’homme est joueur et aime tromper son monde, surtout quand on n’est pas bilingue. Aussi la vidéo de Wave Of Emotion pourrait porter à confusion si on s’en tenait au seul visuel, très Freddie MERCURYien, alors que les paroles semblent traduire ici son goût pour le second degré. Celui de Don’t Wanna Lie n’aide pas non plus avec une image véhiculant le playboy torse-nu californien et sa bimbo, heureux comme des amoureux, mais qui joue du … blues, musique censée traduire la souffrance ; à moins que l’amour ne soit que souffrance ? Le visuel pourrait appâter les jeunes de sa génération mais il joue de la musique pour ”vieux”. Autant dire musicalement, il n’oeuvre pas vraiment dans le créneau des jeunes, fans des boys-band de l’époque. Or, visuellement, on ne voit pas comment il pourrait trouver crédit auprès d’un public plus mature.

Quoiqu’il en soit, on peut le saluer de ne pas avoir vendu son âme, en ne cherchant pas forcément à séduire l’un ou l’autre et en laissant glisser, en prenant les offres qu’on lui a soumise tout en conservant sa profondeur, même avec POISON.

Son jeu – le Bullet-time avant la rafale

Jouant aux doigts, à y écouter de plus près, son premier album instrumental est rempli de référence et se dénote des autres albums instrumentaux labellisés VARNEY.  Mais l’inondation du marché par ce type de produits a du lasser le grand public pour qu’il porte une oreille attentive sur cet album d’autant qu’il sort un peu après tous les autres et à la veille du virus Grunge.

Car si au début, la vitesse a été mise en avant, le guitariste s’est bonifié en variant les temps. Il est même un des rares avec Ritchie BLACKMORE à savoir jouer avec les silences afin de laisser respirer l’auditeur. Savoir espacer les instants, laisser les notes flotter par moment … comme si entre deux phrases hyper rapides, il arrivait à inventer le Bullet-time de la musique, ce fameux effet ralenti cinématographique présenté une des premières fois pour le film MATRIX. Rapide ou lent, les notes s’envolent, tout devient aérien. Le solo de Devil’s Hand en est un exemple, parmi ses nombreux chef d’oeuvres guitaristiques emplis de sensualité et de finesse. Il postule même au titre de solo de l’année. Tout comme beaucoup, il se bonifie au fil du temps, au fil des notes. (lire aussi les précisions plus techniques sur wikipédia)

Sa voix

Paradoxalement pour moi, ce sera par un album tribute, qu’en 1992, j’allais découvrir cette voix. Et pas n’importe lequel tribute, celui de CREAM et son légendaire blues rock classieux.
Je l’avais acheté pour la présence de Glenn HUGHES et Joe Lynn TURNER. Et ce sera lui qui me scotchera ! Dès les premières paroles, j’en tombai la mâchoire. Mais qui est ce type qui chante comme ça, avec une telle voix puissante, éraillée et aiguë, cousine de celle d’un COVERDALE ??? Le coup de foudre ! (Strange Brew) Et ça dure encore. J’achèterai tous ses albums.

A l’écoute de ce diamant pur et de ses innombrables talents, je ne vois que dans ce début de carrière, l’explication d’un succès ”seulement” underground en France voire en Europe (relativisons, le gars a une belle baraque dans un endroit réputé), tant ce mec pue la classe à tous les niveaux.
Même quand il schredde, il y a une sorte d’élégance, de finesse dans son jeu. On pourrait même penser que sa vélocité est un paradoxe à la suavité de sa voix, emplie de soul, comme si il fallait toujours deux opposés, le blanc au noir, pour que l’un mette en valeur l’autre, ou pour contrebalancer tout excès de l’un. Bref, je n’arrive à expliquer l’inexplicable.

 

 

Mi/ Place médiatique déjà prise ?

