Pour le plus grand groupe du monde, la plus grande chronique … en espérant que la qualité suivra !?
Pour les zappeurs, suivez le paragraphe :
Un peu d’histoire
L’artwork
La musique
Titre par titre
Morceaux pour le live
Conclusion
Avis de fans
Un peu d’histoire !
DEEP PURPLE n’est pas un groupe comme les autres. Conçu ”artificiellement” par des financiers pour faire du business, son premier chanteur éphémère, Chris CURTIS, voulait créer une formation de musiciens interchangeables autour de sa personne, ceci afin de maintenir la créativité. Ritchie BLACKMORE reprit à son compte ce concept de carrousel (Roundabout) en créant la Mark II puis la III. Les aléas de la vie du groupe nous amène aujourd’hui à la neuvième formation de l’institut pourpre, notamment avec le remplacement de Steve MORSE par le désormais quatrième guitariste studio, Simon MCBRIDE.
Si la Mk2 a trouvé la formule magique faisant entrer DP dans la légende, l’essence musicale a toujours été d’intégrer toutes les sources musicales possibles (jazz, classique, blues, hard, punk, rap, funk, soul, prog, …), ceci afin de régénérer cette créativité. L’arrivée d’un nouveau membre a renforcé cet objectif, que l’on aime ou pas le résultat. A l’exception de la Mark5, trop proche de RAINBOW, voire de la MarkVII avec un Don AIREY réservé sur Bananas qui vit encore la participation de Jon LORD, tous les premiers albums d’une nouvelle équipe apporta une nouvelle donne : In Rock (GILLAN GLOVER), Burn (HUGHES COVERDALE), Come Taste The Band (BOLIN), Purpendicular (MORSE), Now What!? (EZRIN).
Alors, à l’âge de nos quatre rescapés, la question d’une nouvelle fraîcheur se posa. La démission de Steve MORSE avant une tournée prévue pour cause de soutien familial, permit d’apercevoir l’apport scénique de Simon MCBRIDE.
Tout le monde a ressenti un retour à un son plus rock. Mais cela allait-il aussi se traduire en studio et dans quel sens ce carrousel-là allait-il tourner avec un quatuor encore plus vieillissant ?
Ian GILLAN demeure encore un fabuleux chanteur comme le démontre ce vingt-troisième album. Mais on sait tous qu’il ne peut plus hard-rocker comme il le fit au vingtième siècle, inspirant les plus célèbres chanteurs de Metal : Rob HALFORD, Bruce DICKINSON…
Aussi, est-ce que le fougueux quadra irlandais n’arrivait pas trop tard pour rebooster nos septuagénaires, en risquant d’en faire tomber un du manège ?
Or, ce n’est pas anodin si on les surnomme les 5 fantastiques ou les 5 magiciens. Car ces mecs-là savent faire tourner leur manège avec les atouts du bord, comme tourne une bonne platine de disques, et ce autour d’un diamant. Adaptation et fraîcheur seront les maître mots.
L’artwork !
Déjà, ça commence plutôt bien avec un choix de police de très bon goût pour le nom du groupe, et surtout un nom d’album (génial) qui refera traverser la poule jusqu’à la nuit des temps (cf wikipédia sur cette blague historique ; plus drôle et complet ici) ; autrement dit, pour ceux qui ne savent pas caqueter : un titre qui va nous faire réfléchir sur sa (ses?) signification pendant longtemps.
Car si son auteur nous expliquera si il peut avoir une signification politico-sociale universelle, ou être une équation scientifique empruntée à la NASA, ou une dévotion à EINSTEIN ou encore à une union d’un couple, on peut aussi y voir un clin d’oeil pour cet album à cette Mark IX par la double idée qu’il est le premier et/ou en sera le seul !? (aux dernières nouvelles, le groupe prévoirait d’enregistrer un ”second” album en 2025)
L’humour, le second degré, l’ironie, ont souvent été présent chez eux pour les titres d’album : Who Do We Think We Are (pique sur un journaliste), Nobody is Perfect (auto-dérision sur cet album live non désiré et au retour des tensions internes), Slaves and Masters (référence à la soit disant tyrannie de Blackmore sur sa volonté d’imposer un de ses employés, JLT), The Battle Rages On (conflit évident entre le chanteur et le guitariste), Purpendicular (virage avec l’arrivée de Morse), Now What!? (sur leur âge et leur longue carrière) …
Le hic sera cette ”paresseuse” pochette blanche lamentable, et d’autant plus frustrante quand on voit la beauté de l’artwork intérieur.
