Ian GILLAN Naked Thunder

En ce 16 juillet de 1990, était publié le réconfortant Naked Thunder. Adolescent, en 85-87, je découvrais DP avec Made In Japan et Burn ! A l’époque, on considérait les Live comme des Best Of et Burn était présenté comme le meilleur album hors Mk II ! Alors, je pensais, à tort, qu’en usant le MIJ et Burn sur ma platine, j’avais l’essentiel de DP. Faute de thunes et avide de découvertes musicales, j’investissais alors dans d’autres groupes, délaissant donc la discographie Pourpre. Puis en 90, en tombant sur les clips de No Good Luck, mais aussi de King Of Dreams, sorti la même année, je succombais aux charismes de la musique et des acteurs, que je découvrais au final pour la première fois en visuel ! Et oui, à l’époque avoir des images de concerts des groupes de Hard Rock à la télé française était une denrée rare et tout le monde n’avait pas de magnétoscopes pour les enregistrer quand la télé diffusait ces quelques clips fantômes dans la nuit ! Second coup de foudre donc ! Depuis ce jour, je ne pus me débarrasser de la Drogue Pourpre ! Intoxiqué à vie jusqu’à […]

BLACK SABBATH Born Again avec Ian Gillan

Ce onzième album du SAB’ voit le départ de Ronnie James DIO et l’arrivée de Ian GILLAN dans des circonstances vaporeuses. Ce nouveau bébé pourtant au look fort adéquat pour le genre musical et le groupe, fut conspué à sa sortie : d’abord pour un mixage peu professionnel, mais qui au final sonne bien pour les nostalgiques des craquements de vinyle et autres soufflements de K7 et surtout pour une fusion avec l’ex-chanteur de DEEP PURPLE, considéré contre-nature. A l’époque, le fan de hard rock est plutôt fidèle et goutte peu au changement des line-up qui l’ont fait rêver et pour lequel il s’est dévoué cornes et armes. Je ne sais pas si le fan d’aujourd’hui est moins fidèle, plus ouvert d’esprit ou résigné (rayez vos mentions inutiles), mais on va dire qu’il s’est plus ou moins habitué à tous ces changements depuis, un peu comme les divorces familiaux devenus (trop?) courants désormais. Aussi, quand on connait la suite de l’histoire du SAB’, ses fans ne vont pas être au bout de leurs peines. J’en parle dans le livre. (qui a dit : quel livre?). Passons donc les débats passionnels de l’époque et avouons qu’aujourd’hui […]

GILLAN Future Shock

Ce Future Shock de l’équipe GILLAN est à la fois une frustration et une grande réussite. Alors qu’avec ce ”troisième” album, une telle dénomination, les expérimentations prog-jazzy du Ian GILLAN BAND et ”deux” albums aux sons assez novateurs grâce à un Colin TOWNS créatif, on pouvait s’attendre à une suite dans la recherche d’une certaine modernité, dans l’imagination d’un futur. Ce sera plutôt un choc de constater un léger retour en arrière, un retour vers le rock n’roll. Un RN’R certes durci, punky, mais on oscille ici vraiment en terrain connu. Dès l’ouverture, on œuvre sur un boogie vitaminé que n’aurait pas renié le WHITESNAKE de la même époque. La suite, The Lucitania Express, Sacre Bleu, Bite The Bullet pourraient être intégrés dans le répertoire de MOTORHEAD avec leur côté RN’R punky. Le hurleur de Speed King prend plaisir à revenir à ses sources, celles de la période du rockàbilly des années 50-60, celles d’ELVIS et de Jerry LEE LEWIS avec notamment la reprise d’un succès des années 60, le très bon boogie New Orléans. Et puis les duels TOWNS-TORME ne sont pas sans rappeller ceux de LORD-BLACKMORE à la différence du son futuriste du […]

GILLAN The Japonese Album

Après la période jazzy prog du Ian GILLAN BAND, l’ex-chanteur de DP revient vers un état d’esprit davantage pourpre. Pourpre dans le sens où il s’alliera à un compositeur et claviériste de grand talent, Colin TOWNS. Celui-ci rappellera dans un certain sens Jon LORD bien qu’il ait un style différent comme le suggère l’intro futuriste et intrigante Street Theater (ou Second Sight selon votre version du disque). Mais il a dans sa palette, tous les styles, qu’ils soient futuriste, boogie piano ou ”Hamondien”. Le talent de TOWNS se vérifiera tout du long des albums du projet GILLAN et ailleurs. Pour ma part, j’ai toujours pensé qu’il aurait pu apporter un renouvellement autre que celui de Don AIREY au sein de DP, comme le laisse à penser aussi sa carrière en tant que musicien de studio, de bandes originales de films, de musiques pour la télévision et autres. Mais ceci est un autre débat dont on n’aura jamais la réponse. Pourpre ? Car le gros rock est de retour avec le speed punky Secret Of The Dance (esprit Speed King en moins hurlé), le lourd (Sabbathien et esprit Into The Fire sans les cris) I’m Your Man, […]