Sa ressemblance physique et vocale avec Chris CORNELL, chanteur de SOUNDGARDEN, serait-elle au final un frein à un investissement marketing de la part de sa maison de disques ? Lors d’une interview récente, on lui soumet même la question s’il recevait un coup de fil pour remplacer le défunt, au sein d’un des groupes qui a dominé les années 90, question à laquelle il répondit avec élégance :

” … Je pense que ce serait un honneur pour quiconque d’avoir cette possibilité. … Mais il y a un principe : «Ne vous mettez jamais dans la peau d’un grand homme». … Toutefois, je pense que cet appel téléphonique, que ce soit moi ou quelqu’un d’autre, serait un véritable honneur. Et je pense que l’appelé devrait être un peu idiot pour dire «non».

Il rajoute au niveau de ses influences vocales :

” Ma plus grande influence en tant que chanteur, est Terence Trent D’ARBY. C’est de là que vient mon son. Or, les gens du rock, beaucoup d’entre eux, ne vont pas voir ça, parce qu’ils n’écoutent pas ce genre de musique. Alors ils pensent que j’ai été influencé par Chris (CORNELL), parce que c’est aussi le son qui leur est familier. S’ils faisaient leurs recherches, ils sauraient que j’ai écouté Terence, j’ai écouté David COVERDALE, Glenn HUGHES, Ronnie DIO et Paul RODGERS. Donc, c’est une coïncidence si ma voix leur rappelle celle de Chris. Je crois que je suis un peu plus vieux que lui (ndfaf : pas vraiment, il est né en 1964). Je fais ça depuis trop longtemps pour en déduire qu’on a probablement eu les mêmes influences. Cela reste toutefois un très beau compliment. Il était un des plus grands chanteurs de rock de notre génération. C’est définitivement un compliment. Etre comparé à quelqu’un de si grand, est toujours une bonne chose.” RK février 2020 (traduction google + Franck AF)

Au passage, il  avait déjà été invité à chanter une reprise de Cochise d’AUDIOSLAVE avec Tom MORELLO ; AUDIOSLAVE, autre groupe dans lequel officiait Chris CORNELL.

En parallèle, les Lenny KRAVITZ, Terence Trent D’ARBY et PRINCE occupent aussi le terrain du star-system.

(Qui est qui ? )

 

Fa / le Trio

Mais combien sont-ils à cumuler voix-guitare solo, au sommet, à ce niveau-là ? On semble être attaché à la notion de groupe, à la complicité entre un chanteur et un guitariste (AEROSMITH, GN’R, VAN HALEN …), à cette amitié fantasmée, parfois réelle parfois conflictuelle, parfois ramenée à une simple collaboration professionnelle … Mais chut ! Avouer cela ne fait pas rêver les fans car cela les maintient dans leur vie professionnelle alors que les artistes sont là pour nous en évader. A y regarder de près, il pourrait prendre la place du guitariste et du chanteur dans ces groupes cités en exemple et d’autres. Chant, guitare, swing et aussi adepte du grand écart comme en témoigne la vidéo des Mother Head’s Family Reunion, dans laquelle il démontre qu’il a beaucoup regardé TYLER et ROTH. Mais comment se passer d’un Steven TYLER, d’un David Lee ROTH, d’un Eddie VH, d’un SLASH, … Comme si cette notion de groupe était au final plus humaine que l’individualisme ? Bon, je m’égare ! Je n’ai pourtant pas la fièvre du coronavirus.

On pourrait presque voir ce cumul de capacités comme un obstacle à la gloire, quand on regarde au final le peu de groupe en trio qui ont touché les sommets. La plupart d’ailleurs l’ont fait dans la période faste des années 70 : Jimi HENDRIX, RUSH, ZZ TOP … Il est plus fréquent de toucher la gloire quand on fait partie d’un groupe ou alors qu’en carrément, on touche les étoiles en tant qu’artiste solo : PRINCE !

Après la ”frime” de la jeunesse, l’humilité de la maturité tout en conservant une certaine espièglerie

Entre parenthèses, l’homme semble aimer nourrir les contradictions. Peu souriant malgré un physique de séducteur, il semble être un pince-sans-rire, adepte de l’humour british. Il suffit d’aller sur sa page Facebook pour y découvrir régulièrement ses plaisanteries ou encore apprécier son dernier clip As You Are en mode Covid.19 . Alors comme le dira, le pote Bertrand à la sortie de son concert de Toulouse en 2019 : “Si il sourit, il met tous le monde à ses pieds”
Le musicien semble se contenter d’un succès d’estime en France vivant de ses rentes et donc s’investissant peu sur notre territoire, … territoire bien capricieux, faut-il le rappeler, mais qui toutefois porte un certain intérêt au blues et au jazz si on en croit les quelques festivals nationaux (Cognac, Mirande, Marciac, …) ? Car depuis fort longtemps, je n’avais pas vécu une telle ferveur du public français, pour quémander un rappel. Si ça, ce n’est pas une preuve !? …

