WHITESNAKE Ready An’Willing

Il y a des pochettes qui reflète bien la musique. A la fois simple, directe mais gardant un zeste de mystères suffisant pour attiser la curiosité. Ne dévoilant qu’une partie des visages, tel un joli décolleté, on désire y découvrir ses secrets,  voir quelles douceurs peuvent bien s’y cacher dessous.

Cette métaphore n’est pas choisie par hasard tant la musique de ce serpent là est érogène. Les musiciens se font ardents en mettant notamment en avant la basse – un comble quand on a deux guitaristes, un claviériste et un chanteur de ce niveau. C’est dire l’espièglerie qui règne ici. En effet, cet instrument vient d abord vous inviter, puis vous charme à entrer dans ce repère un peu sombre qui vous noue la gorge. Puis mise en confiance, elle vous susurre de vous abandonner aux délices du streap-tease.

Car tout dans ce disque est sensualité et vous appelle au bien-être, à casser vos chaînes, à la coquinerie au bon sens du terme. La musique se fait tour à tour swing, boogie, bluesy, esprit cabaret monté clandestinement derrière un vieux garage, et transpire l’érotisme comme sous une chaleur tropicale.  Madame ? Vous résistez ? Vous ne pourrez ne pas succomber à une de ces chansons et à cette voix venimeuses. Tous les rythmes de cet album considéré comme le meilleur de la période, ne sont qu’envois de phéromones.

Erotique au début, sexy au milieu, tout simplement intensément sexuel à la fin. Ce WHITESNAKE version 1978-83 savait faire monter la température. (Pas l’âge pour y assister, j’imagine qu’) On avait peut être froid en entrant à un de ses concerts, jamais en y sortant.

Après avoir écrit cela, dois-je détailler les titres telle la fameuse question inutile et tue-l’amour d’après acte charnel : ”c’était bien ?”  🙂 … Quoi ? Vous êtes encore habillées ? … ?

PS : L’avantage de cette chronique qui dit tout et qui ne dit rien, c’est qu’elle peut se dupliquer pour tous les opus envoutant de cette période 78-83. … Alors ? Cette chronique : c’était bien ? ?

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” Si il y a un album pour découvrir WHITESNAKE, c’est bien celui-ci. D’entrée de jeu, on envoie la sauce avec Fool For Your Loving. Tout est écrit ! Tout est WHITESNAKE dans ce morceau. On peut le dire un premier vrai succès. Le reste du disque est un condensé de hard rock teinté de blues. DEEP PURPLE fut un groupe dans lequel chacun tirait la couverture à lui. Là, on a un groupe unis, une cohésion où chacun abat son boulot sans faire de l’ombre à l’autre… L’apport de Ian PAICE est pour beaucoup dans cette réussite : c’est plus percutant et en symbiose avec Neil MURRAY. Et que dire de la couleur que donnent les claviers de Jon LORD sur la voix chaude gorgée de feeling de David. D’ailleurs, une autre pièce mérite le détour, c’est Blindman (que l’on trouve sur le premier album solo de COVERDALE). Ce titre a été retravaillé : c’est prenant ! … Au fait il y a un quatrième DEEP PURPLE … à la production : Martin BIRCH ! Alors tout est là pour l’ALBUM de Whitesnake !” Christian Albinovanus

” De très loin mon album fétiche et préféré. Pour moi le plus abouti !” Patrice Heron

Une merveille comme tous les albums de WS jusqu’à 1987″ Emmanuel Pitchelu

Face A

1. Fool for Your Loving (David Coverdale, Micky Moody, Bernie Marsden)

2. Sweet Talker (Coverdale, Marsden)

3. Ready an’ Willing (Coverdale, Moody, Neil Murray, Jon Lord, Ian Paice)

4. Carry Your Load (Coverdale)

5. Blindman (Coverdale)

Face B

6. Ain’t Gonna Cry No More (Coverdale, Moody)

7. Love Man (Coverdale)

8. Black and Blue (Coverdale, Moody)

9. She’s a Woman” (Coverdale, Marsden)

2006 Remastered Edition bonus

10. Love for Sale (Previously unreleased) (Coverdale)

11. Ain’t No Love in the Heart of the City (Live at the Reading Festival 1979) (Michael Price, Dan Walsh)

12. Mistreated (Live at the Reading Festival 1979) (Coverdale, Ritchie Blackmore)

13. Love Hunter” (Live at the Reading Festival 1979) (Coverdale, Moody, Marsden)

14. Breakdown” (Live at the Reading Festival 1979) (Coverdale, Moody)

Serpents

David Coverdale – chant & chœurs
Jon Lord – claviers
Bernie Marsden – guitares & chœurs
Micky Moody – guitares, guitare slide & chœurs
Neil Murray – basse
Ian Paice – batterie, percussions

Production Martin Birch

Label United Artists // Amazon CD / CD Remaster / LP / K7

Sortie 31 mai 1980

Retour sur la discographie chroniquée de David Coverdale

Album en écoute ci-dessous