On pourrait croire à une certaine facilité ou des restrictions budgétaires dues à la milliardième crise mondiale mais les jolis designs de l’intérieur du livret et des singles, contrediront ces hypothèses. Mais pourquoi n’ont ils pas choisi ce joli artwork intérieur, ou la sublime image du clip où on voit les 5 de dos observer ce tourbillon noir de l’univers ? (de la vie ?) (image inédite : de dos sur une pochette ? et qui aurait pu faire une trilogie avec les designs d’In Rock et de Whoosh!) Va comprendre Charles (III) !? …
Probablement ce fameux humour britannique que nous, français avons parfois du mal à saisir. D’autant que le titre de ce 23eme album ne manque pas aussi d’humour et de clin d’oeil à cette naissance de la Mk9.
Mais cette idée blanchâtre aurait pu être tolérable, si elle n’avait pas déjà été utilisée pour l’album Now What!? Ian GILLAN pourra passer son temps à l’expliquer, et nous à pleurer sur des mouchoirs blancs en la regardant.
Il paraît qu’en vieillissant, on retombe en enfance. L’avantage alors de cette pochette sera donc de nous renvoyer à nos scolarités, lorsque pendant les cours, on griffonnait un peu partout, sur la table, nos sacs US, ou sur tout bout de cahier. Avec cette place blanche, on aura largement la surface pour rajouter à ce “=1” le fameux 0+0= la tête à TOTO !
EARmusic nous avait habitué à l’excellence (Turning To Crime, Whoosh!, Infinite). La chute est rude, et nous fait tomber jusqu’à celle de Bananas : les deux pire pochettes de DP si on excepte celle ratée par l’imprimeur de Who Do We Think We Are.
Ce groupe nourrit donc toujours une forme de contradiction pouvant rendre dingue ses fans, en opposant probablement un des titres les plus géniaux de l’histoire du rock avec une des plus pathétiques pochettes.
Là où des LED ZEPPELIN, VAN HALEN, BCC … auront eu la fainéantise de nommer leurs albums par une simple numérotation, Mister UNIVERSE, alias JESUS CHRIST SUPERSTAR, sera juste venu rajouter deux petits traits au 1 des autres, comme pour leur faire une leçon d’originalité, comme pour apposer la signature définitive du maitre incontesté ! La Classe ! On comprend la jalousie de PLANT et sa bande. Jeu Set et Match ! Ranger vos copies aux zéros pointés !
La musique
Premier album de la Mark IX avec le nouveau et quatrième guitariste de l’institut Pourpre !
C’est donc avec curiosité que l’on attendait un album … que l’on n’attendait plus vu leur âge. 76 et 78 ans pour les quatre autres membres.
Alors la double question se posait.
Que vaut le ”bleu” dans ce violet ? Et dans quelle direction musicale peuvent se diriger les autres ?
Bob EZRIN avait su adapter leurs capacités contemporaines, avec une approche plus prog bienvenue, et qui collait donc aux goûts de Steve MORSE voire de Don AIREY, et aux formes physiques des deux Ian.
Allait-on revivre une nouvelle bonne suprise comme avec l’album Now What!? suite à l’arrivée du producteur de PINK FLOYD et d’ALICE ? … ou le même type de coup de fouet reçu lors de la formation de la Mark VI pour l’album Purpendicular, après le départ de BLACKMORE qui avait désemparé les fans ?
Musicalement, ce premier disque de cette nouvelle ère vaut-il Un, … ou dix sur 10 ? Disons-le de suite : un disque reçu 1 sur 1 ! (oui ! je vais faire toute les vannes de lycéens 😁)
Simon McBRIDE avait la lourde tâche de remplacer le légendaire Ritchie BLACKMORE, plus grand guitariste de l’univers, puis Steve MORSE qui fut nommé 5 fois meilleur guitariste du monde par le magazine spécialisé Guitar World, et à un degré autre, l’éphémère et regretté Tommy BOLIN. Pour un groupe de la stature de DP, on espérait un guitariste mondialement connu : Jeff BECK décédé, retour de Joe SATRIANI ? Le délirant Steve VAI? … Ce sera donc un anonyme mais néanmoins déjà musicien pour les carrières solo de Don AIREY puis de Ian GILLAN.