 

50 For 50

Exceptionnel, il le démontrera encore avec finesse en fêtant ses 50 ans par la sortie d’un album contenant pas moins de … 50 chansons, rien que ça !? Du jamais vu !

Une façon encore élégante de se démarquer et ce, avec un certain courage quant à la rentabilité d’un tel produit !? Une prise de risque marketing tout en maîtrise ! (lire la chronique)

Chapeau bas l’artiste ! La classe ! Merci !

 

Pourquoi KOTZEN sur ce site DPF ?

Si je l’évoque, c’est parce que je pense que sa musique rejoint celle de la MARK IV, voire MARK III et qu’il fait donc partie de cette relève. Lui-même se déclare être influencé par David COVERDALE et Glenn HUGHES avec qui il a fait un ”duo” sur Stoned, (version interprétée par GH) titre qui sera repris par les deux artistes avec la coquetterie de les entendre inverser leurs parties vocales, l’un faisant les choeurs pour l’autre. Sa voix et son style vocal s’approche assez des deux chanteurs : le côté bluesy rock grave et éraillée de COVERDALE et le côté soul, aigu et modulable de HUGHES. Ses participations à des Tribute sur DP sont assez innovantes et restent dans l’esprit Pourpre : celui de faire bouger la musique et de mélanger les familles musicales. (Strange Kind Of Woman, Smoke On The Water, Rat Bat Blue, Woman From Tokyo)

De plus, on se demande quelle production aurait proposée aujourd’hui Tommy BOLIN, si il était encore parmi nous ? Je ne suis pas loin de penser que ses orientations musicales emprunteraient les mêmes chemins, tant le blues, le jazz et la suavité leur sont communs. Mais ceci n’est que mon avis et un point de vue de France*.

* Quand j’organisais des concerts (2005-2011), j’ai contacté Richie. Il m’avait gentiment répondu et restait ouvert. Je n’ai pas pu donné suite. Ce n’était pas de sa faute mais de la mienne et du marché français. Franck

Vos avis sur Facebook

Bien bel article ! La Bio est perfect … j’en apprends tous les jours, j’apprends aussi à apprécier cet artiste depuis quelques temps grâce au propos de Franck … Le + multiplié par 10, c’est la présentation de sa discographie (ci-dessous) : c’est d’une grande aide, parce que j’ai essayé par moi -même et me suis perdu dans ce labyrinthe … Je kiffe cette présentation de sa disco, je sais au moins où aller maintenant. Bref, pour résumer : ?? ” Step Simeon

Toujours pas compris pourquoi il est allé se fourvoyer chez Poison ( à part pour sa belle gueule et pour augmenter sa notoriété grand public ). Il est bien meilleur que les 3 autres réunis !” Emmanuel Ascher

” Bel article ! ” Philippe Archambeau

” Très bien faite ! Informative et approfondie. Je l’ai survolée, mais je vais y revenir ” Chris Reyes

 

** Discographie & Reports ** (album chroniqués = albums colorés => passez votre souris sur le nom)

Dans sa discographie solo, l’homogénéité de style demeure. Mis à part le projet Prog-Jazz Vertù, seules quelques influences mises en avant d’un album sur l’autre distingueront ses albums et évidemment, la qualité des compositions.