Ian GILLAN BAND Clear Air Turbulence

Après son départ, le chanteur nous propose son second album hors PURPLE. ”Son” ? on se demande tant la surprise est telle. Dans la continuité de l’album précédent Child In Time, ça continue d’expérimenter à tout va. On est loin du hard rock Pourpre. On oeuvre ici dans un jazz prog parfois funky, parfois psychédélique, voire avec une légère touche de reggae (Angel Manchenio). Carte blanche est donnée aux musiciens qui s’en donnent à coeur joie. On sait que le chanteur veut s’affranchir d’une formule et toucher un peu à tout. C’est louable ! Mais ici, le nom IG BAND prend toute sa dimension. On a même l’impression que le nom du chanteur a été apposé là pour des raisons mercantiles, tant on n’est pas loin ici d’un album instrumental. Ray FENWICK  élève (lol désolé) son talent de jazzman. Colin TOWNS reste ici un bon accompagnateur et ne découvrira son inventivité qu’un peu plus tard avec le groupe GILLAN, bien que des idées-gimmicks ici aident à maintenir la cohésion. Rythmiquement, quand ça jazze et ça progue à ce niveau là, c’est que ça tient la route, surtout quand une section cuivre appuie. Musicalement, ça s’écoute […]

Ian GILLAN BAND Child In Time

En juillet 1976 sort le premier album solo du chanteur, trois ans après son départ de DP. Pendant cet interlude, … ”… Ian Gillan se lance dans diverses aventures commerciales qui échouent toutes. Au bord de la banqueroute, il se voit conseiller de revenir à la musique, ce qu’il fait en 1975 en recrutant le guitariste Ray Fenwick, le bassiste John Gustafson, le claviériste Mike Moran et le batteur Mark Nauseef (ex-Elf). Son nouveau groupe, alors appelé « Shand Grenade », fait ses débuts sur la scène du Royal Albert Hall le 16 octobre, à l’occasion du concert The Butterfly Ball. Rebaptisé « Ian Gillan Band », le groupe donne des concerts en Europe et aux États-Unis au printemps 1976 et enregistre son premier album, Child in Time, avec l’aide de Roger Glover, un autre ex-Purple.” Précisions de Christian Albinovanus du Funky Junction Forum Pour les fans, la surprise musicale va piquer sévère tant ici on expérimente dans le jazz fusion psyché ! On comprend mieux pourquoi Gillan se lassait de DP et cherchait à innover encore. Pour un premier jet, ça part dans tous les sens, et si vous voulez emprunter ce manège-là, mieux […]

JESUS CHRIST SUPERSTAR Gethsemane avec Ian Gillan

Prestation divine ! En cette semaine d’avril 1970, IAN JESUS GILLAN enregistre cette version stellaire de ”Gethsemane” pour cette comédie musicale au succès intergénérationnel, Jésus Christ Superstar présentée à Broadway puis au cinéma ! (Arte en a diffusé une version récemment avec Alice COOPER.) Quand on écoute cette version inégalée, nul doute que l’on devine que DIEU habite cette voix et le physique du chanteur ! … (J’en reparle plus longuement dans le livre.) On peut aussi apprécier son lyrisme lors du Concerto For Group and Orchestra. Pour votre pénitence, regardez cette vidéo rare, prévue à l’époque pour être un Scopitone. Grâce aux passionnés archivistes, ils ont pu sauver quelques images et y rajouter la bande-son. La comédie musicale : Cet opéra rock qui évoque les derniers jours de Jésus, fut écrit en 1970 par Andrew LOYDD WEBBER et Tim RICE. Il se situe dans l’esprit de Hair ou plus près de nous, Starmania. Au fil des décennies, il a vu d’innombrables artistes le représenter en tournée. Les citer tous équivaudrait au botin du Who is Who mais on peut en citer quelques uns bien connus des lecteurs du site : Sebastian BACH, ALICE, Gary […]