L’irlandais, bien qu’ayant un son ”standard”, avait déjà rassuré live les détracteurs de l’américain, notamment pour avoir ramené le son britannique et une touche plus rock ; un rock que Steve MORSE avait davantage modelé vers un jazz prog … Mais serait-il un bon compositeur ? Et son ”jeunisme” plus punky n’était-il pas anachronique aux côtés de membres, certes encore talentueux mais ne pouvant plus aller sur le pur terrain du hard rock au sens furieux du terme ? (exit live les Speed King, Child In Time…)
Nous étions d’ailleurs quelques-uns à espérer une approche plus bluesy et qui, après la période prog, semblait plus adaptée.
Alors qu’en est il ? 3, 2 …1 …
On va de suite régler le jeu des comparaisons entre guitaristes. MCBRIDE n’a pas la qualité de son de ses prédécesseurs. Mais le ”jeunot” a ramené le son british et a beaucoup d’inspirations.
Tout comme GILLAN et AIREY, il a cherché à apporter des touches différentes sur chaque titre et toujours dans l’intérêt du morceau (un phrasé ”gras” à la SATRIANI, un solo en mode tween guitares à la THIN LIZZY, des pointes du Steve MORSE aérien, … du lyrique, du blues, de la mélodie, … des attaques nerveuses façon BLACKMORE …). Ses interventions lors des couplets sont aussi à souligner : pas forcément par des solos mais par des petits riffs par ci par là qui dynamisent et donnent une approche plus rock sans pour autant étouffer le propos : la fameuse gestion des silences chère à BLACKMORE. Ce qui est donc agréable aussi est ce fait qu’il ne soit pas bavard permettant à l’album une aération et quelque part une fluidité.
Alors bien entendu, il oeuvre sur un terrain défraîchi. Quelques-unes de ses interventions rappellent celles de MORSE voire de BLACKMORE, parfois Gary MOORE, si bien que hormis le son gras US de la guitare de MORSE qui rebutait certains fans, on peut s’interroger réellement sur son apport ? A sa décharge, il semble désormais difficile de révolutionner plus de 50 ans de ce hard rock déjà si riche.
Donc sans rivaliser avec ses prédécesseurs, il est le grand gagnant de ce 23eme album, ne serait ce que par son statut de nouveauté, ici de rafraichissement comme l’avait eu Steve MORSE lors de son arrivée … Et même si au final, c’est fait avec de vieilles recettes, c’est réalisé avec feeling pour un retour au rock et au son british.
Ian GILLAN est l’autre grand ”professeur” de ce = 1 ! On sait qu’il sait moduler et être un excellent chanteur – acteur (hurleur, crooner, bluesman, soulman, espiègle, scatteur, dingo … ) Mais ce qui m’a sauté le plus aux oreilles ici, ce sera son talent d’écritures, notamment en allant chercher la bonne phonétique qui va mettre en valeur un morceau et sa voix : superbe travail syllabique tout du long ; c’est flagrant sur A Bit Of The Side. Mais si cela ne vous suffit pas, essayer de ne pas pleurer sur les deux ballades (If I Were You, I’ll Catch You) tant sa voix se fait émotive. J’ai lu quelque part un fan se plaindre que sa voix sur ces deux titres dévoilait trop son âge, comprendre avec trop d’effet nasillard ; je n’aime pas les chanteurs nasillards ; mais justement, ici, cela donne toute une profondeur ; et quelque part, ce sera probablement le chanteur qui incarnera le troisième âge comme on l’aime avec tout le romanesque, la fragilité et la tendresse de la vieillesse. Ne vous méprenez pas ! C’est un compliment ! Ian GILLAN chante à merveille, me procurant des frissons tout du long comme rarement il a réussi à me procurer sur tout un album. Ian GILLAN s’éclate sur cet album et cela s’entend ! On a même l’impression de retrouver le (M.A.D) chanteur fou de GILLAN 78-82, prêt pour toutes les facéties !!
