JUDAS PRIEST – Vienne chapitre3 part2 – 26 juillet 2022

Concerts (partie 2)

 

Moins torturant les esprits, le show de JUDAS PRIEST, tout comme celui de KISS à Nîmes (report là) est carré de chez carré.

La décoration est super bien pensée dans une ambiance Metal chère au groupe au détail près, hormis l’arrivée d’un taureau vers la fin du bal sans que je n’en comprenne sa thématique !? Breaking The Law ajouté à du militantisme anti-corrida ? J’avoue avoir des oreilles amères à l’écoute de Breaking The Law tout comme à celle d’autres chansons pour la liberté quand on sait comment on s’est laissé piéger et soumettre récemment. Il y a un côté grande gueule dans ces chansons là mais quand ”faut y aller”, il y a moins de monde .. bref le temps fera son œuvre … (Monsieur Furious : L’administrateur de votre compte Réseau Social and Co vous signale que vous venez de perdre 3.851.486 abonnés de plus)

Scène radioactive !!

 

Danger ! Danger zone ! Ouïe ça brûle !

Scéniquement, tout repose sur le duo HALFORD-FAULKNER. Si HALFORD se ”contente” de se déplacer tel un prêtre avec une gestuelle simple mais charismatique, Richie FAULKNER vous balance toute la panoplie du guitar-hero. Ian HILL est bien habité mais reste posté derrière son ampli. Pourtant,vu son sourire et son ”éclate”, il lui suffirait de venir deux ou trois fois devant ses fans pour tout emporter. Andy SNEAP essaie de faire son job scénique mais son manque de charisme, ajouté au fait qu’il joue peu de solos, justifieraient presque l’idée de jouer à quatre. Une pensée envers KK me viendra alors à l’esprit. Clairement sa présence et son jeu manquent. FAULKNER a beau assuré, le changement de sons des guitares dans les solos était une force supplémentaire. Mais on peut comprendre que HALFORD à son âge, n’ai plus l’envie de s’enquiquiner en relationnel le gênant.

Du baptême au fouet !

Le pote Eric MARTELAT (chanteur de MESSALINE) regrettera que le prêtre ne s’adresse à aucun moment à la foule, surtout pour saluer cette sublime enceinte et du fait que le groupe ne vient que très rarement en province. On s’étonne d’ailleurs que ”seulement” 3.000 personnes aient profité de cette rare venue. Du coup, ce sera Scott TRAVIS qui se chargera de quelques mots. (Depuis quand un chanteur laisse parler un batteur ? Tout se perd ! rires) Personnellement si Eric n’a pas tort, je préfère encore un chanteur peu bavard qu’un chanteur qui nous saoule de dizaines de ”ça va ?”.

Ian Hill, entre discrétion et expressions, arrive à bien se placer 😉

 

Je t’ai vu !

Car l’essentiel est d’entendre cette voix incroyable du Metal God ! Si pour les couplets, il ne module plus autant, quoique, il nous déchirera les tympans de ses aigus lors des refrains et autres. Quelle voix ! Que je regrette de ne pas l’avoir vu du temps de sa jeunesse !

Bien que je maîtrise mal leurs shows habituels, la déco est identique à celle du Hellfest tout comme l’intro avec le sceptre lumineux qui s’élève, suivi du maestro entouré de garde du corps.

Il me semble que la set-list est identique aussi. Les classiques sont là et le dernier rejeton Firepower (chroniqué ici) démontre que c’était bien un des meilleurs albums du groupe avec le désormais standart Lightning Strike. Et après tous les titres bien métal et rentre-dedans du set, finir par le léger et dansant Living After Midgnight clôt de la meilleure des façons cette belle soirée. Un ami aura le sentiment d’une set-list écourtée !? Peut-être mais le show fut suffisamment intense pour être substanté.

Il s’avère aussi que j’ai du ”gérer” quelques pogos à sa frontière du cercle sous peine de me voir enfoui sous les vestiges du théâtre antique (rires). Placé devant, j’avais senti deux zigotos venus du fond, parés à s’incruster devant dès le premier titre. Un duo ressemblant à un mini-Laurel précédé par un Hardy nécessaire pour ouvrir le passage à coup d’épaules. Et dès le premier riff, Hardy se mit en avant, suivi dans son dos par le mini-Laurel. Le barouf généré redistribua les places (au lieu de ”manivelles” : tout change!) ce qui fit enrager les éjectés. Le plus drôle, c’est qu’au titre suivant une bande de jeunes en fit de même, éjectant à leur tour le duo, ce qui fit … enrager notre mini-Laurel. Une petite engueulade entre eux fut vite réglée par un stage diving : attrapé par les envahisseurs. mini-Laurel ne pouvait alors que subir le challenge. C’était assez drôle de voir les voleurs volés et de les voir surtout  …enragés. Y en a qui n’ont honte de rien ! Pris dans le pogo, le duo finira, prévisible, vieux potes avec la bande de jeunots. Tout finit donc bien. Petite pensée compassionnelle à la petite et charmante demoiselle qui a du reculer de quelques rangs. L’autre moment drôle sera de voir un des jeunots, soudainement tomber sous son charme jusqu’à ne plus la quitter et donc ne plus aller pogoter (lâcheur de potes! rires), jouer au bien-intentionné auprès d’elle alors qu’il contribua à l’éjecter (crevhard! rires). Mais nul doute qu’elle fut compenser par la bande au Metal God. … J’avoue que j’avais un peu oublié ce que pouvait être une fosse sauvage (rires). Et quelque part, il est agréable de voir les jeunes s’approprier l’héritage.

Bref, en un mois j’aurai donc pour la première et seconde fois de ma vie, vu cette légende nouvellement intronisée au Rock And Roll Hall Fame. Tout comme pour le report de KISS, je ne pourrai vous donner un report comparatif. Mais mon seul indicateur sera ma gueule épanouie à la sortie de ces deux énormes spectacles. C’était la tournée des 50 ans ! Je naissais à quelques mois près, en même temps que le groupe. Cela restera un bon souvenir pour moi d’avoir communié à ce moment là avec cette ”excellence” du rock ! Fin de mon baroud Viennois ! … Et merci encore au garagiste qui n’aurait pas été dépaysé dans cette déco Metaaaaaal !!

Mon report « ne t’a pas plu ? N’en parlons plus ! »

Epilogue : Pendant que j’écris ces mots :

Bal dans le village d’à-côté! ”Le Jerk” ”Les Corons” ”Les démons de minuit”… Heu, on est bien en 2022 là ? Je crois que mon camping-car s’est transformé en DeLoreal et que j’ai remonté le temps, ou alors ils ont sorti un vieux dj du grenier pour diffuser toujours ces vieilleries ? … ”Lac du Conmarrant” à suivre …

Quelques instants après avoir fini d’enrager, je me rends compte que je vénère des artistes, HUGHES, JUDAS, KISS, … qui ont débuté dans les années 70 et que je suis stationné près d’un … lac ! Quand ta connerie te revient comme un boomerang … Du coup, je file m’éclater au lac du déconnant, … l’esprit moins enragé et en espérant ne pas déranger ! (rires)

   

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Merci à Rock Hard Mag et Gérard Drouot Productions

Pas doué pour les selfies mais l’essentiel est de reconnaître LES designs sur la photo dont celui du tshirt de Rock Hard