DEEP PURPLE Deep Purple

Après deux premiers albums à chercher son style, ce dernier album de la Mark I trouve ici son parfait équilibre dans ce rock psychédélique de bon aloi et de l’époque, avant que la Mark II ne métamorphose l’industrie musicale quelques mois plus tard. On pourrait presque regretter la trop grande proximité entre cet album et In Rock, tant cet album éponyme est une petite merveille dans son genre. Jon LORD est encore dominant, lumineux, mais le partage devient de plus en plus équitable. Le groupe et Rod EVANS trouvent ici enfin leur place. … Et sans le savoir encore, Ritchie BLACKMORE prépare ici des Anyone’s Daughter et autres Anya et beaucoup plus tard, son BLACKMORE’S NIGHT. On pourrait même regretter aussi que le chanteur ait voulu suivre le courant de la Mark II, alors que sa voix n’en avait pas les moyens et qu’au contraire, elle démontre ici qu’il aurait probablement fait une fabuleuse carrière en tant que crooner. Autre regret : Que Ian GILLAN n’ait jamais interprété certaines des pépites présentes ici, que sa voix d’alors, aurait sublimées. J’avais occulté la Mark I pendant des décennies, j’avais tort. Si vous voulez expérimenter la Mark […]

DEEP PURPLE Shades Of Deep Purple

Débuter par un instrumental, annonce la couleur … pourpre ! Ce premier album baigne dans cette ambiance de l’époque d’un rock psychédélique et des merveilles des bandes originales de films d’Ennio MORRICONE. Ce n’est pas non plus un hasard si Quentin TARANTINO utilisera un titre de DP pour son dernier film Once Upon a Time… in Hollywood, même si au final, cette reprise de Hush est la moins représentative du son MORRICONE. DEEP PURPLE a été constitué avec les meilleurs musiciens de l’époque et ils vont le démontrer avec des instrumentaux et un son à la fluidité parfaite. Mais DEEP PURPLE a aussi été formé pour faire du business. Aussi, reprendre des tubes est bien calculé pour cela : Help, Hey Joe et Hush qui sera le premier grand succès prévu en 45t et … le seul. Avec trois reprises et des instrumentaux, DEEP PURPLE se cherche mais nous offre une première des plus agréables si on n’est pas figé dans le Hard Rock qui n’existe pas vraiment encore. Alors clairement, cet album porte bien son nom. Il est “l’ombre” de ce que deviendra le groupe, mais une ombre dont on voudra vite voir le […]