Don AIREY, quant à lui, peut être sur cet album autant agaçant (peu souvent, notamment dans son choix de sonorités : Show Me) que fantastique (très souvent). C’est le genre de prof que l’on a autant envie de saluer, de remercier, que de lui envoyer des chiques dans le dos quand il officie sur son (key)board Moog en mode effets spéciaux / maternelle ; et ce, pour lui rappeler que le Hammond reste la signature de la légende. Bref un prof doué mais à qui il faut rappeler de temps en temps les bases. Car si certains sont ravis du départ du son du guitariste américain, d’autres pourraient souhaiter aussi l’arrivée d’un claviériste aux sonorités plus LORDienne. Toutefois, ces expériences de modernisation parfois réussies (Now You’re Talking, …), ajoutée à sa dextérité et sa capacité à jouer avec MCBRIDE dans des Une-Deux jouissifs, l’ancre encore dans un statut de titulaire ; une sorte d’Olivier GIROUD ! Contestable mais incontesté !
Alain Busseuil : Je partage globalement ton point de vue mais il faut rendre hommage à Airey qui, si il a un son aigrelet sur le premier titre, nous sort une performance de premier plan sur tout l’album, en accompagnement et en chorus ; tout est parfait sauf les titres aux sons Bontempi (finies les trompettes). Il est même meilleur que jamais … revigoré par l’énergie de son pote McBride ?
Ian PAICE lui, assure et soigne son bit. Il se Phil RUDDise. Mais PAICE reste PAICE : il intervient parfois avec autorité, tel un père de famille en mode ”Avez-vous rangé vos chambres?” Encore une référence pour booster les troupes et un titre ; mission accomplie !
Son compère, Roger GLOVER me semble sous-mixé, parfois doublant la guitare sur les riffs. Mais si l’ensemble accroche autant, c’est que ”la musique basse est bonne” ! 😁
Explications plus en détails !
Déjà, les singles de Whoosh! sonnent sophistiqués, originaux. Ceux de =1 sont plus directs, plus mainstream, sans forcément faire dans le baveux commercial. Puis, …
Conclusion
Un album qui passe crème de A jusqu’à Z comme une lettre à la poste. Même les 3 ou 4 titres plus dispensables sont plaisants et apportent une teinte.
Les 3/4 des titres peuvent prétendre à la vie sur scène et ce, à la place de quelques classiques archi-entendus et archi-réécoutables en dvd-cd live. Ils nous bassinent avec le medley de reprises Caugth In The Act !!! mais pourquoi n’en font-ils pas un avec leurs propres titres ? (Space, Hush, Black Night). Honnêtement, aujourd’hui, vu le catalogue et le nombre de fois que le groupe est venu et revient en France, je ne garderai que Highway, Lazy et Smoke. Chiche !
Car le truc qui est fou sur ce disque, c’est que les titres ont beau être courts, ils regorgent de détails. C’est tout leur savoir faire. Je n’ai eu aucune frustration de durée. Ca glisse tout du long ; l’homogénéité est là !
En soi, c’est probablement un de leurs albums les plus accessibles pour le dit grand public, tout en réussissant l’exploit de ne pas entrer dans une certaine simplicité dans la composition. ça cool tout seul !
Ce qui a aussi d’intriguant, c’est que je ne suis pas certain à ce jour, que les titres pris un à un, soient meilleurs que ceux d’InFinite et de l’ère MORSE !? La grande plus-value réside dans ce son britannique retrouvé. Et pour certains, cela sera suffisant !
Par contre, les détails, une certaine unité, voire une certaine fraîcheur, et surtout le talent d’allier simplicité, un côté direct, et richesse dans le même morceau, en font un des meilleurs albums depuis … Purpendicular puis Now What !? … et si on remonte aux indétrônable 70′, à Machine Head voire Burn !?