       

Arthurs Museum    

1988 Gallery Closed  (Glam fm – RK n’y chante pas)

Solo

1989 Richie Kotzen  (non écouté – principalement instrumental ?)

1990 Fever Dream  

1991 Electric Joy   (instrumental)

1994 Mother Head’s Family Reunion  =)) Le plus groovy : son meilleur !?

1995 The Inner Galactic Fusion Experience  =)) Le plus fusion

1996 Wave Of Emotion  =)) le plus dance !?

1996 Times Gonna Tell (EP)

1997 Something To Say

1998 What Is…

1999 Bi-Polar Blues  =)) Le plus … bluesy

2000 Break It All Down  =)) Le plus 5C : canapé – chandelle – cheminée – chéri(e) – calins = le plus ballades 

2001 Slow

2003 Change

2004 Get Up

2005 Ai Senshi Z×R (Pour la série animée Gundam, plusieurs reprises assez fm sans l’être)

2006 Into The Black

2007 Go Faster/Return Of The Mother Head’s Family Reunion  =)) le plus rock !?

2009 Peace Sign

2011 24 Hours

2015 Cannibals  =)) Le plus pop

2017 Salting Earth  =)) Le plus mainstream

2020 50 For 50  =)) Le plus soul-blues, le plus couillu, le plus fou commercialement, un record !

  

** Live & compilations **

2003 Acoustic Cuts

2004 The Best Of Richie Kotzen (Greatest Hits)

2006 Instrumental Collection: The Shrapnel Years

2008 Live In São Paulo/Bootlegged In Brazil

2010 A Best of Collection

2010 A Ballads Collection

Poison

1993 Native Tongue

Mr. Big

1999 Get Over It

2001 Actual Size

2000 Deep Cuts

2002 In Japan

2004 Influences & Connections – Vol. 1

Vertú

1999 Vertú (avec Stanley Clarke et Lenny White)  =)) le plus jazz prog contemporain

Forty Deuce

2005 Nothing to Lose  =)) le plus métal voire le plus grunge (projet avec un groupe japonais)

Wilson Hawk

2009 The Road  =)) le plus soul pop

The Winery Dogs (avec Billy Sheehan et Mike Portnoy)

2013 The Winery Dogs

2015 Hot Streak

Smith / Kotzen

2021 Smith / Kotzen  Un duo avec le guitariste d’Iron Maiden – du Rhythm&Blues Rock classieux

Collaborations (non écouté)

1994 Sass Jordan Rats (chœurs)

1995 Tilt (avec Greg Howe)

1996 Sticky Wicked (avec TM Stevens)

1996 Ground Zero (avec TM Stevens)

1996 Only You (avec TM Stevens)

1997 Project (avec Greg Howe)

1999 Not So Innocent (avec Jesse’s Powertrip)

2000 Mikazuki in Rock (avec Mikazuki Tekkodan)

2000 Submarine (avec Gregg Bissonette)

2003 All That I’d Be (avec Steve Saluto)

2004 Nowhere To Go (avec Takayoshi Ohmura)

2004 Asshole (avec Gene Simmons)

2006 Rough Beat (avec Steve Saluto)

2006 Avalon (avec Richie Zito)

2006 Erotic Cakes (avec Guthrie Govan)

2007 Emotions in Motion (avec Takayoshi Ohmura)

2007 Live For Tomorrow (avec Marco Mendoza)

2010 Resurrection (avec Steve Saluto)

2010 You Can’t Save Me – Remix (avec Clarence Jey & Steve Mcleod)

 

Hommages et participations diverses

1991 Bill & Ted’s Bogus Journey: Music from the Motion Picture

1992 L.A. Blues Authority – ”Blues” de Glenn Hughes

1992 The Guitars That Rule The World – Vol. 1

1994 L.A. Blues Authority Volume V: Cream Of The Crop

1996 Crossfire: A Salute To Stevie Ray Vaughan

1997 Black Night – Deep Purple Tribute – According To New York

2000 Bat Head Soup: A Tribute to Ozzy

2001 Stone Cold Queen: A Tribute to Queen

2002 One Way Street: A Tribute To Aerosmith CD

2002 An All Star Lineup Performing The Songs Of Pink Floyd

2004 Spirit Lives On: The Music Of Jimi Hendrix Revisited Vol. 1

2005 Numbers From The Beast – An All Stars Salute To Iron Maiden

2010 Siam Shade Tribute

Mon report

Toulouse Le Rex 24 juin 2019

 

Pas de vidéos ? … ben t’as juste oublié de cliquer sur les titres ! t’es bon pour remonter le post hé hé ! Bonne écoute !

www.richiekotzen.com – sa chaîne YouTube

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