Autant l’avouer de suite, je ne suis pas un grand fan de funk. Je trouve le style linéaire, répétitif et peu ouvert aux mélodies. L’exemple parfait de ma définition étant le hit représentatif Sex-Machine du maitre James BROWN : sa version live répétitive à l’infini m’ennuie vite au bout de quelques minutes quand le groove ne se suffit plus. Certes, quand celui-ci est inspiré et vient se marier au blues et à la soul comme dans TRAPEZE ou au hard rock comme avec EXTREME, mon éclectisme s’ouvre. Aussi, il faut que le groove suinte mais pas que …
Si HUGHES se dit un grand fan du genre et si j’adore son jeu de basse, bizarrement, hormis sur l’hymne Getting Tigher de DP, ou le hit oublié Push de son album Feel, je l’ai rarement entendu inspiré en termes de compositions funky pures dont vous l’avez compris cet album regorge. De plus, niveau mélodie, il aime bien puiser dans le répertoire BEATLESien, dont je n’apprécie pas non plus la musique pop trop sucrée.
Enfin, il est rare que les prouesses vocales ne m’incitent pas à sauver un album du maestro. Mais ici, le vocaliste utilise beaucoup sa nuance nasillarde à la Stevie WONDER, nuance que j’aime justement le moins chez lui.
FUNK est donc l’album que j’écoute très peu et encore pour cause de HUGHESmania ; je lui préfère de loin Feel et Play Me Out. Il n’y a donc pas grand chose qui me fasse vibrer ici, même si je peux sursauter par courts instants comme un zizi sauteur sur quelques réglages (Love Communion, Never Say Never, ou la ballade Satellite).
Aussi, il faudrait qu’un fan du genre et/ou de l’album vienne à la rescousse pour défendre ce FUNK là. Qui se lance ? A noter que le compositeur lui-même se résignera à délaisser le funk en minorité dans sa future discographie, ayant compris que son public alimentaire et élémentaire mon cher Watson, l’attendait dans un registre plus rock. Varier les styles dans un album, assure une bonne ligne de flottaison pour l’auditeur éclectique.
Venez le commenter sur Facebook, ils en ont dit, entre autres choses :
”Je suis totalement d’accord avec ton analyse, je mets “Play Me Out ” à part, cet album a une âme !” Alain Rabiat
”Je n’ai jamais trop.apprécié l’orientation funk/soul de DP avec Hughes/Coverdale… Blackmore non plus d’ailleurs…? je préfère les trucs comme Burn Mistreated Stormbringer Lady Double… Made in Europe quoi… avec le superbe Soldier of Fortune... le reste bof ” Harry Bosch
”J’adore Stormbringer et Come Taste The Band, bref la période MK III & IV ! Pour moi, peu importe le genre : la compo et les interprétations sont bonnes ou ne le sont pas ! … Au passage, paradoxalement, Blackmore délivre sur Stormbringer des bijoux de solos !” Franck AF LMDL
”F.U.N.K : Un de mes albums préférés de Glenn ! ” Thibaut Cortina
Titres composés par Glenn Hughes excepté * par Hughes & Maldonado
Crave
First Underground Nuclear Kitchen *
Satellite
Love Communion*
We Shall Be Free*
Imperfection
Never Say Never*
We Go 2 War*
Oil and Water
Too Late to Save the World
Where There´s a Will
Japan Bonus Track
Imperfection (acoustic “love mix”)
Funkymen
Glenn Hughes – vocals, acoustic guitar, bass, electric guitar
Chad Smith – drums, percussion
Luis Carlos Maldonado – electric guitars, acoustic guitars
JJ Marsh – electric guitar 9 + 10
George Nastos – guitar 7 + 8
Anders Olinder – keyboards
Ed Roth – keyboards 2 + 7, piano on track 4
Ana Lenchantin – cello on track 6
Production Glenn Hughes
Label Frontiers Records – Amazon CD / Coffret 6 CD / Coffret MP3 / LP
Sortie 9 mai 2008
Clip officiel et album en écoute ci-dessous
Bonus Japon