Sur la période EZRIN, il allie à la fois la modernité, voire le côté scientifique de Whoosh!, l’accroche à l’écoute d‘InFinite et le côté classieux de Now What!? …
Le groupe semble être revenu à l’essentiel tout en gardant ses ingrédients qui ont fait son succès (à l’exception de la rage de la jeunesse ; n’y revenons pas)
Parfois l’auto-plagiat pourrait même être suspecté (n’exagérons rien sur le cas DP, sinon que devrions-nous dire des autres groupes reproduisant éternellement leur même formule?) Mais le propos est tellement fluide, swing, que le pari est largement gagné ! Un signe qui ne trompe pas : le nombre de fois où on se l’écoute en boucle ! Et moi, c’est largement plus d’une fois ! Je suis nul en math’ mais si je devais dire une ânerie matheuse, je dirais que ce disque, c’est Un puissance mille !! (Je crois que cela fait toujours Un ? mais vous avez compris l’idée)
Un album empli de musicalité, varié, à la fois direct mais riche ! Tout simplement bluffant ! Un album qu’il sera difficile de faire détrôner de la plus haute marche de mon Top 2024 malgré la qualité des derniers JUDAS PRIEST, EVERGREY, BCC …
Mes nominés pour le live :
Show Me – Bleeding On The Side – Old-Fangled Things – Lazy Soad – If I Were You – Pictures Of You – Now You’re Talkin’ – I’ll Catch You
Remplaçants : Portable Door
Fred Petz : Un concert juste avec les nouveaux titres et quelques anciens en rappel !
Ps : Le groupe entame une tournée US. Bien qu’il soit peu porté sur l’invitation de guest et des ex, j’ose espérer que le groupe aura l’élégance d’inviter pour une jam, le méritant Steve, qui ne mérite pas d’etre oublié … Et pourquoi pas des IOMMI, des Brian MAY …cf Rock Aid Armenia ...
Si il y a des ex que l’on ne souhaite pas revoir, y en a d’autres par contre … 😁
Vos avis sur la page Facebook
Serge Aubert : Oui oui ! Ce nouvel opus est très bon !!! Ce groupe n’arrête pas, non seulement de m’étonner mais de m’émerveiller d’album en album depuis le début de leur carrière !!!! Gillan a su adapter formidablement bien son chant malgré les années. La section rythmique Glover Paice avec Airey est formidablement dense !!! McBride nous honore avec des solos bien trempés et mélodieux à la fois !! Ce sont mes impressions après seulement deux écoutes. Bref un très grand cru ! Toujours que du bon depuis leur début avec à chaque fois la surprise d’un album très différent du précédent.
Xav Muzyk : Encore une sacrée chronique ! 👏 Tout est dit 💪 Mais l’album le mérite 😁 Ton propos est toujours très pertinent, détaillé, souvent juste et instructif, parfois subjectif : c’est normal et ça permet le débat !
Je confirme après plusieurs écoutes que ma crainte était d’avoir des titres pépères, bluesy, sans pêche… bah 1er effet surprise. Ensuite quand j’ai découvert l’arrivée du nouveau guitariste…, pareil je me suis dit c’est pas possible c’est pas leur premier choix ; ou alors ont-ils fait exprès de prendre quelqu’un de totalement “inconnu” ? Je pense qu’ils ont simplement pris la bonne personne au bon moment, qui il faut le reconnaître, n’est pas devenu la 5eme roue du carrosse pourpre 😌 J’avais pensé au fils de Steve Morse qui n’est pas manchot 🤭. Et puis je me demande si n’aurais pas été plus déçu s’ils avaient (re) demandé à Satriani (pour le coup tout ce que j’ai entendu en live m’a plutôt déçu), finalement on s’en sort bien ☺️
Théorèmes
01. Show Me
02. A Bit On The Side
03. Sharp Shooter
04. Portable Door
05. Old-Fangled Thing
06. If I Were You
07. Pictures Of You
08. I’m Saying Nothin’
09. Lazy Sod
10. Now You’re Talkin’
11. No Money To Burn
12. I’ll Catch You
13. Bleeding Obvious
Mark IX
Ian Paice batterie
Roger Glover basse
Ian Gillan chant harmonica congas
Don Airey claviers
Simon McBride guitare
Production Bob Ezrin + DP
Label earMUSIC
Sortie 19 juillet 2024
Retour sur l’actualité de l’album
Retour sur la discographie chroniquée de DP
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